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Full text of "La survivance (1944-03-01)"

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; | 
En Amérique, dans cette 
saxonisée et saxonisante, nous le savons 
nous . sommes . restés ca 


tholiques parce que nous sommes restés 
Français. Après Dieu. voilà d'où nous est 


maintenant: 


venu le salut. 
Abbé 


atmosphère 


GROULX. 


VOL. XVI 


Nouvelles de 
Association. 


Visite te d'école 


| E 


Organe de l'Association Canadienne-Française de l'Alberta 


EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI LE 1 MARS 1944. 


ls. $. Pie XIE demande aux belligérants 
d'e épargner Rome comme le fut Athènes 


Les jeudi et vendredi, 24 et 25 fé- Mer Spellman déplore le bombardement de Castelgandolfo 


vrier, le RP. Fortier, SJ. visitait. le 
Couvent de l’Assomption d'Edmonton 


au sujet de l’enseignement du français. |. 


‘- Caisses populaires ” : 

Nous apprenons avec plaisir la fon- 
dation d’une caisse populaire dans la 
paroisse ‘de Guy. Jean-Côté, Breynat 
et st-Albert se lancent aussi dans je 
même mouvement. 


: Concours, de Français 

M. M. Lavallée, secrétaire du Con- 
cours de Français de l'A.C.F.A., a en- 
voyé aux instituteurs et institutrices bi- 
ingues une série de circulaires expli- 
quant les conditions . du Concours de 
1944 ét demandant la “liste: des élèves 
äe chaque école: classés par grades. Les 
membres de notre. personnel: “enseignant 
qui n'auraient pas ‘reçu Ces. circulaires 
sont priés d'écrire au Secrétaire du Co- 
mité dû Concours. Tous sont priés d'en- 
voyer les renseignements demandés le 
plus tôt possible afin de faciliter l'or- 
ganisation du Concours.. : 

Assemblée de l'Exécutif 

La prochaine assemblée de l'Exécu- 
tif de l'AC.FA. aura lieu le mardi 
soir, 7 mars, à 7h45, à la Survivance. 

Semaine de la Fierté Nationale 

Le Société St-Jean-Baptiste de Qué- 
bec, conjointement avec le Comité Per- 
manent de la Survivance Française en 
Amérique, organise, cette année enco- 
re, une Semaine de Fierté Nationale. 

Où? dans toutes les écoles françaises 
et bilingues du Canada et des Etats- 
Unis. 

Quand? du 19 au 25 mars. Le mois de 

__ mars est consacré à saint Joseph, l'un 

| des patrons du Canada français, et il 
rappelle la mort glorieuse des Martyrs 
Canadiens Saints Jean de Brébeuf et 
Gabriel Lallemant. 

Comment? par la glorification des 
femmes héroïques qui ont fait notre 
race et qui la maintienne vivante. En 
glorifiant la femme canadienne-fran- 
çaise, nous entendons rappeler cette 
vérité fondamentale de notre Histoire 
que le. Canada français s’est édifié au- 
tour du foyer, dont la femme est l'âme 
et la gardienne. Nous voulons exalter 
la femme canadienne-français, com- 
pagne de toutes les heures, source de 
vie, éducatrice, femme de tous ‘les ta- 
lents et de tous les métiers, élément de 
courage et dé stabilité. Nous voulons 
exalter ‘aussi la légion admirable de 
nos maîtresses d'écoles, dispensatrices 
É de lumière, de nos gardes-malades, dis- 
à pensatrices de charité, de nos’ femmes 
MR d'oeuvres qui se dévouent partout où il. 
Ë y à du bien à faire. 

Pour faciliter l'organisation de cette. 
M Semaine de Fierté Nationale, le Comi- 
Été Permanent a publié un calendrier 
et une brochure explicative, que l'on 
pourra se procurer au Comité du Con- 
NO cours de Français, La  Survivance,. 
| 10010-109ème rue, Edmonton.) 

Le Sense . 


= 
D 


Te rm 


L ELLE EL 1 


: OBSERVATOIRE 


SURUUE 


Chômage et agriculture - 


La semaine dernière plus de 1000 
mineurs, sans travail, ont paradé dans 
les rues de Drumheller, en signe dé 
protestation. (26 février). 

à Environ 1000 autres employés se- 

: ront sous peu renvoyés, faute de tra- 
| vail, du terrain d'aviation à Namao. 

Au 28 janvier 1944, il y avait en 
Canada 69,868 demandes de travail, 
h dont bon nombre de chômeurs. 
É À la Côte du Pacifique, de temps à 

autres, on renvoie des ouvriers des 
chantiers maritimes, faute de travail. 
É C'est un ‘signe des temps! Le 
‘boom’ actuel du travail de fuerre ne 
peut pas durer toujours. 

Nos cultivateurs qui sont tentés de 
Auuitter la terre feraient bien d'y pen- 
Rser deux fois, s’ils.ne. veulent pas ê- 
kire demain dans le chemin. 


; restez-lui fidèles. 


Il faut ruratiser Pen: 
‘ seignement 


fignement primaire . dans nos écoles 
e rang est la condition première de 


+ J.-Donat : Dufour, : professeur à 
cole Normale de ‘Sherbrooke. M. 


Dufour 


. Abmid 
1-7 17 


Le LUI Ve 


les agronomes de la province. ..- : 


griculture: doi 


: Le terre.vous sera. toujours fidè- 


mor 


" Québec. — La. suralisation de l'en-; 
otre survivarce nationale, a déclaré. 


conférencier invité 
un dîner-causerie de.la corporation 


Ra déclaré ‘qu'un'‘bon. professeur. 
avoir l’âme.vérita- 
ment terriénne et. savoir communi-: 
er:à.ses S élèves son:amour' dela. ter-] 


et affirme “qu'aucun Allemand n’y était présent” 


: LONDRES.— Le Pape, dans un message à la radio du Vatican, 


a dit que Le Caire et Athènes ont été épargnés à la suite d’un 
accord entre les belligérants, et qu’il n’y a pas de raison pour 
qu'on ne fasse pas de même pour la ville de Rome. 

- “Rome est toujours, en dépit de la guerre, un centre religieux”, 
dit le Pontife. Rome devrait être épargnée comme l'ont été les 
monuments du Caire et d'Athènes. 

“L'abbaye du Mont-Cassin a déjà été détruite.” 


NEW-YORK.— L'archevêque de New-York, S. Exc. Mgr Francis 
J. Spellman à déploré le bombardement de Castelgandolfo, la ré- 
sidence d'été du Pape et a dit qu’il espérait que la ville de Rome 
n'aurait pas à subir de pareils assauts. 


Concluant son allocution à 


l’occasion de l'anniversaire de 


George Washington, l'archevêque à dit: 


“Je dois déplorer le fait que 


les forces armées de notre pays 


ont bombardé un territoire neutre, la maison de notre Saint-Père 
à Castelgandolfo, où des personnes sans abri s'étaient réfugiées, 


selon le secrétaire d'Etat du Saint-Siège. 


Aucun soldat allemand 


n'avait été admis dans les limites du territoire neutre et il n'y 
en à pas plus aujourd’hui qu'avant le bombardement.” 


Chronique politique 


Les crédits de guerre discutés à Ottawa: 
l'Alberta veut obtenir sa Banque 


Parmi les événements importants de 
la vie politique canadienne, il convient 
de souligner le débat qui a lieu actuel- 
lement à Ottawa, sur les crédits de 
guerre. Le colonel Ralston a eu à ré- 
pondre à maintes demandes d'explica- 
tion, au cours des derniers jours. Le Ma- 
jor Power, ministre de l'Air, doit à son 
tour, fournir de multiples renseigne- 
ments avant que les crédits de l'aviation 
soient votés. C'est ainsi que l'On ap- 
prend que l'aviation canadienne aura 
besoin au cours de la prochaine année 
aviateurs canadiens sont transférés 
de 26,000 nouveaux enrôlés. Plusieurs 
dans l'aviation anglaise mais continue- 
ront à être payés par le Canada. | 


“Radio 


La De de Radio-Canada est 


venu de nouveau devant le Parlernent. 
Plusieurs deputés ont violemment criti- 
qué son administration. On se plaint 
d'ingérence politique. Le général La- 
Flèche a fait une mise au point déga- 
geant la responsabilité du gouverne- 
ment. Il a en plus déclaré qu'il annon- 


cerait sous peu la nomination d'un nou- | 


veau président de Radio-Canada. 

Une passe d’armes a eu lieu entre le 
général LaFlèche et M. Coldwell chef 
de la C.CF. Le ministre ayant affirmer 
que la C.C-F. était un parti National- 
Socialiste, M. Coldwell lui a demandé 
de retirer ses paroles, car il ne voulait 
pas être considéré éomme un Nazi. Ce 
petit duel n’a pas eu de suite. 


En Alberta 

Pendant ce temps, en Alberta, la ses- 
sion continue des plus’ actives. L'une 
des surprises de .cæs derniers temps, 
c'est la démarche faite à Ottawa par le 
gouvernement Manning, afin d'obtenir 
la permission d'établir une Banque Pro- 
vinciale. Au même moment, un député 
= [libéral de Vancouver, M. McGeer, con- 
‘damneit dans un discours à Ottawa, 


Île système actuel de Banque. Il pré- 


tend que la fondation de le Banque du 
Canada, il y a quelques années, n'est 
qu'un premier pas, mais insuffisant. 
I faut d'après lui que le gouvernement 
prenne le contrôle absolu de la mon- 


surviendra de ce débat. 
Discours de l'Hon. Maynard 
Les derniers jours ont été marqués 
à Edmonton par un discours de l’Hon. 
L. Maynard, c'était son premier discours 
en chambre depuis sa nomination com- 
me procureur général, Il 2. répondu aux 


SR ducs 


Walker, en disant que deputs 8 ans, le 
gouvernement avait diminué la dette 


Noms des gagnants | 


mirage: . hébdomadaire en fa- 
veur des abonnés dont l’'abon- 
nement est en règle. 


Gagnants de. cette semaine: 
‘ M. Georges Lavoie, 
Legal, Alts. 
M. l'abbé IN. Lévesque, - 
| Ste-Rose de. -Polarie, PQ. 


‘’Emélie Tremblay, 
:Falher, Alta. | 


‘Vancouver: C C.. 


‘Chacun dè: :CES: gagnants .r recevra: ‘un. 
‘aïbum dela Bonne gen. 
“prenant | trente. chansons: . 


com 


naie. I1 est difficile de prévoir ce qui 


critiques du chef de l'opposition, M 


Mie G: “Bésuille, a D 


+ Let. retirée. _. 


de $8 millions de piastres. 

Le gouvernement de l'Alberta vote 
au cours de cette session une loi pour 
permettre l'hospitalisation sans frais, 
pendant 12 jours, pour les mères à la 
naissance de leurs enfants. 


Une autre loi, votée en troisième lec- 
ture défend désormais la vente de terres 
aux Mennonites. 


Petites Nouvelles politiques 
Au 31 décembre on avait payé en 
assurance-chômage la somme de $929,- 
219. 
Æ + 


Selon le ministre du Travail Mit- 
chell il y avait au 26 janvier 1943 un 
total de. 95,799 chômeurs contre 69,868 
au 28 janvier 1944. 

Æ + +# 


T. L. Church, Prog-cons. de Broad- 
view, a présenté hier à la Chambre un 
bill pour permettre aux marins, soldats 
et aviateurs de voyager gratuitement 
à bord des chemins de fer à la con- 
dition de le faire en uniforme. 

+ +  % 

7,122 objecteurs de conscience font du 
service autre que militaire et de ce 
nombre il y à 80 pour cent de fils de 
cultivateurs. Plus de 7000 font de tra- 
vail dans leurs propres provinces. 

+ + # 

Ii en coûte en moyenne $911 pour en- 
trainer les élèves de l'aviation à partir 
de l'école élémentaire. 

Æ % * 

Le ministère des Munitions a fait 
savoir que l'on avait négocié à nouveau 
les contrats conclus avéc 67 manufac- 
tures de façon à réduire les profits. 


L'Allemagne tente de signer 
la paix avec nous, dit Staline 


Londres. —— Toutes les tentatives 
allemandes pour semer la discorde 
parmi les Alliés sont vouées à la 
faillite, a dit Staline. 

Le dictateur. de’ Russie parlait au 
peuple russe à l’occasion du 26e an- 
niversaire de l'armée rouge. 

Le régime hitlérien sera. sans es- 
pérance aucune lorsque le gros des 
forces de nos alliés entreront-en ac- 
tion: Staline ajouta que les trois 
quarts du territoire russe envahi ont 
été libérés. . 

Staline dit que: les diplomates ab 
lemands . essayent: sans cesse de si- 
gner une paix. séparées avec nous et 
quelquefois avec nos ‘alliés. 


\ 
| Première messe sur Yisle : 
de Kisi Kiska 


On entend souvent Er des. il 


dats canadiens en garnison à Kiska, |. 
une ‘des îles du groupe des Aléoutien- 


hes. Il paraît que le R. P. A.:-M. Tes- 
sier, o.m.i. aumônier des : soldats. ca- 
nadiens français. de ‘cette garnison, a 


.1|été le premier prêtre catholique à di- 


re la‘messe dans. cette Île perdue dans 
r Océan Pacifique. : : 


; Mort de Mme se . 


: Mme: Gandhi 
de: 18-ans. Elle 


TI HÉESE ES 20 Panel F—— 


| 


Sa Sainteté Pie XII célèbre, le 2 
mars, l’anniversaire de son élection au 
Souverain Pontificat. C’est en 1939 
qu’il fut choisi pour être le Père com- 
mun de tous les fidèles. Ne manquons 
de prier pour lui, au milieu des épreu- 
ves qui l’atteignent si ADIEU 
ment. 


2 


Récentes nominations 
francaises 


L’honorable Willie Comeau, dépu- 
té de Digby depuis 87 ans, remplis- 
sait les fonctions de premier ministre 
de la Nouvelle-Ecosse en l’absence de 
l'honorable A.-S. MacMillan en voya- 
ge dans les. provinces de Québec et 
d’Ontario. C'est la première fois qu’un 
Acadien remplit ce poste en Nou- 
velle-Ecosse. . 

Le docteur J.-E. Blanchard vient 
d'être élu maïîre de la ville de Char- 
lottetown. C’est la première fois qu’un 
Acadien est choisi comme premier. 
magistrat de cette ville. 

Tout récemment les contribuables 
de Campbeliton brisaient de vieilles 
traditions et élisaient un maire de 
langue française. 

L'honorable premier ministre King 
aura-t-il lui aussi le bon sens de re- 
connaître l'existence d’une minorité 
méconnue et de nommer un sénateur 
de langue . française peur l'Ile du 
Prince-Edouard? 


Mercredi, le 16 février, nous avions 
dans lauditorium de notre école la 


de visiteurs distingués, tels que les RR. 


= 


_ [cause de ses opinions extrêmement 
anti-nazies, a révélé une information 


° NO. 17 


Mise en garde de Mer Sheen 
contre le plan communiste 


Arrestation de: son Em. us 
cardinal Hlond 


1 “Londres Sox Eminence le cardinal 


August Hlond, archevêque de Polo- 
gne, a été arrêté récemment par les 
Allemands à Paris, apparemment à 


privée parvenue à Londres. 


La question de la 
radio dans l'Ouest 


Québec. — “Un: des problèmes les 


‘|plus cruciaux pour nos frères de l'Ou- | 


est c’est celui de la radio. Après sept 
ans de démarches et de réclamation 

à Ottawa, nos compatriotes ont obte-- 
nu à peine une heure de programmes : 
français par jour, de Radio-Canada. 
C'est ce que déclarait M. l’abbé P.-E. 
Gosselin, de Québec. 


Alors que dans la région de Qué- 
bec, où la population anglaise n’at- 
teint pas 5 pour cent, Radio-Etat 
double ses programmes afin de four- 
nir de l’anglais à coeur de jour à la 
minorité, nos frères de l’Ouest qui 
forment 7 p.c. de la population des 
Prairies sont à la portion congrue”, 
a ajouté le secrétaire du Comité Per- 
manent de la. Survivance française 
en Amérique, au cours d’une confé- 
rence intitulée: “Nos frères de ’lOu- 
est”. 


Cette soirée patriotique et musica- 
le avait lieu au Palais Montcalm, à 
Québec sous la présidence conjointe 
de Maxime Marion et Frédéric St- 
Pierre, respectivement président des 
Conseils Notre-Dame du Chemin et 
St-Sacrement. 


Cinquième réunion annuelle de la Caisse 
Populaire Catholique de St-Paul 


Le R.P. Routhier nous adressa des pa- 
roles d'encouragement. Il nous laissa 


cinquième assemblée annuelle de notre voir cependant que notre Caisse Scolai- 
Caisse Populaire. La salle était remplie |re allait en diminuant et qu'il nous 


fallait trouver un moyen efficace pour 


PP. Routhier et Leduc; M. l'abbé Mail- lenseigner et faire pratiquer l'épargne 
loux de Lafond, M. 1. Hébert et un aux enfants. 


[nombre considérable de membres et de| M. l'abbé Mailloux de Lafond fous ex- 
ipliqua en quelques mots le pourquoi 


visiteurs. 


Notre président M. Ed.. Duchesneau 
Era la bienvenue à tous les assis- 
|tants, après quoi M. Th. Frigon notre 
séc.-trés. nous donna le rapport de 
l’année 1943. Les chiffres nous montrè- 
rent bien que notre Caisse progresse | 


de tous ses membres. Messieurs Ca- 
mille Charron et Ed. Desmarais nous 
donnèrent les rapports sur les ‘activités | 
des comités de Crédit et de Surveillan- 
ce. respectivement. 


Î 
| 


des progrès rapides réalisés par la cais- 
se populaire St-Louis de Lafond. Il re- 
mercia avec coeur M. Thomas Frigon 
pour l'aide qu’il leur apporta, surtout 
dans la tenue des livres. 

M. Laurent Hébert qui était avec nous 


contfnuellement, grâce à la coopération | {pour l'occasion félicita la Caisse de St- 


Paul pour ses belles oeuvres, et en par- 
ticulier pour la fondation d’un petit 
journal. “Tous les membres devraient se 
ifaire un devoir de s'abonner à cette 
revue au taux de .50c par année”. 

“Il faut éduquer le peuple! nous dit- 


‘M. Aimé Van Brabant fut nommé jil. Organisez des Cercles d'étude et 
par-élection au comité des Directeurs. |scrutez à fond les bienfaits que peu- 
MM. Ed. Duchesneau et Thomas Fri-|vent vous rendre votre Caisse POpulai- 
gon furent réélus comme directeurs lre, Un proverbe dit qu’un homme aver- 


ainsi que M. Camille Charron dans le|ti en vaut deux; ayez donc à coeur 
comité de Crédit et .M. Ed. Desmarais d'être des sages, pour que vous puissiez 


bant fut adjoint au L'COARE de Surveil- 
lance. 


: 
= 


éolo 


comme vice-président. M. J. Van Bra-|juger des choses sous .un regard con- 


naissant”. 
(suite à la page 8) 


| 


slce fait historique en déclarant: “La 


| 


Moscou est opposé 


posé au r régime d'Hitler 


maïs non pas à la politique nazie 


“Le plus grand danger actuel n’est pas le bolchevisme mais ce 


qu'on peut appeller 


- Monseigneur F. Sheen 


Immédiatement après la clôture de 
la conférence de Québec M. Roosevelt, 
M. Huli, M. Churchill, M. Bracken se 
| sont appliqués à louanger la Russie 
dans leurs discours. C’est lorsqu'on est | 
malade que. l’on parle le plus de sa 
santé; ainsi tout ne doit pas être bien | 
le long de la Volga, puisqu'on parle 
beaucoup de la Russie. Ces discours 
furent extrêmement diplomatiques, à 
ï part de celui de M. Bracken, ministre 
d’information anglais, qui jeta au vent 


Russie Soviétique n’a jamais brisé sa 
Iparole”. Dorothy Thompson s’en fit 
l'écho: “La Russie n’a certes jamais 
manqué à sa parole ni n’a changé sa 
politique”. La nation, plus attentive 
aux faits, mais attentive à ne pas tout 
dévoiler, ajouta: “La Russie en géné- 
ral a honoré ses traités”. 


Un autre Munich? 


Pourquoi de tels individus ignorent- 
ils que la Russie fut la première à si | 
gner le pacte Kellogg et une des pre- 
mières à le briser dans son combat 
armé contre la Chine, en 1929, à pro- 
pos du chemin de fer chinois? Pour- 
quoi rester silencieux sur les traités 
brisés avec la Finlande, Latvie, Li- 
thuanie, Estonie et la Pologne? Pour- 
quoi la glorification de Stalin au dé- 
pend des faits dans cette regrettable 
vue “MISSION TO MOSCOW” qui 
aurait due être intitulée: SOUMIS- 
SION A MOSCOU? Pourquoi se re- 
courber en arrière pour plaire à la Rus- 
sie avec la peur de l’offenser? Evi- 
dement parce que la Russie est une 
alliée et que l’unité dans les armes 
est essentielle. 


# 


Mais quand une telle unité est née 
d'un aveuglement de faits historiques | 
il se cache en elle un grave danger 
psychologique, ca.d., la pacification. 
Ne commençons-nous pas à prendre 
la même attitude envers Moscou que 
nous tenions à Munich en 19897? 
Serait-il possible qu'après avoir ac- 
cordé demande après demande à 
Hitler, pour empêcher la guerre, de 
même maintenant on satiferait . les 
demandes de Stalin pour empêcher 
un conflit avec lui? 


A Munich le monde fut saisi par la pa- 
ralysie d'esprit; il n'osa pas refuser 
Hitler et jeta les armes en disant: 
“Que pouvons-nous faire”? Aujourd’- 
hui le monde semble agir de la même 
façon envers la Russie, E n ce moment 
là Hitler voulait la Czechoslovaquie 
et on le pacifia. Aujourd’hui Stalin 
veut les Etats Baltes. Sera-t-il paci- 
fié? Chamberlain fut condamné pour 
avoir été à Munich; un jour viendra- 
t-il où l’on condamnera de nouveaux 
Chamberlain d’aller à Moscou ? 

Ceux qui blâmaient Chamberlain pour 
le premier Munich sont les mêmes qui 
aujourd'hui voudraient pacifier Sta- 
lin en lui accordant ses demandes. Le 
cas de la Pologne illustre bien cette 
pensée. Ce glorieux pays appellé par 
Pie XI “le bastion de la chrétienté en 
Europe” est maltraité et calominié 


-[commie préparation à sa reddition aux 


soviets. Quand un homme désire se 


. {justifier pour tuer son chien, il dit 


qu’il a la râge. On prépare la Polo-|nazis, mais parce que Hitler les a tra- 
gne à la tuerie, alors que peu de per-|hi. C’est Hitler qui est dans le tort, 


| 


sonnes (croyant encore à la justice) 
se demandent pourquoi les richesses 
de ces Etats seraient remises à Sta- 
lin, comme les richesses de la Czechos- 
lovaquie seraient remises à Hitler ?'si 
nous faisons cette concession, alors 
n'aurons-nous pas fait de Moscou le 
deuxième Munich, .et ainsi préparé la 
3ème guerre mondiale? 


Elément politique 
Le problème de la Russie en rela- 
tion avec la paix mondiale implique 


: [deux éléments, l’un politique et l'autre 


-Marie Desmarais, OP. docteur en philosophie, 

et diplômé de J'Université ‘de Paris, préchera 
:carèm à Radio-Canada. Le Père Desmarais. a intitulé 
nes: “Pourahot êtes-vous chômeurs”. 


osent. amis. ‘lorsaw’ils. tronvèrent un 
| plus grand’ ennemi: Jésus-Christ. Ac- 


tuellement Hitler et Stalin' sont en- |: 
cäins. ‘du groupe. ont-éêté internés: à Ba- 


. religieux. 


D'abord, le problème politique ou 
international. Deux ans avant le trai- 
té de. VAllemagne et la Russie, dans 


la radio je disais; “Hérode .et Pilate 
{étaient, ennemis .acharnés,. mais” de- 


nemis, mais leur inimitié ‘est: süper- 
cielle, car: leur idéologie : -est. essen- 
tiellement' là même; tous ‘deux “haïs- 


jé sent la religion. Le > jour n'est: ‘peut-ê- 


une causerie à Détroit et plus tard à 


le communazisme” 


tre pas trop éloigné que comme un au- 
tre Pilate et un autre Hérode ces deux 
dictateurs feront la paix sur le corps 
déchiré et saignant du Christ”. Tout 
cela en 1937. Et le jour est venu 
quand la Pologne, comme un autre 
Christ, fut crucifiée entre deux vo- 
leurs. j 


Cette amitié entre Stalin et Hitler 
fut brisée à la surprise de Stalin, car 
H.-C. Cassidy nous dit que personne 
s'attendait à une telle chose, ni les 
étrangers ni même les chefs soviéti- 
ques. La presse et la radio de Moscou 
dénoncaient encore les “warmongers” 
Anglo-Français et la deuxième guer- 
re impérialiste mondiale. Les aver- 
tissements des Etats-Unis et de l’An- 
gleterre au sujet de Hitler étaient dé- 
noncés comme essais 'de provoquer la 
rupture entre Stalin et Hitler. 

En ces jours Stalin trouvait du 
temps. pour se rendre aux gares a- 
fin de rencontrer les fonctionnaires 
allemands et japonais. Cette attaque 
était si peu attendue qu'au moment 
où Hitler déclara le guerre à la Rus- 
sie tous les chef militaires étaient 
en vacances. 

Cette guerre entre la Russie et 
l'Allemagne est un intermède entre 
“la paix”, comme l'armistice de 1918 
le fut pour ces guerres. À moins que 
les Anglais et les Américains n’enva- 
hissent les Balkans (ce que Stalin ne 
veut pas), ou à moins que les forces 
alliées ne soient les premières rendues 
à Berlin, ou a moins qu "un grand mi- 
racle n'arrive, ce serait n'être que réa- 
liste de s’attendre à voir de nouveau 
l'Allemagne et la Russie signer un 
autre traité de paix et de s'embraser 
dans un baiser de mort à l’Europe et 
au monde. - 


Union des soviets et Nazis 


Les raisons d’attendre une telle é- 
ventualité sont les suivantes: 


1. Il] n'y a aucune différence essen- 
tielle entre l'idéalogie nazie et le com- 
munisme ou même avec le fascisme. 
Tous trois admettent que la collectivi- 
té est supérieure à la personne. La 
seule différence superficielle est que 
le nazisme prétend que la collectivité 
est la race tandis que le communisme 
dit que c’est la classe, et le fascisme 
que c’est la nation. C’est grâce à la 
propagande et le manque de pensée 
que nous semblons oublier leurs iden- 
tités fondamentales. Le nasisme et le 
communisme par leur nature anti-Dieu 
anti-humain, anti-démocratique. Com- 
me les oiseaux de même plumage se 
tiennent toujours ensemble, il ne fau- 
drait pas être surpris si un jour Rib- 
bentrop s’envolait de nouveau vers 
Moscou où Stalin le recevrait comme 
la première fois avec ces mêmes mots: 
“Notre amitié est aussi profonde que 
le sang”. Ainsi sous leurs chemises le 
nazisme et le communisme ne sont 
que le même personnage. 

2. Cette unité idéalogique se démon- 
tre bien par la classification de la 
Russie envers ses prisonniers: a- com- 
munistes, b- nazis, c- catholiques et 
démocrates. La Russie traite les com- 
munistes allemands comme étant des 
siens. Les nazis se font dire qu’ils 
sont méchants non parce qu’ils sont 


(suite à la page 8) 


Nouvelle échange de 
— prisonniers 


Tru (Espagne). — Le premier de 
trois trains d'échanges de prisonniers 
de guerre, amenant 36 aviateurs amé- 
ricains blessés, a traversé la frontiè- 
re française, en route pour Lisbonne. 

- Plus de 300 diplomates, des mern- 
bres de la Croix-Rouge, des journa- 
listes et des non-combattants des E- 
tats-Unis et des autres républiques 
des Amériques sont attendus à bord de 
ces trois trains en: ‘échange de natio- 


nâaux allemands à" Lisbonne. ls re- : 
tourneront dans leurs pays à bord. du … 


navire suédois ‘Gripsholm. 
On croit que la: plupart: des Améri- 5 


de depuis novembre - ‘1942: alors : que 


les ‘troupes ‘ nazies, 8 Seeupérent. le sud FA 


dé’ da re. Ur 


EL] 


s 


e 


PAGE 2 


La Survivance 


Hebdomadaire subie tous les mercredis à 10010-109e rue, 
Edmonton, Alberta 


fondé le 16 novembre 1928 


Journal indépendant en politique et entiérement con- 
sacré à la cause religieuse et nationale. 


B.-E. Breton, O.M.I. Rédacteur en chef 
J.-A.. Gaudet, O.MI., Assistant-rédacteur 


PRIX DE L'ABO: 
per an: 


NNEMENT: Provinces de l'Ouest #2.00 
Etats-Unis et Québec, 82.50 par an; Europe 
$3.00 par au. 


Organe Officiel de ‘L'Association Canadtenne-Françailse 
HUE de j’Aïberta” 


MERCREDI LE 1 MARS 1944 


Semaine de la Fierté Nationale 


Depuis quelques années, le Comité Perma- 
nent de la Survivance Française organise ce 
qu'il a été convenu d'appeler “la Semaine de 
la Fierté nationale”. Cette année la date en 
a été fixée en mars, du 19 au 25, et le thème 
sera “l'hommage aux mêres canadiennes”. 

Ce n'est pas sans une raison sérieuse que 
l'on à pris cette décision. On assiste, de nos 
jours, à de violents assauts contre nos foyers. 
La famille, institution divine, est ébranlée de 
toutes parts. On en peut citer de nombreu- 
ses preuves. Par exemple, si des époux ont 
un ou quelques enfants, il leur est à peu près 
impossible de se trouver un loyer dans nos 
villes; mais s'ils ont un chien cela est diffé- 
rent. 

Un projet de loi a été introduit afin d’ai- 
der, par des allocutions familiales, les foyers 
qui ont des enfants. Nos gros journaux “é- 
pais” veulent restreindre ces allocutions, sous 
prétexte qu'elles feraient tort à ceux qui ne 
veulent pas avoir beaucoup d'enfants. 

Depuis la guerre, on 2 fait en certains mi- 
lieux une propagande excessive pour jeter la 
femme en dehors du foyer. Et l'on a vu des 
mères attirées par l’'appas de l'argent, aban- 
donner leurs enfants à des mains étrangères, 
ou les laissèr vagabonder dans la rue. Résul- 
tat: augmentation de la criminalité juvénile 
dans tout le pays. 

Voilà des cas qui sautent aux yeux. Il y 
a aussi la lente dissolution de la famille, au 
contact de cette atmosphère protestante et 
anglicisante dont nous parlions la semaine 
dernière: relations sociales, lectures de jour- 
naux anticatholiques et antifrançais, radio, 
école, etc; tout cela finit par former, ou 
mieux par déformer l'esprit, sans que l’on 
s'en aperçoive. Le danger est d'autant plus 
grand que l’on s’en rend moins compte. 

C'est pour remédier à cet envahissement 
que le Comité Permanent de la Survivance 
vient de lancer sa Semaine de la Fierté na- 
tionale, et qu'il nous demande tout particu- 
- lièrement de mettre à l'honneur “les mères 
canadiennes” qui sont l'âme, la base, le cen- 
tre du vrai foyer. Ji veut par cet "exemple 
refaire l’esprit qui manque à tant de foyers. 

Du 19 au 25 mars, à travers toute l’Amé- 
rique, d’un océan à l’autre, on célèbrera cette 
semaine, au foyer, dans les écoles, à la radio, 
dans les journaux, Ne manquons pas nous- 
mêmes de nous unir à cette célébration. 

“Le mot d'ordre est lancé. A chacun de 
le mettre en pratique, d'apporter sa part 
d'idées pour que la Semaine de la Fierté na- 
tionale marque une date dans l'existence de 
notre peuple, un retour aux préoccupations 
fondamentales des ancêtres: la terre, le foyer, 
Pécole et l’église. La terre et le foyer qui 
donnent vie et force à l'enfant; l'école et 
l’église qui l’acheminent vers ses ultimes 
destins.” 


P.-E. Breton, OM. 


Avez-vous payé votre abonnement? 
C’est une de nos rares sources de reve- 
nus, et nous comptons que vous nous 
aïderez à à maintenir le journal, en pay- 
ant votre dû dès maintenant. Ne re- 
mettez pas à demain: nous en avons 
besoin aujourd’hui. 


2 * + 
RE OR 
En lisant les journaux 


en TR SUR EE 
RE Rens 
Réponse à ceux qui critiquent les 
familles nombreuses 


Une race humaine est faite d’abord 
d'hommes. On ne bâtit pas l'avenir d’un peu- 
ple simplement en élevant des chiens ou des 
perroquets cu en manipulant de l'or. C’est 
une vérité de la Palice. Mais ce sont ces vé- 
rités-là que l’on méconnait le plus ordinaire- 
ment. La solution première à nos problèmes 
nationaux n'est pas dans les parlements ni 
sur les champs de batailles. C’est autour d’un 
berceau qu'il la faut chercher, dans le rayon- 
nement du petit être qui sourit à la vie et qui 
tient entre ses mains potelées ce qui est essen- 
tiel à un peuple: son avenir. 


Orientation nouvelle 


. Garder à la campagne les fils et les filles 
de cultivateurs n’est pas chose facile; il faut 
pour cela le concours conjugué de la famille, 
de l’école et des pouvoirs publics. S'ils aiment 
réellement la terre, la vie à la Campagne, les 
parents s ’emploieront à pratiquer au sein du 
foyer les vertus familiales, la pratique de l'é- 


. Conomi£ et de l’énargne. Ts verront à confier 


à leurs enfants, dés leur bas âge, des occupa- 
tions particulières, 


Ts sauront les intéresser en leur faisant 


connaître le pourquoi des choses, en les ren- 
.Seignant sur les divers phénomènes qui les 
entourent, en les dotants d’une: culture, c'est 
à-dire d'un amour. prenne des choses de 


Ë ” RTE RS A RE EE OR PE UP REC EEE 


: par nos OS E voisins. : 


la terre.et par là, en leur faisant goûter le 
travail qu'ils feront. Il est impossible de s’at- 


tacher à une besogne à moins de l'aimer réel-. 
lement, d'y mettre ün peu de sa personne, de 
son génie. C'est pourquoi les arts et métiers 


domestiques doivent faire partie intégrante 
de l'agriculture mode-de-vie. S'il est néces- 
saires de réaliser un certain montant d’ar- 
gent comptant pour faire honneur à ses obli- 
gations, il ne faut quand même pas faire de 
l'argent un but, créer chez les enfants l’ap- 
pât du gain, l'ambition déraisonnée du mieux- 
être. Les parents prêcheront par l'exemple, 
ils enseigneront à leurs enfants le sens réel 
de la vie qui consiste d'abord dans la conti- 
nuation de l'oeuvre du Créateur, dans l'admi- 
ration et la préservation des biens terres- 
tres. C.-E. Couture. 


Une opinion anglo-canadienne sur 
Pimmigration 


Le Droit.-—-I ne faudrait pas croire que 
l'opposition à l'immigration se manifeste 
uniquement dans les milieux canadiens- 
français. Depuis plusieurs mois, les organes 
de l'Association des Canadiens de naissance, 
dont la majorité des membres est de langue 
anglaise, réfutent. avec soin les divers argu- 
ments présentés par les partisans de l’im- 
migration. Des députés anglo-canadiens ont 
tenu, sur cette même question, des propos 
très sensés, et plusieurs journaux de langue 
anglaise ont déclaré qu'il est imprudent de 
parler d'immigration à l’heure.actuelle, avant 
même de connaître l'étendue et la gravité 
des problèmes économiques que nous aurons 
à régler au lendemain de la guerre. 

. Dans son édition du 19 février, le “Times” 
de Moncton, NBr., fait remarquer qu'il ne 
sert à rien de spéculer sur le nombre d’habi- 
tants que le Canada pourrait abriter, lorsque 
l'histoire du passé nous apprend que les Etats- 
Unis ont attiré jusqu'ici une partie de l'élite 
de notre population. : 


Trop de gens, peut-être bien intention-. 


nés, passent leur temps à faire de grands 
projets d'immigration et à décrire tout ce 
que le Canada devrait entreprendre pour at- 
tirer de nouveaux citoyens. Ne vaudrait-il 
pas mieux, ajoute le journal de Moncton, 
nous efforcer d'accroître la prospérité de 
notre pays afin que tous les Canadiens puis- 
sent y vivre convenablement et ne soient 
pas tentés d'aller chercher fortune ailleurs? 
Inquiétons-nous moins des étrangers et pré- 
occupons-nous davantage de notre propre 
sort, de celui de nos enfants et des généra- 
tions futures. Ch.G. 


Les allocations familiales et les 
familles nombreuses 


Le Droit—M. James Sinclair député li- 
béral de Vancouver-nord et officier de l’avia- 
tion, s’est élevé, à la Chambre des communes, 
contre ceux qui prétendent que la politique 
d’allocations familiales ne profitera qu'aux 
Canadiens français, qu’elle est un stratagè- 
me pour gagner des votes dans la province de 
Québec et pour encourager la natalité chez 
les Canadiens français, au détriment des au- 
tres groupes de la population. L'institution 
des allocations familiales est une heureuse 
initiative qui devrait aider toutes les famil- 
les canadiennes, quelle que soit leur origine 
ethnique. On ne devrait pas reprocher aux 
Canadiens français d’avoir des familles nom- 
breuses; ce sont plutôt les familles qui ont 
peu d'enfants qui devraient être l’objet de 
nos critiques. Un programme de natalité au 
Canada vaudrait beaucoup mieux, à ajouté 
M. Sinclair, que tout projet d'immigration, 
massive ou sélective. 

Nous espérons que, lorsque la question 
des allocations familiales sera discutée à son 
mérite, les députés de langue anglaise, com- 
me ceux de langue française, tiendront à dé- 
fendre les droits de la famille chrétienne, de 
la famille normale, c’est-à-dire nombreuse. 

Ch. G. 


Notre publicité à l'étranger 


Le Devoir—M. Wiiliam-F. Reid, de Cal- 
gary, président de la Chambre de Commerce 
des jeunes du Canada (Canadian Junior 
Chamber of Commerce), était de passage à 
Montréal ces jours derniers, à la suite d'une 
tournée de dix jours aux Etats-Unis. 

Il est revenu de New-York, de Washing- 
ton, de Boston, Ge Minneapolis, avec une fou- 
le de notes qui feraient le sujet d’une fort in- 
téressante série de. conférences. 

M. Reid a été recu à déjeuner par un 
groupe de jeunes hommes d’affaires de Mont- 
réal et il n'a pas manqué de faire certaines 
révélations édifiantes sur le travail de notre 
service de propagande aux Etats-Unis. 

A Minneapolis, dit M. Reid, j'ai causé 
pendant plus d’une heure avec le maire de la 
ville, qui semblait fort heureux de se rensei- 
gner sur le Canada. 

La “nouvelle” qui a le plus surpris ce bra- 
ve homme de maire, selon M. Reid, ce fut 
d'apprendre que d’authentiques Canadiens se 
battent en Italie, Cet homme était convaincu 
qu'il n'y avait que des Anglais et des Améri- 
cains dans la péninsule italienne et il n’était 
pas loin de croire que les Canadiens se con- 
tentaient de faire la bombe en Grande-Bre- : 
tagne. 

Après trois années de participation. : 
c'est encourageant. 

A Washington, M. Reid voulut envoyer 
un télégramme à Ottawa. Il se présente alors 
au guichet, dicte son message et donne cette : 
adresse: Ottawa, Canada. 

“Ottawa, lui demande la jeune: fille, est- 
ce une ville‘ou une province?” “C'est pour. 
2. comme. votre Washington”, répond. M. 

ei 

L'opératrice ne fut. nullement convaincue 


Len de 4 
et-clle Sffirné que ïc:télécramime ñe se ren 


drait jamais avec la seule mention: “Ottawa”. 


‘Le président dé la Chambre. de’ Commerce des 


jeunes du Canada dut se- résoudre” : “ajouter 
“Ontario”. 


Que c’est. agréable d'être ainsi connus : 


Pierre Laporte: 


nn 


Survivance 


# 


Le “Centre Français” 


Texte de la causerie de .l’'Hon. L. 
Maynard, au poste CKUA, sous les 
auspices de la Société d’Enseigneé 
ment Postscolaire. 


Dans une causerie donnée à Radio- 
Canada le 5 décembre 1942, intitulée 
“La Coopération Facteur de Survivance 
Française”, le Révérend Père Georges 
Henri Lévesque, OP. Président du 
Conseil de la Coopération de la Pro- 
vince de Québec et Directeur de l'Ecole 
des Sciences Sociales de l'Université 
Laval, déclarait que la Coopération est 
un puissant facteur de Survivance 


observer, dit le Père Lévesque, que 
“pour survivre un peuple a besoin de 
prospérité, de liberté, de solidarité et 
de personnalité”. RE 

En ce qui concerne la question de 
personnalité le Père Lévesque nous dit 
que “sans elle un peuple ne peut s’im- 
poser aux autres et se faire respecter. 
Plus les individus qui composent un 
peuple se préoccupent de développer 
leurs capacités et leur fierté person- 
nelle, de devenir des caractères, d’ac- 
quérir des connaissances, plus ce peu- 
ple à des chances de survivre et de sur- 
vivre triomphalement”. 

Enfin, le Père Lévesque nous dit que 
“la coopération est merveilleusement 
outillée pour assurer à notre peuple ces 
quatre grands moyens précieux de sur- 
AVANCE < 

Se faire respecter 
Je commence cette causerie ce soir 


par ces paroles du Père Lévesque, par- | 


ce qu'elles expriment si bien un des 
principaux facteurs de notre Survivan- 
ce comme. Canadiens Français, la ca- 
pacité de se faire respecter. En effet 
nous survivrons comme groupe, nous 
serons considérés comme groupe, nous 
exercerons de l'influence comme grou- 
pe, en autant que nous nous ferons 
connaitre et respecter. Lorsque le jour 
viendra où nous perdrons notre fierté 
nationale, ce jour-là nous cesserons 
d'exister comme groupe ethnique dans 
la province, | 

Le meilleur moyen de développer no- 


le développement de l'esprit de solida- 
rité, l'esprit d'union, l'esprit de coopé- 
ration. Nous avons tenté certains ef- 
forts dans ce sens dans le passé, mais 
nous pourrions en faire encore beau- 
coup plus. Ce soir je voudrais vous en- 
tretenir d’un projet de coopération qui 
nous permettrait d’unir-nos bonnes vo- 
lontés de même que ‘nos forces écono- 
miques et contribuer à nous faire con- 
naitre et respecter par les autres grou- 
pes dans la Province. 


Le bon travail de l’'A.C.F.A. 

En 1926 on formait dans la province 
{lAssociation Canadienne Française de 
l'Alberta. Pendant presque 20 ans cette 
association à parlé au nom des Cana- 
diens Français de la Province et a tra- 
vaillé pour le maintien des droits des 
minorités. Nous ne pouvons trop louan- 
ger le bon travail de l'Association. Le 
fait que cette organisation existe, con- 
stitue déjà un grand facteur, pour nous 
faire reconnaître et respecter dans la 
province. 

Lorsque l’on fondait l'Association on 
parlait en même temps d’avoir un Cen- 
tre National dans la Province, qui ser- 
virait de centre de rassemblement pour 
les Canadiens Français lorsqu'ils vien- 
draient dans la Capitale de la Provin- 
cæe, centre où nous pourrions tenir nos 
assemblées, nos conventions, nos con- 
certs, nos soirées, nos réunions. Malgré 
beaucoup de bonne volonté, depuis 1926 
on n'a jamais réussi à obtenir note cen- 
tre national, notre centre français, no- 
tre centre à nous, dans la ville d'Ed- 
monton. D'autres nationalités, d'autres 
groupes ont réussi à construire un cen- 
tre qui ee de monument à leur dé- 
vouement, à leur initiative, à leur fier- 
té, et à leur détermination de mainte- 
nir leurs traditions: pourquoi pas nous? 

Projet d'un Centre Français 

Il y a un mois, on à soumis à l'exé- 
cutif de l'A.CF.A. un projet qui nous 
permettrait d'obtenir avec le temps un 
centre national, un centre français, 
dans la ville d'Edmonton. L'exécutif de 
l'A.C.F.A. toujours désireux d'avancer 
tout projet à 
à formé un comité pour étudier ce pro- 
jet avec l'autorisation de le lancer, si 
le comité jugeait le projet réalisable, 


& finalement décidé’ d'organiser le projet 
sous forme de coopérative. Dimanche le 
6 février on tenait une assemblée des j 


Française. A cette fin commençons par 


tre personnalité nationale, c’est bien par. 


Canadiens Français dans la ville d'Ed- 
monton, afin d'organiser. officiellement 
cette coopérative. L'enthousiasme de 
tous ceux qui étaient présents à l'as- 
semblée garantissait déja le succès du 
projet. 

L'organisation 

La construction d’une salle demande 
nécessairement des fonds. Or nous n’a- 
vons pas de fonds par conséquent avant 
de pouvoir commencer à construire, il 
nous faut prélever des fonds. On 2 donc 
décidé de demander à tous ceux qui 
désiraient appartenir à cette coopéra- 
tive pour la construction d’une salle, 
d'acheter une part par mois dans la 
coopérative pour une période de 3 ans. 
Le coût de chaque action est $400, ce 
qui constitue à peu près un versement 
d'une piastre par semaine, $400 par 
mois ou $144.00 pour les trois ans. 

Si un membre de la coopérative n’a- 
chète moins que douze parts dans les 
trois ans, c’est signe qu'il n'est pas 
très intéressé au projet de la coopéra- 
tive, et par conséquent il cesse d'être 
membre et tout l'argent versé pour l’a- 
chat d'actions devient la propriété de 
la coopérative. 

Si un membre cependant achète äou- 
ze parts ou plus pendant la période de 
trois ans, il reste membre de la coopé- 
rative mais n’a pas le droit de vote ni 
de participer aux profits de la coopé- 
rative tant qu’il n'aura pas payé pour 
ses 36 actions. 

Décision finale 

Entre le ler mars et le ier juillet 
1947 on doit tenir une assemblée de 
tous ceux qui ont acheté des actions 
dans l'association afin de déterminer si 
on doit continuer avec le projet ou 
l’'abandonner complètement. 

À. cétte assemblée les membres de la 
coopérative doivent décider trois cho- 
ses: Premièrement, si nous n'avons pas 
suffisamment d'argent en main pour 
la construction de notre salle; on peut 
s'engager à continuer notre souscrip- 
tion pour encore un an, deux ans ou 
trois ans au plus. Deuxièmement, au 
lieu de construire une salle, les mem- 
bres peuvent décider de construire ou 
d'achcter une autre propriété qui pour- 
rait bénéficier les membres, mais pour 
changer ce projet de la salle à un autre 
projet, il faut le consentement des 
deux tiers des membres présents à l’as- 
semblée. Troisièmement, les membres 
peuvent décider d'abandonner le pro- 


MERCREDI LE 1 MARS 1944. 


recteurs élus temporairement sont: Lu- |tiemment toutes.nos peines. Les Ans. 


cien Maynard, président, M. le Docteur |tres sur le Thabor ne regrettent pas : 


Mousseau, vice-président, M. Favoact : sans doute la peine qu'ils se sont don- 
Paul-Emile Poirier, secrétaire-trésorier, née pour y monter avec le Sauveur 


M. Rosaire Racette, de St-Paul, M. 
Louis Normandeau, M. C.-E. Gariépy | 
et M. Donat Baril Ces directeurs doi- 
vent s'occuper du travail préliminaire 
et lancer le mouvement à travers Ia 
province. Au mois d’avril on doit avoir 
une assemblée de tous les membres qui 
auront souscrit jusqu’à cette date afin 
d'élire les directeurs pour l’année. L'or- 
ganisation est donc lancée et nous fai- 
sons «appel à tous nos compatriotes de 
bonne volonté de donner leur’appui à 
cette oeuvre. I1 nous faut 200 membres 
dans la province. Nous les voulons a-. 
vant l'assemblée du mois d'avril, afin 
qu’ils puissent participer à l'assemblée 
générale du mois d'avril. En terminant, 
Mesdames et Messieurs, permettez-moi 
de vous rappeler qu'on à souvent en- 
tendu dire que les Canadiens Français 
n'étaient pas capables de se tenir en- 


(suite à la page 3) | 


Le Saint Evangile 


Le 2ème dimanche de carême | 


(S. Matthieu, chap. XVII V. 1 à 9.) 


En ce temps-là, Jésus prit avec lui 
Pierre, Jacques et Jean son frère, les 
conduisit à l'écart sur une haute mon- 
tagne, et fut transfiguré en leur pré- 
sence: son visage devint brillant com- 
me le soleil, et ses vêtements blancs 
comme la neige. En même temps ils 
virent paraître Moïse et Elie, qui s’en- 
tretenaient avec lui. Alors Pierre dit 
à Jésus: Seigneur, nous sommes bien 
ici; voulez-vous que nous y dressions 
trois tentes, une pour vous, une pour 
Moïse, et une pour Elie? Comme il 
parlait encore, une nuée lumineuse 
les couvrit, et il en sortit une voix 
qui dit: Celui-ci est mon Fils bien-ai- 
mé, en qui j’ai mis toutes mes complai- 
sances; écoutez-le. A ces paroles, les 
disciples tombèrent le visage contre 
terre, et furent saisis d’une grande 
frayeur. Mais Jésus, s’approchant, les 
toucha et leur dit: Levez-vous et ne 
craignez point. Levant alors les veux, 
ils ne virent plus que Jésus seul, Com- 


me ils descendaient de Ia: Dane 


il leur dit: Ne parlez à personne de ce 
que vous venez de voir, jusqu’à ce que 


le Fils de l’homme soit ressuscité 
d’entre les morts. 
REFLEXIONS 


Jésus-Christ conduit ses disciples à 


1n0S Corps 


Ils reconnaissent, au contraire, qu'il 
leur a fait une grâce signalé en les y 


conduisant avec lui. Telle est la Loi 


que Jésus-Christ a établie, et qu'il ne 
cesse de nous enseigner Par ses pré. 
ceptes et ses exemples. Ecoutons-le, 

puisqu'il est le Fils bien-aimé du Ps. 
re et la source de la vraie sagesse, 
N'écoutons que lui en son Eglise, N'. 

coutons ni le monde, ni le démon, ni 
les passions ni quelque créature que ce 
soit, au préjudice de l’obéissance qui 
lui est due. Parlez-nous, ô Jésus, par 
vos ministres et par votre Evangile 
Faites que nous vous écoutions tou. 
jours, que nous croyions fermement à 
ce que vous avez enseigné, et que nous 
pratiquions fidèlément ce que vous 2. 
vez ordonné. Faïites-enfin que nous 
vivions purs et sans tache dans l'at- 
tente du jour où vous transformerez 
mortels pour les rendre 
semblables à votre corps, glorieux, et 
leur donner part à cette félicité des 
élus dont vous faites éclater aujourd”. 
hui quelques traits dans Votre trans. 
figuration. ‘ 


rs 


Notre Régulateur : 


: LIMITED 
Ë£ Entrepreneurs de pompes 
funèbres et embaumeurs 


À Tél. 22222  10007-109e rue È 
jet complètement, et dans ce Cas tout Jécart sur une haute montagne, afin | Bosc Lo _ 
l'argent souscrit par les membres, y ldy prier plus tranquillement. C’est 
compris l'argent souscrit par ceux qui {Gurant la prière qu’il se transfigure, 
ont acheté moins de 12 parts sera remis |Lurce que c’est du commerce intime 


Faisons commissions. Portons val- 


à l'avantage des Canadiens | 


iavec intérêt au taux courant payé par 
les banques. 

Cette Co-opérative est incorporée 
sous la loi provinciale du Alberta Co- 
operative Association’s Act. Elle est or- 
ganisée sur les principes des coopéra- 
tives, sous tout rapport, y compris le 
principe: un membre, un vote. Les 
parts des membres peuvent être ven- 
âues comme dans toute autre coopéra- 
tive. L'añministration des affaires de la 
coopérative sera sous le contrôle du 
Département des coopératives du gou- 
vernement provincial. 


Le Centre Français est lancé 
A l'assemblée du 6 février, une tren- 
taine de personnes bdnt déjà donné 
leur adhésion au projet. Les sept di- 


MEILLEUR PAIN 
MEILLEURS 
GATEAUX 


ACHETEZ AVEC 
CONFIANCE 


CHEZ 


Lion { 


‘106e: rue et 104e ave. 


Après avoir élargi ces cadres, le comité 
sn 
“Jess 


ISSES - — ACCUMUEATEURS 


| Edmonton. 
| Compagnie. albertaine avec contrôle en. Alberta. : 


- FOR — HUILES LUBRIFIANTES 


qu’il avait avec Dieu, son Père, que 
lui venait toute sa gloire. Son visage 
brille comme le soleil, ses vêtements 


ge, et ses disciples sont ravis à la vue 
d’un si beau spectacle, image de celui 
dont nous jouirons au ciel, où nous 
contemplerons non seulement les 
splendeurs de la sainte humanité de 
Jésus-Christ, mais les richesses même 
de la Divinité dans leur magnificence 
et leur éclat. Tout ce qui peut nous ê- 
tre accordé en ette vie n’est rien en 
comparaison de ce bonheur. Ani 
mons-nous par l'espérance à soutenir 
tous les travaux. et à supporter pa- 


Dr L.-0. BEAUCHEMIN 
Médecin et Chirurgien 
207-06, Edifice du Grain Exchange 
Calgary Alberta 


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. de Montréal, Edmonton 
Téls:: bureau 24689; résidence 84415 


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Dr E. BOISSONNEAULT 
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Docteur en chirurgie dentaire 
230, Edifice Birks, angle 104e rue 
; et Jasper 

Tél. bureau 25838; 


Spécialité: examen des yeux, trai- |’ 
tement de la vue. Ajustement 


de verres. 
303, édifice Tegler 
Tél. 27463; rés. 26587, Edmonteñ 


Dr A. O’NEILL 
Dentiste 


307, Immeuble Meleod 
Tél. . 81717; 


3. ERLANGER 
| 
| 
| 


Bilingue || 
bureau 2441 |: 


Avocat : 
Mühner, Steer, Poirier, Martland & i 
Bowker — Edifice Banque Royale | 


AVE JASPER EDMONTON : 
————" “ 


. Dr L.-P. MOUSSEAU 
.. MD, L.M.C.C. 
Médecin et Chirurgien : 

Bureau 526. et 527, Edifice Test: 

Rés. 9710 - 108e rue Tél. 22453 
——", 


Ce 


Dr Charles. LEFEBVRÉ 
:…. BAMD, LMCC. 
MEDECIN 


“Bureau: 595, Edifice Tegler. 
Tél. bureau 21645. : Rés. 878 
: “Edmonton, Alta. 


| | PAUL, POIRIER, 


RTS TEEN EME PORTE Tree 


Dre 


SR 


mA 


RARE D CENTS RES 


Rés. 821 | 


: MERCREDI LE 1 MARS 1944. 


gociété d’Eriséignement Postscolaire | 


La coopération elle marche | 


Causerie de M. Maurice CRE 
devant les membres de La Familiale. 


Dans cette païtie de sa conférence 
j fait voir les résultats merveilleux |; 
obtenus par les coopératives de tous 
genres, et comment le régime coopéra- 
tif s'adapte à toùtes les activités hu- 
maines. : 

Lisez plutôt, voyez et comprenez. 

Les coopératives d’habitation et de 
crédit à l'habitation ont procuré des 
logements à 8,500,000 familles. Les 
coopératives anglaises ont assuré le 
logement à 325,000 de leurs'membres 
tout en payant quelque $208,000,000 
de salaires. Les 9,000, 000 de coopéra-| 
teurs anglais ont accumulé une fortu- 

ne collective de $750,000.00; elles gè- 
rent environ 150 usines et entrepôts, 
notamment les plus grandes minote- 
ries du royaume, des fabriques de con- 
serves, des manufactures de chaussu- 
res, de tissage. de bicyclettes, de pia- 
nos, de camions, des plantations de 
thé aux Indes, des palmeraies en A- 
frique pour leurs savons. 

En Suède, les coopératives de con- 
sommation ont su renverser.une dizai- 
ne de prix de monopoles. Par exemple 
l'usine de monopoles. Par exemple 
l'usine d’ampoules électriques a vain- 
« le cartel international qui domine 
toute l’Europe. Elle a forcé le mono- 
pole à couper ses prix de moitié sur 
certains articles; elle a ainsi fait éco- 
nomiser à la population, dès la: pre- 
mière année d'opération de fondation, 
le double du coût de construction de 


te d'année en année. 

Les coopératives suédoises ont rem- 
porté des succès analogues contre les 
monopoles des’ chaussures en caout- 
choue, de la margarine, de la farine, 
des flocons d'avoine, des superphos- 
phates, de la soie artificielle, etc. 
Dans tous les cas on a non seulement 
fait baisser les prix, mais la baisse 
des prix a amené une augmentation 
de la vente des produits, ce qui a pro- 
voqué une augmeñtation du nombre 
des travailleurs dans ces industries. 

M. Colombain a signalé encore des 
résultats obtenus par les coopératives 


L'office du Mercredi des Cendres eut 
lieu à 10.30 hrs. pour permettre aux 
termiers éloignés d'être présents. ls y 
vinrent en bon nombre et plusieurs 
personnes firent la sainte communion. 
C'est une manière chrétienne de com- 
mencer le Carême et de revivre prati- 
quement cette parole: “Souviens-toi, Ô 
homme, que tu es poussière et que tu 
retourneras en poussière”. Ce fut dai- 
leurs le texte que notre curé développe. 
à la Grand'messe. 

Le soir, il y eut assemblée pour la 
fondation de la Caisse populaire de 


— 


Guy. Nous avions comme conférencier | 


M. Laurent Hébert, nommé par le 
Gouvernement de l'Alberta pour aider 
à l'organisation de ces caisses. Les pa- 
roissiens présents en assez bon nombre 
profitèrent de ses sages et judicieux 
avis. Après délibération, on décida, à 
Punanimité, la fondation immédiate de 
la Caisse, on prépara les documents 
nécessaires pour obtenir la charte, les 
signatures requises furent données avec 
empressement; plusieurs payèrent leur 
taxe d'entrée immédiatement ainsi que 
Yachat d'une part. La prochaine assem- 
blée de notre caisse populaire aura lieu 


le ler vendredi du mois, le 3 mars, au. 


soir. La prochaine assemblée sera très 
importante car il s'agira de nommer 
les officiers. Notre Curé a été nommé, 
après élection, comme FEURRE pro- 
tempore, 

e % % 

Vendredi après-midi, le 25, notre Cu- 
ré assistait À l'assemblée de la Coopé- 
rative de consommation de Donnelly, 
à titre de membre. L'assemblée eut 
tieu à la salle de billard. Le courrier de 
Donnelly nous donnera un résumé de 
cette assemblée. | 

ee + * 

Les automobiles continuent de rouler 
malgré la neige tombée récemment. 
Cette neige aide DEREURE les ÉRRTe 
royages. 

& Ed * FA 


“Nous sympathisons tous avec M. Del- |? 
phis Brulotte. qui devra probablement 


subir l’amputation de deux doigts né- 
cessitée par l'accident surveñu cés jours 
derniers au. chantier de M. Ernest Bru- 
lotte. | 

: _. + % 


La Paroisse de Guy offre ses sym- 


pathies à Mme Oswald Gervais, an- 
cienne ménagère ‘du: presbytère, à à loc- 
casion de 18 moït dé sa. fille, ‘Mme E. 
Gallant de “Faust. 
: # & 
Encore. un. don: ‘&e: $2.00 reçu de 
Donnelly de 14 port d'une personne 


qui n'a pû répondre. à notre invitation 
pôur notre bingo äu:13 février eu soir. : 


Cordial merci à. ce coopérateur. 


‘Le client. — ‘ Pqurquoi, 


pant les : éheveux, : mé: racontez-vous |. 
de ces. histoires à: aire dresser | les | 


mieux comme ça 


la fabrique. Et cela a continué : 


aux Etats-Unis, en Asie. Au Dane- 
mark, elles ont profité d’une inven- 
tion pour faire passer le pays d’une 
production de céréales compromise 
à une production laitière qui a fait é- 
chapper le pays à un .désastre. Le 
conférencier a cité quelques chiffres 
sur le pourcentage de production que 
la coopération contrôle dans certains 
domaines à travers le monde. Pour les | 
produits les plus variés les coopéra- 
tives de production dépassent souvent 
a moitié du total dans maiïnts pays. 
Aux Etats-Unis, en Argentine, et dans 
plusieurs ‘autres pays, ce sont telles 
qui ont assuré l'électrification rurale. 


M. Colombain a terminé par quel- 
ques considérations sur le rôle que la 
coopération pourra jouer dans la ré- 
habilitation de l'économie RES 
après la guerre... | 

Chacun peut le constater, “ie 
teurs et consommateurs du Québec 
sont dans la bonne voie quand ils or- 
ganisent des coopératives. : | 

Mais qu’ils y mettent de la pruden- 
ce, de Ia charité, de l'honnêteté, de 
l'étude encore, de l'étude toujours. 

L’ignorance et le crédit de consom- 
mation sont les deux BAM ennemis 
de la coopération. 

Qu'on ne les laisse jamais s’instal- 
ler dans la place. Ils la tueront. 

. Louis ARENAU 


PLAMONDON 


Une partie de cartes et bingo pour 
l'église eut lieu le 20 courant chez M. 
et Mme Emile Richard... Malgré le 
mauvais temps, il s'y rendit beau- 
coup de monde. Les gagnants des 
prix divers furent Walter Gauthier, 
Noé Bourassa, Albert Richard, Thérè- 
se Richard, mesdames Martin Schaub 
et Léo Schaub, M. Thomas Schaub, et, 
pas le moindre, Paul Emile Richard. 
Comme c'était dimanche gras, un plan- 
tureux goûter fut servi. 

+ + 

Paui Bossé, K.C.A.F. est venu de 
Brandon en congé chez ses parents 
M. et Mme Adolphe Bossé. Il ira d'ici 
à MacDonald, Manitoba, pour conti- 
nuer son cours de bombardier et cano- 
nier aérien. Paul a surtout l'ambition 
de devenir pilote. 

Joseph; fils de M. Antoine Ferriè- 
re, et prisonnier de guerre belge en 
Aïlemagne, donne quelques nouvelles. 
La Croix-Rouge locale s'y intéresse, 
mais les communications sont telle- 
ment longues et difficiles. 

ke % * 

Roland Piquette s’est acheté un 
tracteur neuf Allis-Chalmers. Ro- 
land a fait l'acquisition des terres 
de feu Albert Chévigny. 

M. Romuald Fortier vient passer 
quelques mois par ici. Plusieurs dé- 
sirent les services de cet ancien con- 
citoyen. ‘ 


Office du Tourisme de Québec 


Croisières du “Richelieu” au 
Saguenay 


Lé vapeur Richelieu, de ja Canada 
Steamship Lines, reprendra ses croi- 
sières au Saguenay le 26 juin prochain 
et fera un voyage par semaine jus- 
qu'au 19 septembre suivant. 

Le luxueux navire quitte ‘Montréal 
chaque lundi matin, descend le fleuve 
| Saint-Laurent et remonte le. Sague- 
snay jusqu’à Chicoutimi,. puis rentre à 
Montréal le samedi soir, après avoir 
Es escale.en route à Québec, à Poin- 
té-au-Pic et à Tadoussac. 

Ce voyage constitue l’une des plus 
agréables excursions que l’on puisse 
faire à l'heure actuelle, et il est très 
populaire. L'an dernier, toutes les 
£abines ont été occupées. à chacune 
des croisières, et il est probable qu’il 
en sera de même cette année. 


Les voyages ‘quotidiens ‘au Sague- 
nay, entre Montréal, Québec .et ‘Ba- 
gotville, commenceront vers- -le 19 
juin. 


Au musée de la province : 


Le Musée de la province de Québec 
demeure un dés grands attraits de la 


capitale - provinciale, comme ‘l’établis- 


sent les statistiques publiées .récem- 
ment par le conservateur. En effét, 90,- 
176 visiteurs y sont allés en 1943, soit 


7,000 de plus qué ‘l’année précédente. 
On: attribue: cette augmentation con- 


sidérable en grandd partie:à l'intérêt 


des expositions qui y ont été organi- 
sées, en particulier les expositions Co- 


verdale, d'Art polonais,’ ‘René. ‘Richard 


Tudor-Hart, . Ecole : des : Beaux-Arts, | 


riadienre. un. is 


‘De. nombreux lt dont à étude 


pour. Ja présente année et.ne manque- 
miiténuse 


‘ront: pas d'attirer, encore ns visitou 


au musée. : 


| Exposition: “aitisanele à Valleyfield | 


nes de Valleÿfield crganiséra : ‘aüu'COUTS 
de: Vété. pocais ‘un e. importante ex 


"raux: 


M. et Mme Hector Boissonnault et fa- 


‘[cole des Beaux-Arts de Montréal. RS NC TE 
F .. : "ET, crois-moi, je donnerai moi aussi. J'ai 


été soigné par ses gardes-malades. J'ai 
connu des copains qui ont été arrachés à la 
mort, sur les champs de bataille, grâce au 
sérum sanguin de la Croix-Rouge. J'ai causé 
avec'des prisonniers de guerre qui ‘seraient 
morts de faim sans les.colis de vivres de la 


LA CROUX-ROUGE 


a besoin de 


‘10, 000,600 


“iamédiatement | 


Rita Mount et Académie Royale ce 1 


TU nit ‘graiutiément,: sur demande, ass 


-La Chambre de: Commerce des. Jeu- général, Office: du: Tourisme et dela: 


La : Survivance 


Neutralité espagnole LOS ANGELES 


:—— | Les incapables 


Londres. — Le ministère des affai 
res étrangères Anthony Eden, a an- 
noncé que la Grande-Bretagne et les 
Etats-Unis ont présenté à l'Espagne 
toute une série de demandes pour l’a- 
mener à observer plus strictement 
la neutralité. Il a ajouté que “des 
négociations se. poursuivent actuelle- 
ment à Madrid”. 


S’ii y a les habiles, il y a aussi les 
imbéciles, les bons-à-rien, qui re sa- 
vent rien faire ‘et le font bien, de ces 
gens, doués d’une immense incapaci- 
té, possédant encore moins d’habilité 
que nous nous l’étions imaginé. Des 
merveilles! des merveilles de stupidi- 
té! Des gens qui sont des nullitées, 


2 [A : sujets. Tout est au-dessus d’eux;! 
se t infé toutes leurs ch 
d l'âge de 19 ans ils sont inférieurs à toutes leurs char- 


sans importance. Ils débordent d'inu- 


tilités; leurs tours ne méritent aucun 


Morinville—Le jeudi 24 février der- | instant d'attention; n'étant que des àâ-! 
nier, ont'eu lieu à Morinviile, les fu-'neries. Le idindré accomplissement 


ges, et ne s'intéressent qu'aux choses ! 


L'Association … 


(suite de la page 2) 


tre eux et de s’unir dans un groupe de 
coopération. Les unités économiques 


fondées dans ia Province de Québec | 


ont très bien démontré que nous pou- 
vions bien unir nos forces économiques. 
Je suis convaincu que les Canadiens 
Français de l'Alberta peuvent s'unir et 
travailler la main dans la main aussi 


| bien que n'importe quelle autre natio- 


3 r» r. [des obscurités, ne subsistant que de 
Mme Abbe, déc édée UE des zéros, des dessous, | 


nalité. Rappelons les paroles du Père 
i Lévesque: “C'est par l'union de nos for- 


|ces, le travail en commun dans la co- 


opération que nous trouverons un des 
plus puissants facteurs de Survivance 
Française. 
L'Atberta n’est pas cohnue 
Au mois d'avril l’an dernier Eugène 


nérailles de Mademe Marie L'Abbé, | demande toute leur attention; la moin- | Bussière, Secrétaire du Conseil Supé- 
décédée à-l'âge de 73 ans. Le service | dre besogne les met au haut de leur |rieur de la coopération de la Province 
fuñébre fut chanté par Mônseigneur | pouvoir, au haut de leur butte. Peu |de Québec dans une causerie à Radio- 
M. Pilon, assisté de M. l'abbé B. Mar- | d’or sort de leur mine; peu d’eau sort | Canada intitulée “La Coopération et les 
chand, curé de Picardville, comme dia-|de leur pompe. Leurs oeufs ne se [minorités françaises du Canada” énu- 
cre, et de M. l'abbé E. Tessier, curé | vendent pas Cher. Leur petit bateau ne |mérait les entreprises coopératives des 


de Legal, comme sous-diacre. Au cours; va pas loin, où il ne revient jamais, | 


de la cérémonie, Jé chant “Entendez- | renversé par le moindre vent. Leur ar- 
vous, âmes fidèles” fut rendu par M.|bre ne produit pas; s’il donne ombra- 
Louis Dussault, de Vimy, un de ses ge, ce n’est pas par sa faute, c’est 
petits-fils. qu’il ne pourrait faire autrement. 


: _— . . Ces gens incapables restent poires 
EN six des petits-| tes. aucun soleil ne pourrait les 

MM. Emile Dus- ymûrir. Ils ont plutôt la substance du 
sault, Louis Dussault, Eugène Breault, | 


trou que celle du baigne. Mauvais vi- 
Aiphonse Breault, Emile. Comeau et| nt : 5 
Raoul Gibeault. seuts, ils n'abattent jamais le gibier. 


Toujours embêtés, tel oue cette sou- 
offrandes spirituelles et tributs flo-|ris qui mit patte sur sa queue il ne 
pouvait plus avancer. Ce ne sont pas 
Félix, Marie et famille; Fabiola et |°U* qui ont nombre d’envieux. Oh! ils 
Madonna; Uldéric, Doria et famille; 'possédaient autant de talents qu'il 
Frank, Annie et famille; Alice et E- leur en manque! 
meric; Alphonse, Lilliane et famille; 
Georgie; M. et Mme Hector Brosseau ù 
de St-Paul: Dr et Mme J.-P. Decosse | 
de St-Paul; M. et Mme Armand Cha-| Encouragez la Survivance 
lifoux: M. et Mme Omer St-Germain; ; 
Mme A.-A. Fergusson; Mme P. Mai- quand vous avez des 
sonneuve de Donnelly; Mme Roch de travaux. 
Tonnancourt;: M. Gustave de Tonnan- 
court; M. et Mme Romuald de Ton- 
nancourt: M. et Mme A. Langlois de 
Edmonton; M. et Mme P. Villeneuve 
d'Edmonton; Anna, Ida, , Emile Co- 
meau; Mme Edmond L'Abbé de Van- 
couver; Mme Hormidas Boissonnault; 


KR. Thibaudeau. 


mille: Colin et Anna; M. et Mme J. 
Bokenfohr: M. et Mme P. Hettinger; 
M. et Mme Mattie Hettinger; M. et 
Mme ‘William Beaupré; M. et Mme 
Wilfrid Beaupré;: M. ‘€. Maisonneuve; 
M. et Mme J. Shaeffer: M. et Mme 
Louis Turgeon; Mme Clara Ecker; M. 
et Mme Alphonse Caron; M. et Mme 
Elphège Bélanger; M. et ‘Mme R. Ro- 
bert; M. et Mme Eugène Cournoyer; 


Mme Aristide Riopel. - di du 
Elle laisse pour pleurer sa perte, un 


fils, Uldéric, de Vimy, et huit filles: 
Mme Félix .Comeau de Villeneuve; 
Mme Edmond Comeau de Victoria, B. 
C.; Mme Frank Dussault de Vimy; 
Mme Napoléon Breault de Picardvil- 
le; Mme Lucien Rivest de Picardville;, 
Mme Alphonse Gibeault; Mme Arburt 
Malin de Victoria, B.C.; Mme Léon 
Gibeault de St-Paul. 


M. Albert Trottier, de Morinville, 
avait la direction des funérailles. 


position de produits de nos arts pay- 
sans. 

C’est là l’application d’une décision 
récente du comité exécutif de la Fé- 
dération des Chambres de Commerce 
des Jeunes, en vertu de laquelle une 
exposition d'artisanat sera organisée’ 
chaque année dans l’une ou l’autre des 
villes où se trouvent des Chambres de 
Commerce des Jeunes. En 1942, l’ex- 
position avait eu lieu à Saint-Hyacin- 
the, et en 1943 à Rimouski. En 1944, 
c’est au tour de la Chambre de Com- 
merce.de Valleyfield de mettre en ve- 
dette les arts de chez nous. Déjà un co- 
mité est à l'oeuvre. La date d’ouver- 
ture de cette exposition sera donnée 
plus tard. 


Exposition De Peinture } 
‘Une intéressante exposition de! 
peintures s’est ouverte récemment à 
Québec, au Musée de la province, et 
groupe une cinquantaine de toiles si- 
gnées par, des artistes canadiens- 
français, tous anciens élèves de l’E- : 
Ces tableaux furent: d’abord expo- 
sés à la Galerie des Arts, à Montréal, 
à l’occasion -du 20e anniversaire de 
fondation de. l'Ecole des Beaux-Arts, 
de Montréal. Ts furent. ensuite eXpo- 
sés à la Galerie Nationale, à Ottawa. 
l'Après l’éxposition au musée : de la 
province, qui.se ‘terminera le 27 fé- 
vrier, les toiles seront envoyées à To- 
ronto, pour être monñtrées dans. cette | 
villé et dans plusieurs autres de la 
province ‘d’Ontario. 
Notons aué la plunart des ‘artistes 
qui ont peint ces tableaux sont” au-: 
: jourd’hui nee aux Ecoles ‘de 
Bésnx-Arts . Montréal où : de , 
: | Québec.’ É 2. S pale 


L'Office du Tourisme ét de ia Pu- 
 blicité: de la province de Québec four. 


û 


renseignements ; additionnels : swr les 
sujets : ‘cidessus. Ecrivez au. Directeur. 


Publicité, : 
Québec. 


u: x Gou rnement, 


LA CROIX 


| Objectif pose 


#2,250,000 


ST-ALBERT 


Nous remercions M. Damsese Bouvier 
et sa troupe d’Edmonton pour la belle 
soirée qu'ils ont donné dans la salle 
sameüi dernier. 

+ # * 

Avec le beau temps le nombre de vi- 
siteurs au Musée de St-Albert s'accroît. 
La Mission, et ses dépendances sur ia 
colline, est un lieu historique. 'Le mu- 
sée surtout attire beaucoup: de gens 
qui peuvent repasser là l'histoire reli- 
gieuse du ouest canadien dès son début. 

+ % %& 
Nous sommes heureux de savoir M. 


s|Ringuette de retour de l'hôpital. 


Mme Durocher est aussi en bonne 
voie de guérison. 

Allen McDonnel à l'hôpital depuis le 
début de la semaine prend du mieux. 


moyens’ de remplir 
humanitaires. Toute 


Croix-Rouge. Certain que je donnerai. Je 
suis sûr qu'il n'y aura pas un Canadien qui 
ne voudra faire sa part pour soutenir cette 
oeuvre humanitaire”. | 


C'est évidemment en temps de guerre que 
l'oeuvre de la:Croix-Rouge est le plus con- 
sidérable. Elle doit assumer aujourd’hui la : 
plus lourde tâche qui lui ait jamais été 
imposée, et les besoins vont. grandissant. 
Ellé compte sur vous. 


N'attendez’ pas qu'on vous sollicite. Faites 
parvenir . votre souscription à 
‘indiqués ci- -dessous. ue généreux... 


Ju A CROIX DCAOmGE 


Aidez La 


‘PAGE 3 


Croix Rouge 


minorités françaises dns les différen-.servir d'exemple à d'autres, mais à 


tes provinces du Canada. Il repassait 
les oeuvres coopératives du Nouveau 
Brunswick, de la Nouvelle Ecosse, de 
l'Ontario et du Manitoba. Il n’a pas 
pu trouver dans l’Aiberta une coopéra- 
tive Canadienne Française qui avait 
assez d'importance pour être mention- 
née sur le réseau national. 


Mesdames et Messieurs, je ne veux 
pas croire que dans l'Alberta, nous ne 
pouvons pas faire aussi bien, je dirais 
même mieux, que les minorités fran- 
çaises dans les autres provinces. Je 
vous propose d'accepter le défi de M. 
Bussière, Montrons lui, et montrons 
aux autres groupes français du pays 
que l’on ne peut pas ignorer l'Alberta 
et que nous sommes capables nous aus- 
si de nous unir et de coopérer dans un 
projet national. 

L'idée d'une coopérative pour préle- 
ver les fonds nécessaires pour une en- 
treprise quelconque, bien qu'’emprun- 
tée à l’idée des Unités Economiques de 
la Province de Québec, pourrait bien 


condition de bien réussir ici. Nous fai- 
sons donc appel à tous les Canadiens 
d'origine française de bonne volonté 
de nous donner leur adhésion, de de- 
venir membres actifs de l'association 
du Centre Français. Si vous désirez 
une formule d'application ou autres 
renseignements, écrivez au Centre 
Français, Edifice “La Survivance”, Ed- 
monton. 


Pénurie d'hommes 


Londres. — Üne pénurie d'hommes 
force le gouvernement d'Angleterre 
à abolir les ajournements de service 
militaire pour les industries de guer- 
re aux hommes nés depuis 1904, an- 
nonce aujourd'hui le ministère du 
Travail. Lu 

Parmi les industries pour lesquel- 
les les hommes ne pourront plus ob- 
tenir de sursis, nous remarquons la 
construction d’avions. 


ACHETEZ À LA BAY 


@ LE MAGASIN AMI 
DES ECONOMÉS! 


; 


Services de La CROIX-ROUGE 


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ses houtes fonctions 
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Service de renseignements pour 
les prisonniers 

Secours aux soldats 

Secours aux équipages de la 

. marine marchande 

Secours aux sinistrés 

Service de renseignements pour ; 
les civils d 

Instruction des volontaires 

Vivres aux Alliés 

Secours aux civils 

‘Équipement mobile # 


IE 


Seasons 


PAGE 4 , 


Le bazar de Picardville a rapporté un profit 
net de plus.de $3000.009 


$3000.00 net! Voilà ce qui dit assez 
haut le succès extraordinairé de notre 
bazar! Les 20,21et22 février 1944, ces 
trois jours de la grande tombola, font 
maintenant partie du passé, d’un heu- 
reux et inoubliable passé. L'union. des 
coeurs peut et produit, à la vérité, les 
choses les plus a@mirables! La tempë- 
te de neige à l'ouverture du. bazar a 
certes empêché plusieurs bonnes gens 
du dehors de se rendre à Picardville, 
mais-elle.ne fit qu’accroître plus encore 
la ferveur de tous et chacun des pe- 
roissiens. . La. salle du bazar était ra- 
vissante sous ses pavillons chargés à 
déborder des.articles les plus variés et 
des plus précieux. Les décorations mul- 
ticolores et les multiples cartes de bons 


souhaits venus de l'extérieur de toutes: 


formes et aux couleurs diverses appo- 
sées aux murs de la salle encadraient 
la tombola comme dans un riche écrin. 
Le ‘“chesterfield” ainsi que les autres 
prix de la grande rafle avalent été pla- 
cés en. évidence à la partie supérieure 
du théâtre d'où retombait un grand 
drapeau canadien. Et que dire mainte- 
nant de la foule amie qui complétait 
ce splendide décor. Anxieuse de tout 
voir et de contribuer au succès final 
elle se faisait bruyante charmante et 
accueillante aux pavillons si sollici- 
teurs. L'orchestre composé de Madame 
Philisalem Cloutier, de Lucille et Mau- 
rice Fortier de Vimy, sut mettre de l'en- 
train dans l'assistance. 

Jamais auparavant dévouement égal 
avait été surpassé. Les Dames patro- 
nesses ressemblaient à des reines sous 
leurs royaumes de trois jours. Elles 
méritent qu'on signalent leur belle col- 
Jaboration et leurs noms. Les voici: 
Mmes Frédéric E. Lapierre, Napoléon 
L'Heureux, Arthur Riopel, Arthur Ra- 
cine, Cyrille Lambert, A.-C. St-Louis, 
Julius Soltesz, Aimé Valiquette, Willie 
Hamel et Stanley Halewa. 

Puis tout au milieu de la salle, dans 
un pavillon fort attrayant, deux jeu- 
nes dames, charmantes et conquéran- 
tes tout à la fois, Mme Euclide Blais 
et Mme Noel Mercier, ne cessèrent, 
trois jours durant, de faire avec les 
52 cartes le plus d'heureux possible par- 
mi leurs si fidèles clients. 

Le pavillon des bonbons -— ceux-ci 
très. abondants malgré les réglements 
de guerre — était administré avec grâ- 
ce gentillesse .et une rare courtoisie 
par Mlle Claire Rivest, aidée de Mile 
Hermine Breault et de M. Emmanuel 
Racine. 

Ceux qui voulaient rassasier leur 
faim n'avaient qu’à s'adresser au comp- 
toir des “hot dogs” où le meilleur ser- 
vice leur était assuré, grâce à l'habi- 
lité de M. Lorenzo Provost, aidé dans 
ses fonctions par son épouse, par Mlle 
Aldéa Breault et M. Edgar Guimont. 
A l'arrière plan, la responsabilité de 
tous les mets si bien apprètés reposait 
sur les épaules de Mme Arthur Riopel, 
maitresse-ès-arts  culinairs, secondée 
par Mme Cyrille Lambert, Mile Louise 
Breault, et Mmes Auguste Théberge, 
Napoléon Breault et Cyprien Garon. 
Les enfants et même de bien grands 
enfants se livrèrent au sport de la pê- 
che, Mme Lorenzo Provost, Mile Dor- 
cina Cloutier et Mile Léontine Breault 
surent rendre cette pêche miraculeuse. 

Bingo! . Bingo! et les tables s'entou- 
raient de passionnés joueurs. M. Ar- 
thur Riopel était le vicaire-général du 
bingo, avec comme assistant: MM. Ro- 
méo Provost, Napoléon St-Pierre, Lu- 
cien Rivest, Arthur Racine et les hauts- 
parleurs: MM. Adélard Garon, Gérard 
Riopel et Amédée Garon. 


Tout au fond de la salle dans un 


Marché 


Les prix du marché 


d’Edmonton 
Avoine— 

2CW...... 39142 
3 CW. cn. . 38% 
Fourrage No 1 . 38% 
Fourrage No. 2 364 
L'ON Sin Nan 4834 

483% 
CNW ee ne 48% 


Bétail— 


11.00 à 11.50 


Bouvillons de choix … 10.75 à 11.50 
Ordinaires 1... 9.50 à 10.50 
Génisses de choix 10.00 à 10.50 
Ordinaires à 9.50 
Vaches de choix … à 8.00 
‘Ordinaires ‘à 7.00 
Taureux à 7.00 
Beurre— | 
No. 1, 344: No. 2 au No. 8, 30%. 
ao ne 
“No. 1; “42 ne 2, 37. 
Oeifs : ds fe 
Grade. A Jage.. PR rene _ 36 - ‘88 


Grade. A medium. . 
‘Poulettes 


-34-36|à 
:28 #30 


fe 


,coin mystérieux se trouvait une roue 
plus mystérieuse encore. Deux hom- 
mes encore plus mystérieux, dans ce 
coin mystérieux mettait en branle la 
roue mystérieuse d'où dépendait le sort 
d’une foule de gens. Et les deux hom- 
mes mystérieux dont, Yun' plus sérieux 
que l’autre avaient pour nom: Auguste 
Théberge et A.-C.' St-Louis.. 

La responsabilité générale du bazar 
était entre les mains expertes de M. 
Johnny Frigon, marguiller en charge. 
Le troisième soir du bazar vit à nou- 
veau la salle remplie à sa capacité. Cet- 
te dernière veillée allait être témoin du 
tirage des nombreuses râfles. La belle 
poupée, don de M. Raoul Boucher, pa- 
rée de papier monnaie d'imposante va- 
leur, échut au sort à M. Maurice For- 
tier de Vimy. Un confortable de haut 
prix, don de Mme Alex. St-Louis, fut 
gagné par Mme Alfred Glebbe de Pi- 
cardville, Un cheval de trois ahs, don 
généreux de M. Henri Breault, favorisa 


médiatement après sonna l'heure de 1a 
grande râfle proprement dite. Les bi- 
lets nombreux avaient été placés dans 
un volumineux récipient décoré aux 
plus belles couleurs. La foule se fit si- 
lencieuse dans l'attente de savoir au 
plus tôt les noms des futurs gagnants. 
Le récipient muni d’une manivelle après 
avoir été mû par M. J.-P. Guilmour de 
Picardville s'immobilisa. Le couvercle 
fut enlevé, et une gentille fillette, Rose 
Garon, enfant de M. et Mme A.-J. Ga- 
ron, tira un billet, porteur du no. 2473, 
détenu par M. Alex St-Louis de Pi- 


“chesterfield”, don anonyme du Qué- 
bec. En trois autres fois, se servant 
du même procédé l'on connut les noms 
des autres gagnants: 
1—Le confortable tant convoité, don 
de Mme Napoléon L'Heureux, fut ga- 
né par Mle Doris Campbell, no. 20 
Campbridge, Spide, Ile-du-Prince E- 
douard, no. du billet 4414; 
2.—L'attrayante couverte de chenille, 
don âe Mme Arthur Racine, fut décer- 
né au sort à M. Noël Pelletier de Mo- 
PHENIHE: no. du billet 549; 
3.—Le certificat d'épargne de guerre, 
don d'un ami, échut à Mme Alfred 
Glebbe, de Picardville. 


À 


La tombola couronnée du plus entier 
succès était terminée. C'est mainte- 


.[nant l'heure de la reconnaissance. Nous 


voulons reconnaître le sublime dévoue- 
ment des Dames patronnesses et de 


LAMOUREUX 


Diinanéte 27 février avait lieu l’as- 
semblée annuelle pour élire un nou- 
veau comité des Dames d’autel. Tou- 
tes les Dames présentes ont deman- 
dé à Mme Adélard Houle de repren- 
dre la charge de présidente. Elle à 
bien voulu l’accepter et nous l'en fé- 
licitons. Ses assistantes sont: Mesda- 
mes Wilfrid Godbout, Jean Norman- 
deau, Ephrem Langlois et Arthur Bé- 
lhiel. Nous souhaitons à Mme la Pré- 
sidente et à ses quatre assistantes 
un succès semblable à celui obtenu 
lPannée dernière et même meilleur si 
possible. La prochaine soirée aura 
lieu” rOBADIEMEnE le 19 mars. 

‘ + % %. 

Maurice Gravelle s'est blessé griè- 
vement la main en fendant du bois a- 
vec une hache. Le médecin traitant a 
du lui faire plusieurs points de. sutu- 
re. Comme l'os n’est pas attaqué, on 
espère que la guérison sera assez ra- 
pide. 


& Æ  % | 

Gérard Normandeau a répondu à 
l'appel de l’autorité militaire et a re- 
joint son régiment à Calgary. Enco- 
re un de nos jeunes qui nous quitte 
pour la “duration”. 

OO % 

Mme Smith (Alma Gaumont) de 
Vancouver et son frère Alcide engagé 
dans l'aviation à Bella-Bella sont ac- 
tuellement en visite chez leurs pa- 
rents M. et Mme Edmond Gaumont. 
Alcide ne retournera pas dans l’ouest 
mais il doit se rendre à St-Jean d’I- 
|berville dans une unité d'aviation. ‘ 

Æ + + 

L'élection du Conseiller municipal 
pour le district de l'Esturgeon ‘a eu 
lieu samedi 26 février. M. Jos. Mc- 
Clean a été réélu à une faible majori- 


| 


Æ % % 


Mlle Laura Gaumont étaient de passa- 
ge à Lamoureux dimanche dernier. 
CE | + 
Nous venons d'apprendre que Ar- 
mand Lamoureux employé à la Swift 
Cie s'est blessé sérieusement à la 
main. En déchargeant ‘un quartier de 


‘ge et un couteau . laissé imprudem- 
‘ment sur la table-le tranchant. en l'air. 
-Le médecin. lui a ordonné de- ‘cesser son 


‘Espérons: Le piée- 


Euérira” : ‘rapide 


(ment 


ie # _ ï : x 

M. Eüclide Villéreuve - ia: été. ôpé- 

ré pour l'appendicite : mercredi ‘matin, 
à l'hôpital de la Miséri 6rde. ar .se 


porte * mieux,‘ 


M. Adoria Cloutier de Picardville. Im-| 


| 
: 


cardville, C'est tout ému que M. st- | [veitante; 
Louis, présent dans la salle, réalisa [elle remercie chaleureusement les pré- 


qu'il devenait l'heureux propriétaire au | tres séculiers, les nombreux religieux 


M. et Mme Rousseau de Morinville,|ments aratoires qui se trouvaient tout 
M. et Mme Hervé Bazinet de Gibbons, |près. Toute la paroisse sympathise avec 


boeuf sa main fut prise entre la char-|. 


| travail pendant deux ou trois semai- 
- [nes 


nn 400 vies: hümaines, ” 


La. Survivance_ 


MARS. 


"Coupons de sucre. 27, 28: 


- CALENDRIER 
DES COUPONS DE RATIONNEMENT 
pu CONSOMMATEUR 


On distribuera le carnet de ectionnement 
ne 4 au cours de lo semaine du 27 mars 


È Coupons de beurre 5 
av ler ovril. . 


Coupons de viande 41 


Coupon de sucre 29 
Coupon de beurre 55 
Coupons thé-cofé ES, Eé 
: É - Coupons de viande 45 
Fi rates 12 ences liquides de confiture, gelee, marmelade, 
[. UN COUPON 
! DE CONSERVES 
EST.BON POUR. 


de sirop d'erable: eu melasse: eu ‘A livre de sucre. 


! Coupons de conserves D14, DIS, pié 


52, 53 


Coupons thé-café E3, 
.. Coupons de viande 42 


Coupons de viande 43 
Velebles 


23 Coupon de beurre 54 
:, Coupons de viande 44 jobtes 


beurre d'erable, beurre de miel, sauce d'atecas 
pour bors de rafraîchissements; ou 2 liv. de sucre d'éroble; ou. 20 onces liquides de fruits en conserve; eu | 
:24 onces liquides (2 fiv. net) de miel extrait; ou 2 rayons reguliers ou 2 iv. (net) de miel en gateaux: ov 15 
ences liquides de sirep de maïs, sirep de conne ou sirop melongé de table; ou 40 ences liquides (1 pinte) 


VALEUR DES COUPONS 
SUCRE. +. : 3 livre 
THÉ, .. 2ones | 
| CA. +. livre 
SEURRE + ‘4 livro 


Valables 
E4 


Volables 


A 


Coupons de beurre à 
80, 81, 52, 53 Eaphent 


Coupons de viande 
Velables 
on CNTTS 


Le rationnement de Ia viande est discontinué pour une période indéterminée. On vous recommande 
cependant de conserver vos coupons de viande, car on rétablira le rationnement un peu plus tard. 


tous ceux et celles qui, ont si grande- 
ment contribué à la réussite de la gi- 
gantesque entreprise d'un bazar de trois 
jours. Si la paroisse de Picardville di- 
minue sa dette de trois mille piastres | 
et l'éteint presque elle veut être pro- 
digue dans ses remerciements. Elle veut 


Prochaine représentations de ciné- 
ma par M. D. Bouvier. 


par l'organe de la, Survivance les faire 2 mars: Seth 8.15 pm. 
parvenir aux nombreux donateurs del 5 Mars: Vimy ….…...... 8.00 p.m. 
toutes les provinces du Canada—d'une mars: Picardville 8.00 p.m. 


manière toute particulière à sés amis 
de la province de Québec qui lui ont 
fait si large la part d’une charité bien- 
d'une manière particulière 


St-Vincent 


————— 


e 


ie religieuses, les professionels et les | Tous sur le chernin 
généreux bienfaiteurs d’° Edmonton, de! Qu'est-ce qui se passe donc pour qu’il 
St-Aïlbert, de Villeneuve, de Rivière- |y ait tant de monde sur les routes au- 
Qui-Barre, de Mearns, de Busby, de |jourd’hui? Mais c’est la votation pour 
Morinville, de Legal, de Clyde, de Vi- notre conseiller municipal! Xl y à de 
my, de Westlock et d'ailleurs qui lui quoi se remuer. En effet, l'a@ministra- 
ont manifesté si tangiblement leur pré- |tion municipale, transformée en grande 
cieuse collaboration. Nous nous devons unité, cause beaucoup de soucis. Les 
de nommer l'Hon. Lucien Maynard, gens de même race et de même credo 
procureur-général, M. Lionel Tellier, |voudraient bien se voir groupés en- 
notre député, M. J.-M. Fontaine, notre Isemble. Il s’agit de mettre les nôtres 
agronome; ajoutons le nom du géné- |au pouvoir, et comme ça pourrait être 
reux Docteur Wühissel qui a si effecti-. féangereux qu'un non-catholique rentre 
“ement de sa présence et de ses deniers [en fonction, naturellement tous les pa- 
surveillé la sänté pécuniaire du bazar. |roissiens sont sorti pour aller voter. Ils 
Tout en dernier lieu. mais au Pine One eu raison. Un canadien catholique 
haut point les deux candidates de la 
tombola, Mlle Adrienne Théberge et|Ste-Lina, St Jean-de-Brébeuf, Ste-A- 
Mile Germaine Provost, ont droit à [gnés, St-Vincent, dans la grande unité 
notre gratitude la plus profonde. Tou- |municipale. 
tes les deux ont été admirées pour leur | Heureux marché 
si naturelle gentillesse du nombreux| *M Honoré Dallaire. devait vendre sa 
public, avec qui elles sont venues enjterre à un étranger, :mais M. Joseph 
TT contact. Ces deux candidates ont ajou- Gratton s'est levé plus matin que l’au- 
té à l'actif du bazar la fabuleuse som-}tre et il a acheté la ferme de M. Dal- 
me de $868.75. A la première candidate, laire. Malgré toutes les nombreuses 
Adrienne Théberge, à la deuxième Ger-|ventes de terrains survenues au cours 
maine Provost, nous disons ici notre |de cette année, la paroisse à su main- 
plus haute appréciation. La Survivance |tenir ses cadres intacts. 
voudra bien accepter nos humbles re-|En Pèlerinage 
merciements pour Ja belle publicité Mme Olivier St-Arnault, résidente 
au ‘elle a faite dans ses colonnes à no-|de St Vincent pendant de longues an- 
tre tombola. nées, est actuellement en promenade 
A tous notre reconnaissance et un|chez sa fille, Mme J. Dubois. Mme ©. 
cordial merci. St-Arnault demeure à St-Paul depuis 
que son fils a vendu le bien paternel 
pour aller s'établir à Gibbons, mais à 
age > 1: . n'en pas douter, St:Vincent est un lieu 
Conflagr ation à Dur lingville sacré pour elle: tant d’heureux souve- 
‘nirs sont à jamais fixés pour elle dans 
cette place. 


Ÿ 


+ 


La famille Willie G. Michaud, pion- 
nière de Durlingville, vient d’être ter- sous brut 
riblement éprouvée. La maison qui à Sans faire de tapage aucun, tout en 
vu naître leur douze enfants, dont sept ayant pleine autorité pour le faire, 
sont encore vivants, n'est maintenant Mle Denise Mireault commence cette 
qu'un monceau de débris et de cendres. ie : DÉCOIE orne de Diem 
La famille qui demeurait depuis deux horaire de l'enseignement du catéchis- 
mois à peine avec mémère Michaud’ meer o u' français. Le parole de Mgr 
au village, laissait leur 3ème fils Clau- | L2n8evin demeure vraie: “Si nous vou- 
de sur la ferme: celui-ci était absent lons du français dans les écoles, c'est 
depuis quelques ‘heures à peine, quel- à nous d'en mettre”. 
ques-uns dit-on vers les dix heures ont ee Joue 
flamboyer la cheminée sans s’en C'est bien crapaud, on m'a tué mon 
inquiéter, mais ce fut le premier voisin chien! Pourtant il était bien fin pour 
son oncle Albini à voir les fl és, Oh: aller chercher les canards que j'abat- 
courut avertir leur oncle Anatole Mer- sai is au-dessus du lac. Mais je sais qui 
cier, tous se rendirent à la hâte sur le l'e tué: j'ai entendu le coup de fusil. 
lieu, mais le premier fut l'auto de M. Quand donc serons-nous de service les 


Lund. On put sauver quelques petites |U"S Pour les autres? . 


tables et chaises, chifonnier et d'autres eue. Beudi. 
petits articles. La maison comprenait 
un ameublement au complet, des ar- LE | P 
moires bien remplies à Ia cuisine, Radio GL ANURES 
Rogers, séparateur neuf, Renfrew, .un 
moulin à laver à gaz, bon poële de cui- Mes: 
sine, une fournaise à charbon, set: de k 
vaisselle au complet, pharmacie, etc. mn ” 
l'assurance couvre une bien petite partie ne LCR a 
de le perte. Le bon Dieu aurait pu ë- y a eu deux-Alexander Mackenzie, 
forts distants l’un de l’autre par la da- 
prouver plus fortement si le vent avait te et. le lieu de leurs oeuvres. Sir À- 
porté sur les bâtiments qui renfer- lexander. Mackénzie, ‘grand voya- 
maient les animaux, volailles. et. porcs, 9! y 
un tracteur, et tous les autres instru- Hoi explore en 1792 le cours du fleu- 
, ve qui.porte son nom pour.le compte 
de la Cie de la Baie d'Hudson. 
L’'Hon. Alexander Mackenzie, com- 
me chef du parti libéral, remporte en 
1873, la. victoire sur Sir John MacDo- 
nald. Il garde ce poste. de premier- 
; ministre jusqu’ en 1878.. 


la famille, 


 L’Atlantique est plus sûr 

| que jamais | 
Des William Lyon Mackenzie, il en 
one x Tést aussi deux et vous les avez tout de 
New-York pos, as septième: se- suite. reconnus; le premier, de- grand- 
maine consécutive, des sources des père fut chef dans le Haut-Ganada du 
Nations-Unies n’ont + pas ‘annoncé, le parti des’ Réformistes, embryon du fu- 
semaine dernière, de: pertes de .navi- tur: parti Tibéral ‘qui. poursuivait | ‘en 
res marchands. par suite: ‘d'attaques | cette province d’Ontario- une lutte ana- 


rèé”Sous-marins ‘dans l'Aantique ‘oc- jogue a celle de P: apineau dans Ja pro-|, 
::-}cidental. : 


: : Un. autré Mackenzie: est le. ‘ministre 
Toutefois, : ‘deux : ‘attaques sxistes de ‘la’ Guüerte. 

contre.des : tranports. alliés : au. cours | de Ja. fiïme : Mackenzie : :et Mann qui 
de’ l’année dernière: ont été: rapportés construisit ‘vers 1890: la: voie. Re du 
comme ayant coûté = vie à mov ‘de | Grand' ‘Tronc... Fi. 


Le Gliness 


Cinéma Educateur | 


- ipour le repos de son âme. Une foule 


représentera le bloc des paroisses de! basca. Ils méritent notre encourage- 


.[porte très bien pour le temps. 


Enfin il ya. Mackenzie, 


| semences, qui “procüreront: ‘des - “Tégu- 


VIMY 


| Mercredi, le 23 février notre église 
voyait une assistance rarement si 
‘nombreuse! C'était pour conduire au 
repos éternel notre bien-aimé parois- 
sien, M. Gustave St-Arnaud. Exposé 
chez lui la veille, de nomibreux parents 
et amis assistaient aux prières dites 


‘entendaient la messe diacre sous-dia- 
ere chantée aux funérailles. Les por- 
teurs étaient tous beaux-frères: MM. 
Emile Laplante, Antonio Regimbald, 
François Landry et Léon, Cléophas et 
René Préfontaine de Legal. 

Nos sympathies à la famille. 

k + ES & 

Le père de M. Philippe Turcotte 
est sérieusement malade et à dernière- 
ment reçu les derniers sacrements. 

% OH % 

Madame Alexis Lavoie a. aussi été 
à l'hôpital quelques jours, mais est 
maintenant parmi nous. 

XX % + 

Nos. joueurs de gouret sont très 
actifs cette année. Ils ont joué de 
nombreuses parties avec Westlock, Le- 
gal, Barrhead, Tawatinaw et Atha- 


|ment! Assistons aux parties. 


BEAUMONT 


Depuis hier la température a bien 
changé; du froid de la neige, du vent; 
cela nous fait penser que Bonhomme 
Hiver est encore là et ne nous-a pas 
tout à fait oubliés; enfin ça ne peut 
être bien long à présent, nous l’espé- 
rons du moins. 

RE % % 

Dimanche, de passage ici M. et Mme 
Jos. Préfontaine de Legal; ils visitè- 
rnt .notre station d'oeufs ainsi que 
les poulaillers et couvoir de M. Henri 
Gobeil. 


L Æ #& + ; 

| M. Henri Gobeil a bien réussi avec 
sa première éclosion; c'était très sa- 
tisfaisant et il continue toujours. Ils 


a raison d’être fier car c’est son ou- 


vrage. 
C4 # 
Visiteurs à Beaumont, M. Jean Paul 
Vincent fils de M. Clément Vincent 


me Simonne, mariés au Lac-la-Biche 
lundi dernier, sont venus en voyage 
de noces à Edmonton et Beaumont, 
chez M. et Mme Albert Bérubé, ainsi 
que chez M. et Mme Louis Bérubé, et 
M. et Mme Honoré Magnan. 

Bonne chance à ce nouveau couple. 
Ïls étaient accompagnés de M. 'et 
Mme Paul Magnan d'Edmonton. 

%X + x 


léon Bérubé qui se porte assez bien. 
E % + 


. On nous apprend aussi que Mme 
Kitliam. Demers qui a été opérée se 


Le jeune fils de M. et Mme Emile 
Goudreau à l'hôpital, malade d’une 
pneumonie, 
| CRE: Ê 

“Les élections municipales: sont pas- 
sées et les résultats ne sont pas encore 
sortis. On: nous dit cependant qu’au 
dernier comptage, M. Albert Rivard é- 
tait en avant, la chose ne sera offi- 
cielle que cette semaine... Nous souhai- 
tons que M. Rivard sort vainqueur, 


Ê 
Ê 


J ardins pour les Américaine 
_ prisonniers | 


WasHington, Les Américains em- 
prisonnés, en Allémagne. auront. leurs 
propres: “jardins de la victoire”. Voilà 
ce qu'a annoncé: “la Croix-Rouge, en 
disant que 648 équipements de jardi- 
niers ont été envoyés. au comité, de.la 


Croi ix-Rouge: internatiônele ? F. 


entrave 


ve;. pour ‘en: faire la” distribtion dans 
les: camps : de” prisonniers. : ‘Chaque é- 
quipement ‘comprend trois : ‘houes: ‘ét 
sarcleurs ‘combinés et 14'':variétés- de. 


mes:très ra a: dit, Le Croix- 
cure : SR RE 


DS ‘Gene. 


Record de jeunesse de députés. 


|{meux tribun d’autrefoïs, Louis J. Pa-}âge à: peine 


de Normandeau ainsi que sa jeune da- |} 


De retour de l’hôpital Mme Napo- || 


CARRE RÉ RER PERS DD + ie OA On Et Re NOR et nt Mirti ne © ee 


Ë D PUR RE VRP CR. CRT nine, QUE “oo 


MERCREDI LE 1 MARS 1944. 


. Joe, this plasma comes from a millionaire blood donor.’ 
. “Gee, l'ought to be able to make pots of money after the war!" 


‘SWEET CAPORAL CIGARETTES 
“The purest form in cohich tobacco can be smoked” 


lieutenant, Geo. Et. Cartier entrèrent : 
dans l’enceinte parlementaire à un 
supérieur. M. Lucien 
pineau qui n’avait que 22 ans lorsqu'il Maynard, actuel procureur général de 
entra au Parlement. Son. lieutenant, | la province d’Alberta est devenu Mi- 


Celui qui détient le record est le fa- 


Lafontaine, qui devait lui succéder et |nistre à 26 ans, dans le gouvernement 
renverser sa politique et. cet autre su Crédit-Social, 


CALENDRIERS! 
UN CALENDRIER DU “CENTRE CANADIEN” 
DE QUEBEC 
“Pour les Canadiens français qui NE BOIVENT PAS” 
Canadiens ! Chañtons Ce Chantant Couplet:. 


Les Canadiens sont pas des fous : 
Partiront tous sans PECRAEE un coup. 


—_ün calendrier var famille: 


Ecrivez à : 


CE PETIT JOUR, Edifice Boulanger, EDMONTON 


. POUR TOI ET POUR. Mor 
l reste des calendriers. Ils seront adressé à qui en fera la demande. 


Suite et fin, de l'annonce du calendrier: 


Pour finir sobrement, avec grandeur! voici quelques citations anti- 
alcooliques—tces pensées sont pour toi! lecteur, et pour moi: : 


cours à Toronto 17 avril 1941.) — 
CARDINAL VILLENEUVE. 


Ce serait ure honte pour les catho- 
liques, s'ils n’étaient pas au premier 
rang dans la lutte contre j'alcoolis- 
me. — Sa Sainteté Pie X, 


L'alcool paralyse l'intelligence et son 


Comme tous les poisons de ce genre, 
comme le chloroforme, l'éther, .la 
effet commence avec le-premier.ver- | morphine et l'opium, l'alcool agit en 
re. — (Dr) Sir L BRUNTON. : deux temps: dans une première 

phase il excite, dans une seconde, ä 
L'heure exige le rendement; l’alcool abrutit. L'un ne vaut pas mieux 
est l'ennemi du rendement. Dis-'que l’autre—Dr DUVA-ARNOULD 


Depuis que J'ai adopté Palcoolisme comme principale’ question d'étude. 
je n'ai cessé de croire et d'enseigner qu’on ne BOURSE jamais vaincre 
le mal que par l’abstinence totale. 

Dr Joseph GAUVREAU, 
Régistraire du Bureau de Médecine et Chirurgie, Université de Montréal. 
On. peut mourir d'alcoolisme sans être ivrogne. 

Dr. Jacques Bertillon. . 


LR 


Vimy. Nous sommes deux écolières |Girouxville … . je suis malade mais 
de l'école Dunrobin. Nous aimerions {ne prendrai pas de boisson pour ra- 


recevoir un cal. de la vieille province [mener ma santé, Un cal--Mme ©. 
de Québec. Nous ne buvons pas, seu- |[Nolette. Le 
lement de l'eau claire—Clémence Québec. ..un cal. de tempérance 


Se 


Beaumont . 


et Juliette Bernard. [5e l'installerai pour le voir et pour 
Girouxville. . . un cal. Nous savons Îles visiteurs—Julien Caron. 
fêter; bien s'amuser, sans prendre Donnelly...un cal. du Cercle La- 
un coup, nous sommes pas fous, ni |cordaire, et désirant qu'il soit orga- 
folles —Mme Alcide Gagné. aisé, dans toutes les paroisses du vi- 
Girouxville. . . un beau cal. pour Icariat de Grouard, le plus tôt pos- 
ma mère, un pour mon beau-frère isible—Mme G. Lanoix. 
qui ne boivent pas, . certain -—Ulric Edmonton. ..Je fais des photos, 
Monette. Et ne bois que eau. Un cal. Une pho- 
Meyronne, Sask....un pour Mme |tographe. .—Mme Marie Côté. 
Albéric Provost, St-Constant, P.Q. Edmonton … . le cal. est beau, mais 
Nous avons reçu le nôtre—Mme G ! Iridée qu'il représente est magnifi- 
Monette. que. 2 cal—Mlles ‘Yvette Labbé ei 
Edmonton ...pour 2 calendriers. Jeannette Houle. -: 
La boisson affecte l'idée d’une per- [Neuville P.Q.... je souhaite au Pe- 
sonne; la boisson brise: un ménage. |tit Jour et à la Survivance, le suc- 
—Albina, Foisy et Jeannette Foisy.|cès, tant désiré, de la tempérance. 
£Ste-Lina. .. mon mari ne boit pas. | Un cal. —-François Darveau. 
Un cal —Mme Joseph Gosselin. ’Maillardville, B.C....Je bois de 
St-Lin, P.Q....uñ cal. de tempé- \l'eau bien claire, - Et ‘au bon caïfé 
rance ferait bonne figure dans ma inoir—Mile Célina Comeau. 
cuisine—Mme Cécile Gariépy. Breynat, Alta... . jaime le chant, 
Morinville...mon mari ne boit chantons: Les ‘Canadiens sont pas 
jamais, mais n chante: Les Cana- [des fous, Partiront tous sans pren-. 
|| diens sont pas plus fous. S'ils par- dre un coup. Un cal.—-Polycarpe 
tent tous sans prendre un coup. Un Lambert. 
cal.Mimne Louis Turgeon. Lafond. Je ne prends pas de 
Atmore ... je suis contre ce poison coup, Comme font bien des fous. Un 
qui s'appelle boisson. Un cal Mme |cal.—Josephine Journault. ‘ 
Jean Le Rouzic. [Maillaräville . La boisson? sa sen- 
Cluny... P.S. Je pourrais facile- iteur, Nous tombe . sur le coeur. Un 
-ment en placer ‘encore 1 dz. chez cal.—Jos. : Trottier. 
nos canadiens français, s’il'en reste. |Carbondale. ..de la bonne eau |: 
—-R.P. A. Tétreault, o.mi. fraiche, c’est plus de santé qu'une 
Edmonton. ..‘un cal. pour chez [ponce, chaude: ou froide: Un cal. 
oe Jos. Laferrière. ‘Les canadiens Agnès ‘Ricard. 
et les canadiennes! de. Falher sont Edm 
sobres et je suis de Falher.—Lucille Te lé e en Ye: isson, 
‘Laferrière, étudiante G.M.  Iméo Paquette, ". ‘ 
‘ CORRECTION : : 
Re Souper des Professionnels St-Edouard. .. un cal. en couleurs 
: Une ligne sautée (par moi, je pen- ensoleillé, pour ‘les C. fr. qui ne boi- 
‘$e) ‘est, ici, reproduité: Ménaïd et [Vent pas —Mme Emile Richard. 
Beaudry approuvent, ‘en buvant au |Cold Lake. . . pas d'alcool, nous bu- 
café au lait. (2 cal.) . .:: [vens dela ‘bonne eau du Cold Lake. 
Morinville. . chez-nous. où.ne boit [Un cal Mme Prudent Poirier. 
pas. Un ‘cal —Rose-Marie Sabourin. St-Paul. un: ‘beau. cal. français 
Edmonton: . , ceux qui:boivent: de- |et catholique dans ma maison, et uni 
hors. ils ont l'air. fous: On ne boit pour mon fils Vitalien. Lui aussi 
pas chez nous. Un: cal. — Gertrude boit, De l'eau. du lait—Mme Wi- 
Bacon... .. ne frid Doucet. 
Grand. Centre. : mon mari ne boit Fort Kent. : un cal. pour ma fa- 
_pas autre chose . que du cocoa ha! mille et aussi “un pour mon garçon 
“ha!'Un cal—Mme Omer Compagne. [qui lui: aussi ne boit pas RU : 
Bonnyville : {notre ‘refrain: Les Rondeau: ; | 
. Canadiens sont. pas des: fous, parti- |[St-Paul . _ je suis âgé de 15 ans, 
-ront tous sans prendre un coup. ‘Un j'aime pas le -bière; encore moins LB 
[| cal—Mme Maxime Couette. “boisson. J'ai. pas de trablette aux. 
_Donnelly... ..ne bois'pas,.la boisson |bouts. des mains, .ni de nituite le. 
[matin J'aime le travail, la gaieté, 12” 
‘santé, la Survivance, : 1. :tempérance : 
nee à a il Ware de l'ar<: let, ‘un, calendrier “Louis , Duchesnealt. 
‘gent et va la blague. Un. cal:—Al- 'st-paui. nous sommes deux soeurs | 
bert. Rodrigue. : ..,. anti-bière et’anti-boisson. Nos trois’ 
Lamoureux. les. Vieux'ne ‘boi-;frères n'aiment pas:la' boisson. Quel 
:vent'pas, ‘les jeunes: ne:boirônt: Pas ‘ques: cal. Tr Thérèse ét. Irène Duches 
É Un: cal-Mme rs Paradis: de ; 


ÉLimmaculée- 
| Gumsptin 


Ê La retraite paroissiale. commencera 

e 12 mars 1944 et se continuera pen- 
Ce une semaine. 
Le Révérend Père D. Jubinville O.- 
BL curé de la paroisse du Sacré- 

D Coeur de Winnipeg sera le prédicateur 


Tous sont cordialement invités à 
- È rendre aux exercises de la retrai- 


| ST-JOACHIM 


Mme Jacques Baril, accompagnée de 
lca petite fille “Jacqueline, est partie 


YERCREDI LE 1 MARS 1944. 


Nouvelles Locales — 


© VANCOUVER 


Soirée du 22 février. - 

Au delà de 200 personnes s'étaient 
donné rendez-vous à la salle Forester 
pour la fête du mardi-gras annuelle 
qui fut un réel succès, sous tous rap- 
ports. . On ne discute pas des goûts, 
dit le: proverbe et c'est. surtout vrai 
des costumes que portaient les exhi- 
biteurs, costumes à la coupe hindoue, 
égyptienne, chinoise, australienne et 
surtout canadienne. La tâche .de dis- 
cerner les plus attrayants des .costu- 
mes pour attribuer les magnifiques 
prix offerts, échut à MM. H. Fraser, 
J.-B. Tisseur et A. Langlois; ces ju- 
iges improvisés qui avaient à rendre 
jugement pour-la première fois dans 
de tels cas sé sont tirés d’affaires on 
ne peut mieux et à la satisfaction. -gé- 


. passer quelques jours à Calgary avec Re 


Ÿ son mari qui fait maintenant partie al 
D l'Armée Canadienne. | 
D M et Mme Dan Cooper (née Mar- 
A «le Pépin) sont revenus d'un beau 
N voyage à la Côte du Pacifique. 
‘ + + 
Mme J. Hamel, du Lac-La-Biche, à 
À passé quelques jours chez Mme J.-B. 
* Hurtubise. | 
E & % 
Egalement à Edmonton, Mme Louis 
É Belland de Bonnyville. Fu 


Les Bonnes Amies 


Les Bonnes Amies auront leur as- 
A semblée mensuelle lundi le 6 mars à 
À la résidence de Mme A.-A. Brodeur, 
 11316-103ème Avenue. 

Que toutes soient au rendez-vous à 


9.15 heures. 


Avez-vous vos poulets? 


Vous pouvez avoir encore des poulets 
(Leghorn et New HampShire) à Ia 


Hatchery de St-Albert 


KR. Douziech, prop. 


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À Bonne cuisine de famille. Repas 25c 
et au-dessus. Chez Tower's: 10432, ave- 


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Oftre excellent pour vendeur intel- 
à ligent de 60 à 35 ans, avec une com- 
É pagnie progressive de drogue. Un 2- 
Dvec des connaissances en pharmacie 
Hou en médecine sera préférable. Ré- 
A pondez en mentionnant expérience. 
D Une entrevue sera arrangée. Faire 
Rapplication au plus proche bureau du 
E Service Sélectif Nationai. Référence 


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NH En 1941, la récolte sur cette terre se 
À chiffrait à :2,600 minots. de blé, 1,200 


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N 109 que, Edmon ton, ‘Alta 


cheté: nr ts 


RUE 18: ‘que 


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= 
== 


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L vaux, Etable pour 4 vaches. Graine“ 


| 


F d'orge, 1 1,000 d'avoine et 20. tonnes de | 


Prix pour De Mlle M. Marches- 
seau et M. A. Gagnon. Prix pour le 
costume le plus original: Mme Lau- 
ra  Faucher; pour Messieurs M. A. 
Gaudreau. Un prix spécial a été décer- 
né à Mlle Laurette Léonard. 

Malheureusement plusieurs beaux 
costumes de tous genres, surtout de 
l'Australie sont arrivés trop tard pour 
le concours. Ils ont cependant reçu une 
ovation bien nourrie, de la part de 


‘[Vassemblée. 
Le programme se continua par “ji-|vres paroissiales. M. Archie Ducharme 
gue” à la mode de bar chez nous, pariremporta le ler prix pour le bridge et 


M. E. Chabot. | 

La danse du petit bonhomme ac- 
croupi, par les deux frères Michaud. 
Une danse écossaise par Mesdames 
E. Fontaine et A.-M. Leslie. 

Des chansons du terroir furent ren- 
dues par M. B. Beaubien, V. Léves- 
que. A. Beaubien et pour mettre le fi- 
on, la chanson de la St-Jean Baptiste 
canadienne par M. D. Bougie. 

En somme, belle soirée de famille 
qui sera suivie d’une autre, mais d’un 


‘autre genre Île 11 mars à 8 hres. 


Reméerciements.aux nombreux amis 
visiteürs de Seattle, dans la personne 
de M. et Mme G.-N. Lamoureux des 
habitués de Vancouver pendant des 
années, de'M. et Mme Freddie Gar- 
neau et de leur jeune fille, aussi de 
Seattle. . is 
Visiteurs : 

D'Edmonton nous avons remarqué 
Mme .H. Monaghan, née Rose Gar- 
heau chez son frère Ted en route pour: 
Seattle rendre visite à un 1 autre frère 
Freddie. 


De Prince-Rupert, Geo. Bougie du | 


corps .de l’aviation en tournée à Van- 

couver chez ses oncles Donat et Louis 

Bougie et cousins de Twigg’s Island. 
Æ + *% 

Température. 

Un peu maussade par moments, 
mais normale pour la saison. Les jar- 
diniers Chinoïs et autres sont à plan- 
ter Îles petits pois, la”salade, etc. 


Soirée des €. de C. 


La Survivance 


FORT KENT. 


: C'est avec joie : de on avons” vu 
revenir vendredi : dernier, notre; véné- 
ré curé, l’abbé Connoir,' de l'hôpital: ‘de 


{la Miséricorde d'Edmonton, après une 


quinzaine de jours, espérons rétabli pour 
de. bon cette fois-ci. Le Rév. Curé Tar- 
dif, vicaire de Bonnyville, nous chan- 
tait la messe dimanche le 20, nous lui 
en sommes bien reconnaissants.. . 

Nous comptons aussi à l'hôpital St- 
Louis, Mme Albert Baril et M. Origène 
Ducharme, dont on attend le ‘retour 
de leur rayon-X, le bébé Bernard Gau- | 
cher d'une pneumonie. M. Roval La- 
pierre à l'hôpital Général . de. ‘Bonny- 
ville pour une infection à la jambe. A 
tous. nous” leur souhaitons guérison 
complète. . k 

Comme d'habitude nous avons “du- 
rant le Carême ja prière du soir et le 
Salut du Saint Sacrement tous- les mer- 
credi et vendredi. : 

Le soldat Roger Gamache | fils de 
Pierre, stationné à Victoria, B.C., passe 
quelques jours dans sa famille. C'est 
avec joie que nous avons vu revenir le 
sergent Paul Mercier dans sa famille 
il assistera son père sur la ferme puis- 
qu'il est maintenant PARLES @e l'ar- 
mée. 


Dimanche soir, nos jeunes du Grade |tionnaire me dit que mère 


PAGE 56 


és ST 


TRIBUNE LIBRE 


: Opinion du lecteur 


. Toute .communication doit être accompagnée de nom et de l'adresse 


de l’envoyeur. Nous ne prenons pas 
sous cette rubrique: ” 


La France, notre 
mère-patrie 


Le correspondant qui signe “Cas- 
tor” dans une Tribune Libre de la 
Survivance du 16 février, paraît. frois- 
sé.parce que j'ai appelé la France la 
mère-patrie des Canadiens français, 
et dans une question qu'il croit pé- 
remptoire il demande: “Depuis quand, 
appelons-nous la France comme (sic) 
notre mère-patrie? Je réponds: de- 
puis 1534 époque à laquelle Sieur Jac- 
ques Cartier, français authentique 
prit possession du Canada au nom de 
la France. Un autre . français non 
moins authentique, Champlain coloni- 
sa le pays dans les: années suivantes 
et la colonie appartint à la France 
| pendant plus de deux cent ans; exac- 
tement de 1534 à 1763. Or, mon dic- 
mère- 


IX’ avec leur institütrice Mile Rose Ma- En c'est un Etat qui a fondé une 
ria Mathieu se rendaient à Bonnyville | colonie. La France ayant fondé la 


pour un “quizz” avec les jeunes de cet 
endroit; malgré le début pitoyable, nos 
jeunes en finirent pour être vainqueurs 

Une vartie de: cartes, ce dimanche 
soir -avait lieu dans l’ancien: magasin 
de James Collins au profit de nos oeu- 


Henry Collins pour le “500”, tandis que 
Mme Joseph: Levasseur et Arthur Cro- 
teau s’en tirèrent des prix de consola- 
tion, après nous eûmes une partie de 
vues animées très goûtées. 

Adrien Michaud passait la journée 
du dimanche dans sa famille pas trop 
dans la gaieté après les péripéties de 
la veille. 


} 


colonie française du Canada, j'en con- 
clus qu’elle est la mère-patrie des Ca- 
nadiens français. Vaincue par les An- 
gläis, la France à dû céder le Canada 

l'Angleterre par le traité de Paris 
signé en 1766. 

Les soixante milles Français restés 
au Canada se sont multipliés à plu- 
sieurs millions et l'immigration ai- 
dant, nous sommes arrivés d’après les 
statistiques de 1941, à une population 
de 3,482,392 de race française. À qui 
fera-t-on croire que tous ces Cana- 
diens-français se réclament des An- 
glo-Saxons, des Slaves ou des Chi- 
nois? Et comment se fait-il que M. 
Castor qui se dit Canadien-français, 


Le mois de février tire à sa fin avec ldu moins d’après son nom de plume 
ses poudreries malgré tout les chemins | (ou poil) soit scandalisé quand on dit 


sont restés passables aux autos. 


que la France est notre mère-patrie ? 


Une intéressante soirée à Bonnyville 


Mme Aimé Marcotte aidée de quel- lIeur- souhaitons bon succès dans leur 


Anne ont organisé une soirée récréa- 
tive très charmante et d’une haute 


[valeur récréative et éducationnelle. Un 


très grand nombre d'amateurs attirés 
par les beaux prix de cartes ainsi que 
par le magnifique programme se ren- 
dirent à la salle paroïssiale si bien 
que les profits réaliser pour l’église 
furent de $44.85. Il est bien certain 
que personne ne regrette la soirée. Les 
prix de cartes furent donnés .par les 


‘ques amies parmi les dames de Ste-|nouvelle place. 


% + 

Les jeunes amateurs de Fort Kent 
ont encore. rendu visite aux nôtres 
sur la glace locale, mais n’ont pu en- 
core égaler les points cette LE -Ci. 
Une autre’ fois"peut-être 7: 

& + # 

M. le Curé Lapointe a passé une 
grande partie de la semaine à Edmon- 
ton et aux environs par affaires. Il 
est heureux d’avoir pu finir avant son 


suivants qui méritent les meilleurs re- | départ l’amélioration considérable à 


merciements: Mme C.-B. Moreau, 
Mme Françoise Gagnon, M. R. Hé- 
bert, Mme E. Bélanger, Mlle A. Guil- 
lemette, Mme Omer Croteau, M. Chs. 
Lirette, Mme Armand Mercier, Mme 
KR. Lapointe. 


Ceux qui eurent la chance de ga- 
gagner ces beaux prix furent les 
suivants. Mme Galarneau, Mme C. 
Beaupré, Mme Elphège Ouimet, M. le 


| Curé, M. C.-B. Moreau, M. J. Hamel, 


Au delà de 50 tables étaient ali-| Mme O. Croteau, Mme G. Mercier, 
gnées pour la partie de cartes annon- | Mlle G. Labrie, M. Yvon Bordeleau et 
cée dans la spacieuse salle paroïissia- | M. Henri Bureau. 


le de l'église du Sacré-Coeur mise 
gratuitement à la disposition de l’or-1 
ganisation pour “l'oeuvre du camp 


des jeunes catholiques” au Lac Ste-: 
. : spouvoir seulement donner une faible 


Anne. 


: M. Julien président ouvrit le jeu | 


en expliquant le but de la soirée, puis 
un groupe de jeunes du Juniorat St- 
Jean nous fit entendre la chanson pa- 
triotique “Evangéline”. - 

La partie de cartes terminée, on 
procéda à l’encan à “l’Italienne d’un 
miroir artistique et d’une belle lam- 


pe avec abat-jour. 


: L'entrain 
l'abbé Ketchen ne pouvait fournir à 
écrire les noms que lui souflait l'en- 
canteur. M. Nadeau. Ce fut un feu rou- 
lant de 30 minutes pour arriver au 
beau résultat de .$65. 00 net Pour les 
deux objets. … . 


‘Un ‘entr’ acte par les mêmes jeu- 
nes— chanson de notre vieux foklore: 
“Le bonhomme dansait, ae - tant qu’il 


1 00 de l'acre, $3,450.00 comptant. S’a- pouvait... . 


: Puis la diétribution des prix: 


“Le sort pour le beau miroir favori-. 


sa Mme Gérard Baril et pour. la lam- 
pe, laviatèur. M. Larouche qu ne Ya 
pas volé! 
| Preraier ] prix pour Jes caïtes Dames: | 
- Mme Alph. ‘Gallant : (bridge). Pre- 
mier prix. (whist) ‘Mme Adéline Gaïrd- 
ner. Hommes: M. Émile: ‘Daoust. Con- 
solation ou ‘encouragement: Catherine 


[Sr et. H: ‘Brisson. ‘Prix. d'entrée a é- 


<he “résultat rude net ne” “peut 


‘être. donné: vu qu'il: RAS encore des! :- 
|argents: à venir. “provenant de’ la. vente 


Ë comparable. 


‘était tel que le deibé, : 


Outre ia partie de cartes, le .pro- 
gramme récréatif suivant fut don- 
né avec grand succès. Nous aimerions 


conception de toute l’art et le charme 
avec lesquels Mme Jeanne Turcotte 
et M. J. Sylvestre rendirent—— la pre- 
mière une récitation, le dernier deux 
chansons, le tout vibrant .de la plus 
belle éloquence et de tout un art in- 


1— Duo de piano - — _ Gisèle Demers 
et Lily Bourgouin. 
2.— Solo — : Souvenir du jeune âge 
Lucien Hétu. 
3— Déclamation — La Veillée. dé 
François Coppée-— Mme Turcotte. 
4— Saynette par MM.'Antonin Oui- 
met et Guy Marcotte: 
-5.— Solo -— Jacques: Sylvestre, ac- 
compagné de Rvde. Sr. Marie des Lys. 
6.— Solo de piano “Par Mile qisee 
le Demers" "" 
7— Duo. de. ‘chant par Mme. + -B. 
Laporte et. Lucien Aou Oïd Black 
-[Joe. 

8.— Saynatte par. Me: Ph. Giguère 

et ue Alphonse Batil. Fu 
— Déclämation de: Drummond Par 

We. FA Bourgouin. .. 
10— "Solo Réponse de Gr 
re par Mme: ‘Marie-Paule. Tessier." 
‘11 Drame Le par Milles: “Jacqueli- 


voir de. communiste: de Moscou, le 12/$6- pi 


notre église. Un nouveau plancher en 
“fir” sous les bancs et un beau lino- 
Jleum dans le reste de la nef. Le tout 
donne un très bon effet. 

+  *% % 

Mme Léon Bartier (née Eva Smart) 
a subit un accident des plus doulou- 
reux et déplorable. Elle fut écrasée 
par un camion conduit par son père 
qui fut averti par les cris de la mal- 
heureuse. et en voulant la dégager il 
passa sur elle une deuxième fois. Elle 
fut transportée sans connaissance à 
lPhôpital Duclos. L'on “rapporte qu’elle 
est, un peu mieux. Son mari est ser- 
gent dans l’armée et outre-mer. 

Æ Es 

Mme Allard de New Carlisle, Qué. 
est en visite chez sa soeur Mme B.- 
J. Dessuriau. | 

+ % % 

M. Jos. Baril s’est procuré un nou- 
veau camion. 5 
ko æ 
Mme Veuve Elizée Dee est par- 
tie pour Montréal ces jours-ci. 

CCR + + 
M. Adolphe Couture, gérant d ma- 
gasin coopératif local est absent à Ed- 
monton pour assister à un congrès des 
Coopératives. | 
MM: Chs. Beaupré et Paul Bougie 
sorit ‘allés à Edmonton par affaires. 
_+X + + 
: Nous: apprenons que la maison de 
M. W. Michaud sur la ferme a été ra- 
sée par les flammes et le tout fut dé- 
truit durant la nuit. ou la. soirée de 
samedi. Re m5 


UE 


Conseil national communiste 
. en. Pologne 4. 


EMoëcéi: - 
‘des: ‘polonais’ communistes, a approu- 
en Pologne. . 


élu. par: des: méthodes des plus’ démo- 


‘actuellement contre: VPAïlemagne 
It ajouté aw’un: des buts de ce © 


— |Wolna. “Püiske,_ crane |: à 
vé. la; onmation, qu conseil Bational 
Le. journal. dit. que « ce. “consel a . 
es’. représen-' 


tants de tous les ‘groupes ‘qui lu tent 


mité. LU Jeune des elations. ‘ami-|: 


la responsabilité de ce qui paraît 


eee dd 


De quelle race Castor descendrait- 
|? Ou bien encore appartiendrait-il 
à la génération spontanée? À moins 
qu'il ne soit descendu directement de 
la lune! Tous les Canadiens français 
en général sont fiers de leurs origi- 
nes et se plaisent à répéter que leurs 
‘ancêtres sont vents de la Normandie, 
de la Picardie, de l’Anjou, du Poitou 
ou de la Vendée. Et quand ils ont la 
bonne fortune de visiter la France, 
ils ne manquent pas de faire le pè- 
lerinage au lieu de leur origine; le 
contraire serait étonnant. 

‘Dans une brochure publiée à Otta- 
wa et intitulée: “Le Canada parle à 
Îla France” nous trouvons les messa- 
ges radioffusés aux Français après 
leur défaite en Juin 1940, par de hau- 
tes personnalités et des écrivains dis- 
tingués du Canada. Cette première 
brochure contient 31 messages de qua- 
tre pages et signés par S.E. le Cardi- 
nai Villeneuve, l’Honorable Adélard 
Godbout, S. Ex. Mgr Vachon, le R.P. 
Desmarais, O.P. le R.P. St-Denis, O.- 
MI. M. l’Abbé Arthur Maheux pour 
n’en citer que quelques-uns. Tous, en 
parlant de la France, emploient un 
langage qui révèle leur attachement 
filial au pays qu’ils considèrent com- 
me la nation mère de leurs ancêtres 
et par extension de leurs descendants. 
Qu'on nous permette quelques cita- 
tions. Du R.P. Desmarais: “Je suis 
assuré d'être l'interprète de tous mes 
compatriotes, de ces quatre millions 
de Canadiens dont l'esprit et le‘coeur 
sont demeurés français, quand je vous 
dis ma très profonde sincère sympa- 
thie et ma confiance indéfectible dans 
l'avenir de la France. Français mes 
frères, nous voulons vous débarrasser 
du joug qui pèse lourdement sur vous, 
nous voulons briser vos chaines”. Du 
R.P. St-Denis: “C'est avec une émo- 
tion qui me serre la gorge, que je 
m'adresse à la France que les Cana- 
diens français considèrent avec ten- 
dresse comme leur mère-patrie. Quoi- 
que nous soyons sujets britanniques, 
[nous sommes bien français d’esprit et 


DONNELLY 


A l'hôpital: : 

Tous les paroissiens de Donnelly 
isympathisent bien sincèrement avec 
leur si dévoué père curé, le R.P. Ca- 
mille Laroche, O.M.I. pour le mal- 
heureux accident de brulures à la figu- 
re et aux mains, qui lui est arrivé sa- 
medi soir dernier le 6 fév. 

Tous espèrent une prompte guéri- 
son et lui souhaitent un tôt retour 
d'hôpital. 

A la suggestion du R.-P. vicaire, 
chacun offrit de bon coeur une courte 
prière à ses intentions. 

+  *# + 


| 


| 


Rapport de la visite paroissiale 

a) Nombre de familles: 185. 

1.— Canadiennes-Françaises: 114, 
formant une population de 551 person- 
nes. 

2.— Anglaises: 
50 personnes. 

8.— Françaises: dE population: 21 
ee. 

— Jrlandaises: 2— population: 17 
Sr 

— Ukraïiniennes: 1 population: 
13 personnes. 


H— population: 


6.— Ecossaise: es. population: 4 
personnes: | | 

f.— Polonaise: 1— PARRIStRrE 8 
| personnes. : 

8. Allemande: 1— population: 2 


personnes. 


b) Religieuses de Ste- Croix: 11. 
c) Célibataires: 16. 
d) Veuis: 6. 
e) Résumé: 

— Nombre de familles: 185 
“ai Population totale: 686 Ames. 
3.— Nombre de feux: 143. 
4. Nombre de communiants : 423. 

k & & 


Gercle des Fermières: 
Assemblée mensuelle le 25 fév. 
Résultat. des élections de nouvelles 


= 
; 


directrices. 
Présidente: Mme Octave Aussant. 
Vice-prés:: Mme Hervé Johnson. : 


- Sec.-Trés.: Mme Victor Régnier. 

.Bib. “Lectrice: Mme Zoël Côté. 

 Conseillères: Mme 
riault, Mme Jos... Fillion,. Mme P. _. 
pointe; et: Mme J--B. ‘Béland: #: 
: Comités: : . ie 
4° Soins: et médicaments. de. fa- 
. mille: : ‘Mme Cimon. 
2=—. Jardins: Mme. Emile Nadeau. 
F8—. Poulets et dindes: Mme Geo: 
: Servant. | . 
4— Couture: Mme A: Pariséan. 
—— Tricot: Mme Moquin. ét. Mme 


David “Thé- 


AE ch fre ÉPICIE. 
SPÉCIAL à ro e 


TIMBRES de GUERRE. 25; 
"Æ EX Æ 


L'Association Coopérative de Morinville 


Les membres de l'Association Coopérative de Morinville tiendront 
leur assemblée annuelle à ja salle paroissiale à.8 heures p.m. lundi, le 
6 mars. ‘ % É 


On demandera aux membres de voter sur des questions importantes, 
entre autres l'achat ‘d'un important magasin de Morinville. Comme 
ceci devrait intéresser tous les gens de Morinville et des arrondissements 
üls sont tous expressément invités. Le résultat de l'assemblée, à dit le 
président; dépendra de l'intérêt que les gens prouveront en AsSstnt 
à l'assemblée. 


- Cette assemblée marque la fin d'une année prospère pour l’assoeia- 
tion. Elle compte déjà plus de cent membres. Les ventes se sont élevées 
de $9,500 de plus que l'an dernier: $1:250 ont été dépensées en “aies 
ment. $ 


. Le’ secrétaire. 


PP ‘ 


de coeur”. De M. l’Abbé A. Maheux: |chette: 
“Tu souffres, Ôô France bienaimée, 
nous voudrions, nous, les Canadiens 
français, pouvoir te délivrer sans re- 
tard. Le front de guerre pour nous, 
c'est ton front à toi notre mère toug 
jours. O France, regarde bien ici: tu 
vois en notre pays le Canada quatre 
millions dé tes enfants par le sang, 
et ils t'aiment tous ils t'aiment de 
tendresse filiale, en dépit des inévita- 
bles froïissements du passé; ils t'ai- 
ment tout simplement parce qu’on leur 
a toujours enseigné que tu es leur 
mère-patrie”. 

Nous pourrions multiplier ces cita- 
tions qui montrent clairement l’atta- 
chement filial des Canadiens français 
pour la France. Ils sont fidèles à leur! 
devise.: “Je me souviens”. 

Terminons par les vers du célèbre 
‘poète Canadien français, Louis Fré- 


Jadis la France sur nos bords 

Jeta sa semence immortelle 

Et nous, secondant ses efforts 

Avons fait la France nouvelle. 

O Canadiens rallions-nous 

Et pres du vieux drapeau symbole 
d'espérance 

Ensemble crions à genoux (bis) 

VIVE LA FRANCE! 


H. G. 


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demandées 


Apportez vos volailles chez 
EATON à Edmonton—-les meil- 
leurs prix du marché. 


#T.ÆEATON e 


| 
| 


Lisez et faites lire 
la Survivance. 


| 
| 
| 
| 


Soyez 
prévoyants 


La belle température dont 
nous jouissons depuis quel- 
‘ques semaines nous rappel- 
_le que le printemps s’en 
vient. Soyez prévoyants: dés 
maintenant, confiez à T.-J. 
LaKFléche, la confection de 
votre paletot de printemps 
et de votre complet de Pâ- 
ques. Votre élégance et vo- 
tre budget l’exigent. 


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MERCREDI LE 1 MARS 194 : 


Pour rire 


PAGE 6 L _ 


Dans le champ coopératif MORMLE 


a Survivance 


SIMPLE CAUSERIE HŸ pi jarbres ne supporteraient pas notre cli- 
: ymat. Rien n'empêche de faire ici ce 
qu'ils ont fait là-bas, en nous servant 

de nos propres arbres indigènes qui é- 

videmment, donneraient des enfants 


C | at oble: d 
: , plus robustes. Et ce serait mieux encore 
t | ‘ [si l'on allait chercher les parents plus 
nouve es D an es loin dans le nord, où leur saison de 


croissance est encore plus brève. 
-Et le saule? :— Le saule qui partout 


:pullule, et où la plupart des fermiers ne 
voient qu'une peste, le saule peut deve- 


La mort passe, daris nos rangs de ce 
temps-ci et depuis quelques semaines 
elle est venue chercher une deuxième 
victime dans la personne de Dame Ul- 
déric L'Abbé. Le côté le plus triste 
de la visite c'est que la grande fau- 
-cheuse a fait son travail subitement, 
et en moins de temps qu’il ne faut 


Rodolphe Laplante comme disait un pédagogue de la ré- 

Dans la région de Montréal, il y a |gion de Québec récemment. : - 
32 caisses populaires "dont l'actif va- 
lrie de $297.00 à $10,000.00, 41 de $10,- 
000.00 à $25,000.00; 49 de $25,000.00 à 
$50,000.00, 16 de $50,000.00 à 875,000.- 


et 
‘ Les ennemis de l'épargne sont nom- : 
breux et ils prennent des allures et 
des noms divers. D’aucuns déclarent 


qu'il sést inutile d’épargner. Ces im- 


des végétaux pour dignes d’adoration, 


Georges Bugnet 
[qu'on les croyait habités par une âme 


(Spécial à la Survivance) 


Vocabulaire 


Un article de notre iniassable pion- 
nier colonisateur, M. l'abbé J.-A. Nor- 
mandeau, me décide à présenter une 
humble quote-part pour la confection 
du grand ouvrage. 


À en juger d'après une personnelle 
expérience de près de quarante an- 
nées en Alberta, la difficulté n'est pas 


seulement de trouver des colons pour {richesse et la beauté, nous nous y con-! 


telle ou telle région. I1 faut aussi qu'ils 
y demeurent. Or à ces attaques, de 
“bougeotte”, l'un des plus sûrs remè- 
des est l'attrait des arbres, soit 1ores- 
tiers. soit fruitiers, soit d'ornement, 
que l'on a soi-même plantés. Un fer- 
mier, tenté par de nouveaux pâturages 
qui, de loin, paraissent plus verdoyants 
peut emporter avec lui à peu près 
tout ce qui lui plait, sauf des arbres 
bien enracinés. Il y regardera deux 
fois avant de les abandonner. Voyez 
quelle différence entre les forcément 
sédentaires producteurs de fruits dans 
l'Est et sur les prairies de l'Ouest, l'in- 
cessant roulement des producteurs de 
blé, toujours courant où ils imaginent 
que le sol rendra quelques minots de 
plus. 


Tout le monde reconnaît qu'i: est utile 
de planter de bons arbres et qu'ils a- 
joutent toujours à la valeur d'une ter- 
re. Chacun de ceux qui reviennent 
d’une visite à quelqu’une de nos Fer- 
mes Expérimentales se dit: “J'aime- 
rais bien que ma terre y ressemblât un 
peu, mais malheureusement, moi, je 
mai pas les moyens de l'Etat.” Et c'est 
qu’en effet, jusqu'ici, pour qu’une plan- 
tation réussisse, il y faut une considé- 
rable dépense de soin et de temps. La 
raison en est qu'il y a foït peu de ces 
arbres ou arbustes nouveaux qui soient 
parfaitement adaptés à notre climat— 
j'entends celui du centre et du nord de 
l'Alberta— sauf en quelques endroits 
plus favorisés. 


Ce sont de ces endroits favorisés 
qu'ont profité pour s’y établir nos Fer- 
mes Expérimentales; et c'est pourquoi 
elles y peuvent obtenir des succès qui, 
ailleurs, deviennent des revers. 


Pour autant, rien de tel que d'essayer. 
Journaux, revues agricoles, la radio mé- 
me, nous tiennent au courant de ce qui 
est possible; et je n’ai pas besoin de ré- 
péter, ici leurs informations. Mais ce 
serait chose excellente que d'encoura- 
geïr les nôtres à embellir les alentours | 
de leurs demeures et toutes leurs ter- | 
res, à leur inculquer le goût; l'appétit, 
non seulement de “faire de l'argent”, 
mais aussi de jouir, aux heures-de dé- 
lassement, de ces admirables présents, 
uëüles, durables, vivants, que Dieu in- 
venta, pour le plaisir de l'homme. du- 
rant'le troisième jour de la création | 
du monde, N'est-il pas singulier, alors 


| 


qu'aux temps du paganisme on tenait des pays plus froids. 


divine, n'est-il pas singulier qu'au- 
jourd'hui une humanité qui se dit chré- 
tienne n’admire guère que ses propres 


oeuvres, sans se soucier de celles, bien 


autrement merveilleuses, dont nous 


comble, jour et nuit, le Créateur de la 


terre et des cieux? Hébergés, pour no- 
tre brève vie terrestre, dans un magni- 
jfique domaine, loin d'en respecter la 


duisons comme des pillards, saccageant 
et dévastant tout, pour notre person- 
nel profit matériel, ou pour nous amu- 
ser, et même nous ‘entre-tuer. 

+ % % 


! 


Heureusement, il y a des exceptions. 

XI y avait Jésus. On sait qu’il procla- 
ma le lys des champs plus somptueuse- 
ment vêtu que le roi Salomon. Et, en 
effet, alors que les fleurs sont parées 
de tissus vivants, nous ne sommes ja- 
mais habillés, nous, que de choses mor- 
tes. | 

Il y avait St-François d'Assise. Il 
considérait comme des frères ou des 
soeurs toutes les créatures du Bon 
Dieu. 

Mais, aujourd’hui même, il est quel- 
ques hommes qui, au lieu de ravager 
notre terrestre domaine, cherchent à 
le rendre encore plus beau et plus ri- 
che, ce sont les inventeurs" de plantes, 
et ils ne sont pas très nombreux, sur- 
tout en Alberta, où, autant que je sa- 
che, on n’en trouve guère que deux. 

Voici donc un champ d'action tout 
grand offert à plusieurs de nos jeunes, 
et même de nos moins jeunes. 

Comme nous ne constituons qu’un 
vingtième de la population en cette 
province (40,000 sur 800,000 nous n’a- 
vons, dans les concours ouverts à tous, 
qu’une chance sur 20 de gagner. Mais, 
dans l'invention de nouvelles plantes, 
les coucurrents étant à peu-près tota- 
lement absents, rien ne nous empéche- 
rait de nous planter immédiatement 
aux premières places. Là, nous pouvons 
être lies vrais pionniers. C'est un ter- 
rain tout neuf encore, plein de pro- 
messes, et dont la mise en valeur vau- 


renommée, la grande reconnaissance de 
leurs concitoyens, celle des futurs géné- 
rations, et, s'ils savent s'y prendre, la 
fortune. On sait qu’un fraisier nouveau, 
un prunier neuf, un simple oignon. de 
tulipe se peuvent, vendre $1,000, $2,000, 
53,000 et davantage encore, du moins 
aux Etats-Unis, ou en Europe. 


| Veut-on quelque notion des ‘plantes | 


à inventer? 


Récemment, pour le bois à pulpe, nos 
voisins du sud, par divers croisements, 


|fameux “créateurs” de pläntes aux E- 
dra aux défricheurs avec une haute tats-Unis, Luther Burbank et N.-E. 


nir Source d’énorme profit. Personnel- 
lement, voici des années que j'y travail- 
le et ne suis pas sûr d’avoir réussi. I1 y 
a dans l'Est, aux Etats-Unis,en Euro- 


bres. En croisant avec eux les plus vi- 
goureux de nos saules indigènes on ob- 
tiendrait fort probablement quelque 
race nouvelle à croissance forte et ra- 
pide qui, plus vite que nul autre végé- 
jtal, nous fournirait ‘“‘piquets”’ de clôtu- 
Îre et bois de chauffage, sans parler de 
ses autres emplois. | 
Ceux qui ont habité dans l'Est con- 
naissent bien le cerisier noir qui don- 
ne un bois de haute valeur. L'Ouest n’a 


pe, des saules qui sont de grands ar- 


00, 7 de $75,000.00 à $100,000.00, 29 de 


$100,000.00 à $250,000.00, 3 de $250,- 


000.00 à $500,000.00, 2 de $500,000.- 
00 à $1,000,000.00. 


“ 


prévoyants allèguent qu'ils seront, 
grâce aux lois sociales de sécurité qui 
s'annoncent, tout aussi bien pourvus 
que les sages au caractère de fourmis. 


La région de Montréal comptait Il ne faut pas oublier, cependant, que 


179 caisses populaires au 31 août 19- 
43 et le coefficient d'augmentation 
annuelle de leur actif pour l’année 
écoulée fut de 71%. 


L'Union régionale de Montréal 
compte 46,147 sociétaires et 7,846 em- 
prunteurs. L’actif total des caisses 
formant l’Union de Montréal est de 
$11,265,858.76. | 


Sait-on que les caisses populaires a- 


rien de ce genre. Nous pourrions peut-|cadiennes di Nouveau-Brunswick, les 


être l'avoir par des hybrides entre le 
cerisier noir et notre propre cerisier à 
grappes (choke-cherry). 


ji À énumérer tout ce qui nous manque 
et que nous pourrions avoir, je n'en fi- 
nirais pas. En voici pourtant quelques 

| 

| On s'imagine peut-être que cette 


exemples: 

sorte d'ouvrage est trop au-dessus de 
la portée du commun des mortels. Il 
n'en est rien. Je n’écrirais pas cet arti- 
cle si je ne savais, de personnelle expé- 
irience, que c’est au contraire un travail 
assez facile. Le tout est de s’y intéres- 


Ün framboisier parfaitément rusti- 
que et vigoureux. Nous en avons des 
sauvages qui n'attendent qu’un homme 
de bonne volonté pour les améliorer. 
Même chose pour le groseiller, le frai- 
sier, le rosier, les atocas, voire le saska- 
toun. Et j'y puis ajouter, encore qu'on 
ait déjà là-dessus commencé l’ouvra- 
ge— le cerisier, le prunier et le pom- 
mier, et caetera, et caetera. 


Comme on le voit, il ne manque pas 
de chemins à suivre en ce pays-ci pour 
les futurs inventeurs de plantes. 

k % # 


ser. Il y faut naturellement queues | 


connaissances spéciales, mais elles sont 
aisées à acquérir. En fait, les deux plus 


Hansen, ne possédaient à leurs débuts 
qu'une instruction fort rudimentaire. 
C'est en forgeant qu’on devient forge- 
ron. C’est en inventant qu'ils devinrent 
| inventeurs. | 


(Suite et fin la semaine prochaine) 


Montréal. — Alfred Charpentier, 


| Qué. 
| 


coopératives de consommation et de 
production qui groupent environ 20,- 
000 sociétaires, ont souscrit un mini- 
mum,de dix cents par sociétaire en 
faveur de, la presse quotidienne aca- 
diennt. de langue française? 

Bel exemple de solidarité cons- 
ciente et progressive. 


I! existe sept ‘unions régionales de 
caisses populaires dans la province de 
Québec et six caisses centrales. 


Les administrateurs de la Caisse 
centrale sont les mêmes que ceux du 
bureau de l’Union régionale. 

Une seule région n’a pas encore sa 
caisse centrale et c’est Chicoutimi, ré- 
cemment fondée. Chaque union régio- 
nale délègue deux administrateurs à 
un organisme de coordination, d'o- 
rientation doctrinale qui a, en outre, 
la responsabilité de l'inspection et de 
la vérification. Ce corps porte le nom 
de la Fédération des Unions régiona- 
les de Caisses populaires Desjardins. 


Le siège social de la Fédération est 
établi à 65, rue Ste-Anne, Québec, 


Il existe une fédération des caisses 
canadiennes-françaises pour l'Ontario, 
groupant surtout les caisses de la ville 
d'Ottawa. On laisse entendre que d'au- 
tres ligues ou fédérations du même 
genre Se constitueront dans les au- 
tres provinces. Ces organismes colla- 
boreront de façon étroite avec les li- 
œues ou fédérations provinciales exis- 
tant dans les différentes provinces. 


Nos compatriotes, par le truchement 
de leurs caisses, travailleront à ’lé- 
mancipation économique des leurs; 
tout en concourant au bien général de 


président de la Confédération Cana-|leur province dont ils sont des cito- 


dienne et Catholique du Travail, as- 
isociation soeur des syndicats natio- 


ont fabriqué de nouvelles espèces qui inaux, a déclaré que “notre organisa- 


pour eux, ils ne se sont pas occupés 


Cl — - È 


“Jean Rivard” 


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Leurs nouveaux ‘ Mitchell, ministre du Travail”. 


rendent presque deux fois plus que ce [tion approuve le nouveau code des re- 
qu'on avait auparavant. Travaillant |] 


ations ouvrières présenté hier à la 
chambre des communes par l’hon. H. 


| 


«fl 
ji il nl 


L nd k 
ait 


yens d'ordre, animés en plus d’un es- 
prit de collaboration ou, pour tout dire 


la personne prévoyante n’a pas seule- 
ment mis de côté quelques dollars; el- 
le a vécu selon l’esprit qui anime le 
chrétien équilibré, c’est-à-dire, selon 
une tempérance des désirs, des be- 
soins, le tout imprégné de la grande 
vertu ‘d’ordre. - Ù 
Il y a’en outre le capital de lance- 
ment ou d'initiative qui, dans le pas- 
sé. nous a manqué et qui devient ac- 
{cessible à ceux qui dans un monde de 
gaspillards et de dilapidateurs, avait 
perdu Sa signification. Epargne donc 
eri prévision des jours sombres, épar- 
gne pour former les caractères, é- 
| pargne aussi et surtout afin de pou- 
voir, par son.utilisation. constante et 
méthodique, enrichir notre collectivité 
nationale, sans causer préjudice à qui 
que ce soit. ; É 


| 


: Rodolphe Laplante, 


La vie de Jeanne. d'Arc 


par Elle-même : 


Dans la, Collection Catholique, Les 
Editions Variétés viennent de publier 
cette biographie de la grande sainte 
française. 

Cet ouvrage s’attache avant tout à 
reproduire les paroles authentiques 
de la Pucelle. Elles y sont groupés 
dans l’ordre ou se déroulèrent les é- 
vénements de sa vie. L'éditeur y a 
simplement ajouté des parenthèses 
qui éclairent certaines situations et 
situent certaines paroles. 

Jeanne d'Arc n’a pas écrit son au- 
tobiographie, maïs elle l’a parlée au 
cours de son procès, En effet, à ce mo- 
ment, interrogéeé et forcée de répon- 
dre, elle dévoila son, âme et raconta 
sa vie. C'est le texte authentique de 
ce procès qui est à la base de ce livre. 


blie pas. Voici le plus beau document 
; Sur la grande sainte. | 

| Un volume de 64: pages, publié par 
iles Editions Variétés. Prix: $0.40, par 
[la poste $0.45. En vente dans toutes 
Îles bonnes : libraires et aux Editions 
Variétés, 1410, rue Stanley, Montréal 
[ER 


n 
i 


|. PACIFIQUE. — Les Alliés ont 
: complété l'occupation de l'extrémité 
occidentale de la Nouvelle-Bretagne: 


d’un sens de la coopération pratique. ! des avions partis de navires améri- 


Les caisses scolaires ou enfantines 
se multiplient partout et c’est un signe ,nes, à 1.800 milles au sud de Tokio; de 


des temps. On veut créer des coopé- 


Un curé est nécessaire dans une parois- 


cains ont bombardé les îles Marian- 


Birmañie, on rapporte de nouveaux 


rateurs pour demain et on en élève, gains pour les Alliés. 


(A. Gérin-Lajoie) 


Voici une histoire vraie qu'on n’ou-! 


pour le dire, la défunte était partie 
pour lautre vie. | ù 

.Mme L'Abbé était une de nos pion- 
nières, étant: arrivée à Morinville dès 
la première année, Son mari avait fait 
partie de la première excursion et sa 
dame était arrivée quelques mois après. 
Il-y a doric 53 ans de cet événement. 
Depuis ce temps, la chère dame est 
toujours demeurée dans la paroisse 
et c'est dire que le nombre de ses amis 
et connaissances comprenait tous les 
paroissiens de Morinville. Aussi les fu- 
nérailles furent tout-à-fait imposantes 
et son départ laisse un grand vide der- 
rière elle. Elle laisse pour pleurer sa 
fin plusieurs enfants disséminés un peu 
partout et un bon nombre s'étaient 
rendus pour rendre un dernier devoir 
à celle qu'ils avaient aimée durant sa 
vie entière. A tous nous offrons nos 
sympathies les plus vives dans ce grand 
deuil: : ; ; 

M. Albert Trottier était en charge 
des funérailles. - : 

OH + 


Nos malades de la capitale vont assez 
bien, à l'exception peut-être de notre 
assistant qui devra prendre quelques 
mois de repos. I1 souffre de dépression 
nerv@yse et la tranquilité serait le 
moyen de ramener les forces qui dimi- 
nuaient. ’ 

Æ + 

Notre jeune ami Pierre Gosselin a 
dû passer dernièrement par le couteau 
du chirurgien. Une attaque d’appendi- 
cite aigue se déclara durant la soirée 
du vingt de ce mois .et quelques heures 
après le docteur avait tout enlevé: Au- 
jourd'hui Pierre Gosselin est dans sa 
famille à se remettre complètement. 

Nous avions parmi nous la semaine 
dernière la visite d'un autre. soldat, 
Jean Réal Fortier parent de la famille 
Brochu de la paroisse. Ce jeune: mili- 
taire nous arrivait de Kiska où il avait 
été en garnison pendant un certain 
temps. Il est heureux de savoir que les 
Japonais he nous menacent plus de ce 
côté-là et par conséquent la garnison 
qui était en fonction peut prendre 
maintenant les choses plus aisément. 

Samedi dernier le district rural de 
Morinville avait ‘une élection pour un 
des membres du conseil. M. Norman 
Logan de Mearns, ancien conseiller 
dont le terme était expiré, devait 'se 
présenter devant les électeurs mais il 
avait un concurrent dans la personne 
de M. Ephrem Rousseau. Celui-ci qui 
avait été conseiller durant près de quin- 
ze ans était un adversaire dangereux. 
Aussi il faut dire que l'élection fut con- 
testéé durant toute la journée et le 
soir la victoire restait à M: Norman 
Logan. Il avait 141 votes contre .133 à 
son adversaire. Qui niera après cela 
que les élections ne ressemblent pas à 
une course de chevaux ou encore à une 
bataïlle de coqs? . , 


.‘ Revue de l'Université _ 


d'Ottawa 
Livraison de janvier-mars 1944 
SOMMAIRE 
L'encyclique “Mystici Corporis 
Christi”, par Jean-Charles Lafram: 


boise, O.M.I.,, supérieur du Séminaire 
universitaire. Nosseigneurs .Pâquet 
et Roy, par Georges Simard, O.M.., 
de la Société royale. Le centenaire de 
l’arrivée des Oblats à Bytown (Otta- 
wa), 1844-1944, par Henri Morisseau, 
O.M.I. L'homme à Ja conqüête du 
temps; par Louis Bourgoin, I.C. pro- 


Maman dit à sa . petite Madelein 


ù 


quatre ans. 
—Tu vas ailer dans ma chamb, ie 
n'est-ce pas, ma chérie? Tu trouve 
ras ta robe sur le fauteuil et ty md 
l'apporteras avec des précautions. . We 
Un moment après, Madeleine “rc 
vient avec la robe demandée, et, gs 
petit air très ennuyé: à 
—- Voilà bien ma robe, maman 
mais j'ai eu beau regarder partit} 
je n’aï pas trouvé les précautions, 
‘+ + € 
Nos écriteaux ; 
A louer, une chambre pour mon! | 
sieur de quinze pieds de long sur 
pieds de large. 
+ + # 
Sur terre et sur mer 
La maman voudrait bien faire th 
vailler son petit Marcel—cing : 
mais lui préfère gambader que d'ou 
vrir son abécédaire. 
—Mais, Marcel, dit la maman, 
est sur la terre pour travailler. 
—Eh bien! répond le petit paresk 
seuX, alors je me ferai marin! 
: € + + 
| Et moi donc!… ; 
l Toto à son grand-père, ancien solà 
| dat et décoré: À 
—Pourquoi as-tu reçu cette médaille 
— C'est parce que je me suis bien bat 
tu, mon petit, | 
—Ah!.. Et moi, quand je me bats, «à 
me la retire. ra 
. + + + 


Mot d'enfant : 
On demandait à un enfant pauvre 
—Qu'est-ce que tu veux être, Louk 
quand tu seras grand ? 
—Boulanger! répondit le bambin. 
—Et pourquoi boulanger? Ë 
—Pour pouvoir vendre à maman kB 
pain moins ‘cher. 
° Æ OX + 


" Entraînement 
Au restaurant du faubourg: “ee 
Un client s’amuse à faire l’équil 
briste en portant une table avec sl 
dents. : D. 
—Comment, s'écrie avec admiratiol 
le patron, êtes-vous arrivé à avork 
cette force dans les mâchoires ? 


CE + #. 


-Cirer gratis? 4 
Sur la Place d'Armes à Montrali 
du temps des petits cireurs de bo 
ambulants. Un débrouillard plaque 
boîte devant un gros homme tout cr 
té: | 
—Cirer, M’sieur? Trois 
—Non! 
—Deux sous, M’sieur! 
—Non, fiche-moi la paix! 
—UÜn sou, M'sieu, pour acheter & 
pain! Fe 
—Non, encore une fois! Va-ten! 
— Alors pour rien! | 
—ÂAllons, soit, si ça te fait plaisir. SR 
‘ Le gamin nettoie, cire le pied droitfé 
dù gros monsieur, et son soulier aile. 
reluisant à sy mirer. L 
—Le pied gauche, maintenant, dR 
pêche-toi! 7 
—Non, M'sieu! D... 
— Comment? Tu ne vas pas me lis MR 
ser comme ça, un soulier ciré et l'ar-i 
tre couvert de boue? | 
—Je cirerai si tu payes. 
—Un sou? 
—Non! | D. 
— Deux sous … trois cinq sous? 
—Non, Msieu! Dix. sous, et payés dE 
vance. C'est à prendre ou à laissr.B 
je monsieur fut obligé de s'exét-Îl 
T, - à 


sous! 


fesseur titulaire à Ecole polytechni- 
que de Montréal. Sed Contra, par Jean 
de Stavelot. Pourquoi il est bon de 
croire, par Rodrigue Normandin, O.- 
M.I. professeur à la faculté de philo- 
sophie. Célébration du cinquantième 


Voulait-il faire manger de l'avoine. au | 
petit Louison Charli qui passait pour “al- 
ler voir” la servante de Rivard? Un jour 
la reconnut officiellemenut pour sa blon- 
de dans un tour de voiture à Lacasseville 
— “Françoise doit se renfler; disait-on, ça 


Et qui avait suivi sa chère Louise après 
son mariage. Pierre Gagnon et Françoise 
s’aimaient-ils? Françoise aimait Pierre, 
mais pour le mariage l'amour doit être 
réciproque.-Les commères aux yeux exercés 
voyaient Pierre et Françoise cueillir en- 


Il fallait tirer de l'anxiété la pauvre Rejoindre Dieu 
Françoise qui ne dormait plus sans met- 
tre un miroir sous sa tête pour connaître 
celui: qui lui était destiné. — “Mon bour- 

48eois, dit Pierre à Jean, je veux bâtir une 

É lot, — “Et te marier?” — 


se pour reconduire les morts au cimetière, 
mais aussi pour conduire des vivants qui 
s'aiment aux pieds des saints autels. Pier- 
re Gagnon maintenant propriétaire d'un 
lot voisin de son ancien maïtre égayait de 


par R.-M. Bruckberger 
Dans la Collection Catholique, 8 
Editions Variétés 


; 


sa “bombarde” la bonne Françoise autre- | 
fois servante du père Routhier. 


4 


mais pas les fruits. 


semble des fraises et chose extraordinaire 
Pierre donnait tout à Françoise, Il n'ai- 


ne lui arrive pas souvent de se faire pro-° 
mener par les garçons. 


cabane sur mon 


Oui. — A qui? — A votre Françoise... 


anniversaire de lPencyclique Providen: 


tissimus Deus: Allocution, par Son! 


Exec. Mgr Ildebrando Antoniutti, délé- 
gué apostolique au Canada et à Ter- 
reneuve; The Providentissimus Deus, 
by Mer William L. Newton, P.D.,: 
The Divine Authorship of ‘Holly Scrip- 
ture, -by Donat Poulet, O.M.I: La 
Conversion philosophique d’après les 
dialogues de Platon et la Te Lettre. 
De l’empirisme à la philosophie, “par 


{Prière.. Aujourd’hui 


publient un lim 


pour chacun dé nous. 

Le christianisme a révélé au mon 
la possibilité d'aimer. Dieu et la gù 
lité surnaturelle de cet amour: il 
nous à enseigné à . exprimer cet 
mour par lamour du prochain-etl} 
7 plus qu’en 
autre temps, il faut rappeler ces 
tés. | 0 

‘L'auteur a voulu indiquer le pis 
lège de la piété chrétienne qui pl 


|Pierre Ricour. Chronique. Bibliogta- 


e \ rejoindre Dieu en des objets sensi 
-[phie. Recension des revues. 


comme l'humanité de Jésus et la 
serice Eucharistique du Christ: L 
‘[teur.n’a pas'cherché à être com 
mais il a voulu ramener les espri 
Certains. ‘éléments  primordiaix 
christianisme. 
- Un volume de 64 pages, publié ‘5j 
s … [Editions ‘Variétés. Prix: $0.40, pa 
Université d'Ottawa, * : poste: $0:45.'En vente dans tou 
‘Ottawa, Ontario. [bonnes librairies et aux Editioi 
TT riétés, 1410, rue  Stenley, Mon 


Revue de l’Université d'Ottawa. 
. Revue trimestrielle. ‘ 


| Edition complète (incluant 
tion spéciale) 768 pages. 52.60. 

| - Edition partiellé = 596 

| 


pages. $2.00 
. Adresse: Les. Editions ‘ ‘ : 


‘la ‘sec- 


t 


.… .1têtés, 1410, rue Stan! e 
[74] Canada, 


+ nn 


RAIDS 


rap .— Des ‘bombardiers ‘amé- 
‘&utre un-moulià à = ricains, escortés de chasseurs anglais, |. 
d'autre un-moulin à scie et'un moulin à fa- jf er Nec ec urs anglais, |." | . 
- Eh Françoise, es-tu toujours disposé à te : | Canadiens ‘et’alliés ont bombardé Go- | ‘URSS. RE 


; rine. Avec les deux. il: retenait un intérêt 


marier? — “Oh non.je suis bien comme dans lFexploitation. 


ça, j'y reste”. 


| tha et Schweinfurt, à la suite du raid | dans lés rues de Dno et l'armé 
| dè la nuit, Londres. eu sa, permière |Avänce rapidement sur Pskov 
e alerte diurne depuis'plusieurs sémat. Allemands ‘ont .été tués en 


ous venons à 


Je suis presque is 


L Lics chers enfants, 


La. Survivance 


ce 


I n'y à pas à dire, cette fois-ci les petits Franco-älbertains 


: sont réveillés. J’ai-eu au-delà 


Liblierai les noms la semaine prochaine, 


de 60 réponses pour février. Je 
Et je donnerai aussi 


. liste des gagnants... qui recevront des albums de chansons. 


Éoe va dépendre du nombre de 


gros sous que:j’aurai dans mon 


Bousset. 11 y aura au moins six gagnants; je le promets! 


Nous voilà pendant le Carême! 


Comme vous le savez, il faut 


e tous fassent pénitence, pendant ce temps-là, même les 


| res Que ferez-vous? Un petit conseil, si vous le voulez. 


Pri- 


ez-vous de bonbons, de quelques bagatelles. Faites la communion 


ous souvent. Faites vos prières 


mieux que d'habitude. Ce sont 


Dies petits sacrifices qui ne paraissent pas mais qui comptent. 


Brt en classe soyez plus attentifs 


et travailleurs. 


F: Je vous recommande en particulier la classe de catéchisme 
- Let celle de français. 


Bon courage à tous. 


ÿ had Poux dt L 


| 


Falher, Alta 
rand-Père Le Moyne 
Edmonton, Alberta. 
ien Cher Grand-Père, 
ME Je suis heureuse de vous écrire cet- 
ME petite lettre, je ne vous écris pas 
bien souvent mais vu que vous nous 
incouragez tant avec vos. belles peti- 
Ms chansons françaises, vos devinet- 
Mes et vos farces, j'ai décidé qu’au- 
se Eurd'hui même je donnerais signe de 
ic. 
DA Comment vous -pôrtez-vous? bien 
Dnespère. : 
MD Cher Grand-Père vous trouverez 
Mans cette enveloppe. le montant de 
MS 1.00 que les élèves de la classe de Ma- 


Miame Lauzé, c'est-à-dire des grades 


D ct 8 de Falher vous ont ramassé. 

Ë Nous tächerons d’en envoyer enco- 
Le, un peu plus tard- 

D Vous allez peut être trouver que 
best bien peu, mais nous les donnons 
Mie grand coeur. 
. Emella Morin. 
e # OK. 


. .Falher, Alberta. 


her Grand-Père. 
MR Le température ici est passable- 
Mhent belle, depuis quelques semaines 
MA à neigé beaucoup. J'étais bien con- 
MMente car nous voyageons dix milles 


DE: demi deux fois par semaine en voi- 


Mure d'été et cela n'était pas bien 
had. 

Nous demeurons à Girouxvile et 
Û à l'école de Falher. J’ai- 
Mine bien mes maîtresses. 

. Mais grandpère, il y a autre chose 
Aoui est plus important: c'est quand je 


se reçois la Survivance, je suis un peu é- 
Mhcviste car je m’empresse de l'attrap- | Cher Grand- Père; 


Rire r avant les autres. J'aime. bien vos 

js concours et vos bonnes chan- 
: unncté Raby. 

TT 


Falher, Alta. 
ien Cher Grand-Père; 

J'aime bien les petits concours que 
vous avez à tous les mois sur la page 
ides jeunes. Quelques fois ça nous fait 
revoir plusieurs choses ‘et aussi nous 


Mcvons des beaux prix. J'aime aussi 


avez demandé des sous pour vous ai- 


| 


re qu'il en est ainsi de vous. 


J’ai vu sur la Survivance que vous 
der; eh bien, je vais m'’efforcer de 
vous en envoyer. 

- J'ai vu le prix qu’Alma'Houde à eu, 
je suppose que vous vous en rappe- 
lez encore car c’est un cahier de chan- 
sons; je lai trouvé bien beau. | 


Yvonne Roy. 
# # # 

. Falher, Alta. 
Cher Grand-Père; 

J'aime bien Ja page des jeunes. Elle 
est intéressante. Je la lis toutes les 
semaines, J’aime beaucoup lire les 
lettres que Grand-Père écrit. 

Je vais prier pour vous. 

Carmen Lavoie. 
% 


: 
- 


& % 


‘ Falher, Alta. 
Cher Grand- Père; 

Nous allons tâcher grand- -père fai- 
re tout ce que nous pouvons pour ai- 
der la page des jeunes. Notre classe 
s’est organisée pour ramasser des 
sous et nous allons vous Îes envoyer 
pour vous aider à faire imprimer la 
page des jeunes. | 
Orietta Bélanger. 

% 


+ ° Ü 
Falher, Alta. 


# 
Cher Grand-Père; 

Je pense toujours de lire votre Sur- 
vivance intéresante, j'aime beaucoup 
les histoires et les chansons cana- 
diennes. Du 

Ici l’on s’amuse beaucoup, nous 2- 
vons une glisoire pour les enfants. 

La semaine dernière une élève de 
ma classe a reçu un cahier de la bon- 
ne chanson, comme-prix, pour la com- 
position du mois de janvier, 


Jacqueline Hachey. 
+ % # ; 


Falher, Alta, 


Nous avons pensé de vous ‘envoyer 
quelques sous pour vous aider, en pen- 
sant de faire une bonne beuvre. 

J'aime bien à lire la Survivance 
surtout la page des jeunes, elle est si 
intéressante. 

Bonjour grand-père, . 

Une petite fille reconnaissante, 
| Lucille Martineau. 
Æ CH % 


| | Falher, Alberta. 
Cher Grand-Père; 


= 


| 


, Devinette 


(Envoi de Jeznnette Raby de Falber) | 
Q—Je suis entre deux murs blancs 
et ma couleur est jaune. Qui suis-je? 
R—Voir. la réponse ailleurs dans la 
page. des jeunes. 


La “Roussette” : 


Par un bel après-midi ‘ensoleillé, 
ma tante m'invite à prendre une pro- 
menade avec sa petite famille. 

La Roussette, à la taille élégante, 
aux yeux lançant des éclairs, à Pair 
noble et dégagé, nous attend là, tout 
près de la ‘barrière. Puis, nous nous 
instalions . confortablement dans la 
carriole. 

“Oh! Roussette! Hola!” Et Rous- 
sette part à toute vitesse. Le plaisir 
-bât son train. Mais voilà, qu’au cours 
de 12 route, la petit Jeanne d’Are, re- 
muant plus que les autres, tombe dans 
le chemin. Un cri de désespoir s’é- 
chappe de la poitrine de la maman 
désolée; mais à notre surprise, Rous- 
sette s'arrête tout-à-coup, et Jeanne 
revient presque heureuse d’avoir une 
autre aventure à raconter. Lé cheval 
se retourne pour voir si la petite se 
relève. Jeanne flatte la belle crinière 
noire de Roussette qui semble appré- 
cier cette marque de reconnaissance. 
Et puis, nous reprenons notre route. 

Voyez-vous? C'est depuis ce temps- 
là que le cheval est devenu mon ani- 
mal favori. Son intelligence, sa sensi- 
bilité, son courage devant le danger, 
son activité au travail, sa vaillance et 
son audace, tout cela me fait voir en 
lui, un être qui se rapproche de Fhom- 
me. Qu'ils sont nombreux les services 
qu’il vous rend! 

Je me souviendrai toujours du dé- 
part de Roussette. Partant pour Van- 
couver, mon oncle dût la vendre à 
l'encan. Tout en larme, il alla lui faire 
ses adieux. “O toi, qui a partagé mes 
joies, mes peines, mes deuils, mes su- 
eurs et mon repos, que je suis donc 
ingrat de te laisser partir!” 

Pauvre Roussette, toujours soumi- 
se, se laissa guider, tête basse, par 
son nouveau maître. 

Et voilà, vous le connaissez mon .a- 
mi favori maintenant, n'est-ce pas? 

Irène Collette. 
Chauvin (Grade 11). 


Le mouton 


- L'animal que j'aime le plus c’est le 
mouton. La raison de mon choix est 
parce qu’il est plus doux que les autres 
animaux que je connais. Il y a plu- 
sieurs sortes de moutons, mais celle 
dont je parle. est la “Sufolk”. Ils ont 
la tête et les pattes noires, les oreil- 
les longues, le nez fin et les yeux gris. 
Le reste de leur corps est couvert de 
laine qui, quand elle est filée sert à 
faire tant de vêtements chauds. 

Quand les moutons sont tout jeu- 
nes ils sont couveits d’une petite lai- 
ne noire bien frisée, en etes 
cette laine blanchit. 

Is nous donnent non een la 
laine mais aussi dela bien bonne vian- 
de. Cette viande est une des meilleu- 
res. 

Le mouton est bien obéissant. Aus- 
sitôt qu’il entend la voix de son mai- 
tre il part en bêlant. Il ést facilement 
nourri et s’éloigne bien rarement des 
bâtiments. 


Eugénie Desnoyers. 
Ecole Thibeault 
Morinville, 


Le Chat 


Le petit chat noir est le petit ani- 


Un petit Agneau 


Depuis longtemps j'avais désiré a- 
voir un petit animal blanc. Alors à 
sept ans, le jour de ma fête, papa ne 
fait cadeau d’un petit agneau. Oh! j 
tais contente, car. je savais qu’un a- 
gneau était l'animal favori de Jésus. 
Je prenais bien soin de mon petit mou- 
ton. | 

Savez-vous son nom? Ecoutez bien. 


Quand je l’appelais il venait toujours pressa de 


, 
à la course; alors je ae contre une mesure si contraire à tous 
tesse. Un jour il broutait l'herbe des | es intérêts; on nomma partout des | 


vient comités pour dresser des pétitions en 


champs lorsqu'un  “cayoute” 
pour le dévorer. 

Mais M. Boyer, notre voisin, culti- 
vait de l'autre côté du chemin et il en- 
tendit le petit agneau bêler, Par ha- 
sard il avait apporté son fusil. Il eut 
assez d’ane balle pour tuer la méchan- 
te bête. 

Depuis ce temps, je suis encore; 
plus attachée à Vitesse et je com- 
prend maintenant la parole de l'E- 
vangile “Il y a plus de joie au ciel 
pour un pécheur qui revient à la foi 
que quatre-vingt-dix neuf justes qui 
n’ont pas besoin de pénitence. 

Comprenez-vous maintenant com- 
ment le petit ganeau est devenu mon 
animal préféré? 


: Eveline Collette. 
Chauvin (Grade V1). 


Le Castor 


Pour une vraie petite canadienne 
française, l’animal le plus favori de- 
vrait être le castor car après tout, 
nos ancêtres l’on choisi comme lem- 
bième du Canada, n'est-ce pas? Le 
castor est un quadrupède, de l’ordre 
des rongeurs, que Von trouvait autre- 


Canada. Il donne une excellente four- 


| HISTOIRE DU CANADA 


N 


Projet d'Union 


Le parti anglais, trouvant un ee 
dans la population du Haut-Canada, 
avait réussi à faire introduire à . 
chambre des communes en Anse 
re un projet de loi pour réunir les 
deux provinces sous un seul gouverne- 
ment. Ce bill donnait au Haut-Canada 
une représentation beaucoup plus 
nombreuse qu’au Bas-Canada; pros- 
crivait la langue française; restrei- 
gnait la iiberté de culte, et les droits 
des représentants sur les deniers pu- 
” [blics; réduisait en un mot le Canada 
français à la condition révoltante de 
Flrlande. 

À peine eut-on connæssance, en Ca- 
nada, des dispositions tyranniques de 
ce bill, que toute la population s‘em- 
protester énergiquement 


+ 


forme; le mouvement se communique 
même au Haut-Canada, qui, à la sur- 
prise d’un grand nombre, se pronon- 
ça aussi contre l'union. Papineau et 
Neilson furent délégués à Londres 
pour porter ces pétitions, et les ap- 
puyer de toute la force de leur élo- 


C-B.K, Watrous, Sask. — Emissions 
françaises pour la semaine du 5 au 11 
maïs 1944. 


Dimanche 5 mars. 

9h.30 am. — Les Yeux sur l’Europe 
par Gérard Arthur de la Commission 
d'Information en temps de guerre. 
.9h.45 am. — Le Quart d'Heure de la 
Bonne Chanson mettra en vedette les 
chansons d'Albert Viau. 
10h.00 pm. — L'Heure Dominicale, 


Lundi 6 mars 


quence. Cette unanimité imposante 
d’une part, et de l'autre les malver- 
sations et la banqueroute du receveur 
général Caldwell, engagèrent les mi- 
nistres à laisser tomber un projet qui 
menaçait la colonie de tant de trou- 
bles. C’est alors que Dalhousie passa 
en Angleterre, pour s'entendre avec 
le bureau colonial sur ce qu’il y avait 
à faire après la déconvenue du projet 
d’union, 


La dissolution du parlement avait 
produit une agitation extraordinaire, 
qui fut encore augmentée par la pu- 
blication d’une adresse au peuple, 
pour l’engager à réélire des membres 
de la majorité. Les auteurs de cet é- 
crit étaient MM. Papineau, Heney, 
Cuvillier, Quesnel et autres. Il se 
tint des assemblées publiques partout 
{dans les villes et les campagnes, pour 
blämer ou approuver la conduite du 
gouverneur. L’expiration des lois de 
milice, qui permit de remettre en vi- 
gueur d'anciennes ordonnances, aug- 
menta encore le feu des discordes. 
Des officiers de milice furent desti- 
tués, ou renvoyérent leurs commis- 
sions; quelques-uns même allèrent 
jusqu’à exciter les miliciens à la dé- 
sobéissance, et réussirent auprès d’un 
certain nombre. Un journal, l’Ami du 
Peuple, publié dans les Etats-Unis 
ee des réfugiés canadiens, fomentait 
lencore l'excitation générale: aussi, les 
élections ne purent se faire sans &- 
tre l’occasion de graves désordres. 
La chambre se réunit le 20 novembre 
1827. Le lendemain, elle se rendit au 
conseil, et informa le 
{qu’elle avait élu pour président M. 
Papineau. Le président du conseil ré- 
‘ pondit que son excellence désapprou- 
vait cette élection, et enjoïgnait à la 
chambre d'en faire une autre, pour la 
soumettre à son approbation le ven- 
dredi suivant (23 novembre). Le coup 
n’était pas inattendu. On décida que 
[le choix du président devait être fait 
librement; que l'approbation du gou- 
verneur, de même que la présenta- 


12h.15 p.m. — Radio- -journal et chan-|tion, était une simple formalité d’usa- 
fois dans presque toutes les forêts du |sonnettes. 


3h.15 p.m. — La Fiancée du Com- 


rure dont le poil sert dans la fabrica- |mando. 


tion des chapeaux appelés “castors”. 
Sa taille n’est pas grosse et il a une 
large et plate queue qui lui aide beau- 
coup à faire son ouvrage. Car en ef- 
fet le castor a un travail à faire tout 
comme les autres animaux et je vous 
assure qu'il n’est pas paresseux. C’est 
de lui, dit-on que les hommes ont ap- 
pris à construire les digues très uti- 
les: pour augmenter le volume d’eau 
servant à laisser passer les gros ba- 
teaux. 

Cela vous étonne peut-être de voir 
que jé préfère le castor au petit chat 
ou le gentil petit chien, mais voyez- 
vous, je choisis en tout l’utile à l’a- 
gréable, le devoir au plaisir. 

Estelle Benoit 
Chauvin (Grade 7). 


Mon Ami 


J'aime le chien parce qu'il est beau 
obéissant et fidèle. Il est bon pour Îa 
chasse, et je vous assure qu’il garde 
bien les animaux. 

Roland Courchesne. 
Chauvin (Grade 1V). 


_ Hommes, mes frères par 


LS 


par ÀA.-D. Sertillanges, o.p. 

Ce remarquable ouvrage que pu- 
blient aujourc’hui les Editions Varié- 
tés, fait partie de la Collection Catho- 
lique que dirige Monsieur André Da- 
vid. 

À l'époque que nous traversons, iE 
est facile d’oublier que les. rapports 
entre les hommes sont régis par un 
commandement de Dieu et par des 
lois religieuses précises. 

L'auteur se penche, ici, sur nos rap- 
ports avec le prochain: amis, parents, 


4h.30 p.m. — Un Homme et son Pé- 
ché, roman de Claude-Henri Grignon. 

5h37 p.m. — Résumé des principales 
nouvelles de ia journée. 


Mardi 7 mars 
12h. de pm. — Radio-journal et chône 
sonnettes. 


3h.15 p.m. — La Fiancée du Com- 
mando. 
4h30 p.m. — Entretiens Familiers; 


causerie par R.-A. Benoit. 
5h37 pm. — Résumé des nouvelles 
de la journée. 


Mercredi 8 mars 

12h.15 p.m. — Radio-journal et chan- 
sonnettes. 

3h.15 p.m. — La Fiancée du Com- 
mando. 

4h30 p.m. — Un Homme et sûn Pé- 
ché, roman de Claude-Henri Grignon. 

5h37 p.m. — Résumé des HÉNRERSS 
de la journée. 


Jeudi 9 mars 

12h.15 p.m. — Radio- JORMAPE et chan- 
sonnettes. 

3h.15 p.m. — La Chanson Française 
mettra en vedette les chansons de 
Charles Trenet. “Les enfants s’ennuijent 
‘le dimanche”. — “Vous oubliez votre 
cheval” — “pic Pic” et “Près de toi 
mon amour”. 

4h30 pm. — Entretiens Familiers, 
causerie par R.-A. Benoit. 


5h.37 pm. — Résumé des nouvelles 


de la journée. 


Vendredi 10 mars 


12h.15 p.m. — Radio-journal et chan- 


sonnettes. 


4h.30 p.m. — Un Homme et son Pé- 
ché, roman de Claude-Henri Grignon. 
5h.37 pm. — Résumé des nouvelles 


de la journée. 


Samedi 11 mars 


9h30 am. — Les Variétés Françaises 
11h15 am. — Radio-journal et chan- 


| 


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gouverneur 


CARTES D'AFFAIRES 


“YOTRE SATISFACTION EST NOTRE SUCCES” 


PAGE 1 


M. Papineau fut reconduit au fau-. 
teuil, et les membres de la minorité 
se retirèrent. Le soir même, le parle- 
ment était prorogé. : 

Les assemblées publiques recom- 
mencèrent plus nombreuses et plus 
agitées que jamais. Trois membres, 
MM. Neilson, D.-B. Viger et Cuvillier, 
furent chargés d'aller porter en An- 
gleterre des requêtes couvertes de 
plus de 80,000 signatures, ou l'on de- 
mandait le rappel du comte Dalhou- 
sie, et une enquête sur les affaires de 
la province. 


Les débats de la chambre des com- 
munes versèrent le blâme et la lou- 
ange tour à tour sur les deux partis, 
et le comité chargé de prendre les in- 
formations, donna un rapport favo- 
rable dans son ensemble à la chambre 
d’assemblée. Pour faciliter le rétablis- 
sement de la concorde, Daïhougie fut 
nommé au gouvernement des Indes, 
et Sir James Kempt, lieutenant-gou- 
verneur de la Nouvelle-Ecosse, fut 
mis à la tête de celui du Canada. 


Les adversaires Jes plus violents du: 
comte Daïhousie ne lui ont jamais 
refusé une grande aménité de carac- 
tère dans la vie privée, un amour ex- 
traordinaire du travail, et des vues é- 
levées pour le progrès de l’éducation, 
du commerce et de l’agriculture. 


0 0 


Sir James Kempt trouva les es- 
prits un peu calmés par le rapport du 
comité de la chambre des communes, 

et par le rappel de Dalhousie, Con- 
formément à ses instructions, il ob- 
serva une stricte impartialité, entre 
la chambre et le conseil législatif, En 
donnant lui-même l'exemple de la 
fmodération, il sut l’inspirer à la pres- 
se d’abord, puis aux membres du con- 
seil et de la chambre. Il reconnut sans 
difficulté M. Papineau pour président 
de l’assemblée. Le nombre des dépu- 
tés fut porté de 50 à 84. A j’exception 
du salaire du gouverneur et des juges, 
il laissa à la chambre le libre emploi 
des deniers mis à la disposition de la 
couronne par le parlement impérial. 
La chambre, tout en protestant contre 
l'intervention du parlement impérial 
dans les finances de la colonie, accep- 
ta néanmoins cette offre, et vota lJibé- 
yalement les subsides et indemnités 
demandés par le gouverneur. 

(à suivre) 


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jauand la Survivance arrive le RE à la maison. J'aime ‘beaucoup les Chan-|cher dans sa boite. J'aime mon petit ment qui est le prochain. Puis ii nous 4h.30 pm. — n était une fois.. | — _—… mme 
di nous avons, toujours hâte de voir sons que ‘vous faites paraître. Je les chat: ct: | | parle de Vamitié, des discordes inévi- 10h.00 PM. — François Rozet, äiseur. { Ed t R bb v Stam (WESTERN TRANSFER 
€ a L Te la no. des . : découpes toutes et je les colle dans un . de: ci raétte Cété tables entre .amis, du. désintéresse- | es CD. p WESTERN TRANSFER 
À l’école tout va bien, je Suis dan & : : ; ment, de l'amour, de ses limites; .en- L Shoes Fi ; 
je grade sept, c'est madame. Lauzé . . ne u. Re fin, il s'attarde à l'analyse de nos 2- Le Sang, La Croix, La Périté Fabricants Darren en caoutchouc & STORAGE LTD. 
Qui nous enseigne et quelques fois| Si] vous plaît faire-paraître encore | . veïsions; il explique: qui sont nos en- ri Tél. 26927 eut a ce 
Mvour notre composition de la semaine | jes chansons dans‘la Survivance. | M. C nemis: ceux qui nous:ont fait du mal,| par Sainte-Catherine de Sienne 10037 - 101A . | Edmonton Tél, 21528 ï, Edim, ton 
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Sonnez # ee, teur, nous explique la grandeur et la | Editions Variétés de Montréal, vien |." û—û S -- 
co ossés. Fo J'avais pre ans. quand mon oncle é 
pe _. D ee ; | Falher, Alta, me fit cadeau d’un canari. Oh! qu'il on ne ee ne d ÉE nel The. Philips ‘Lypewriter . : LS PNENCES en Ce pour jardins 
ie <Falher, Alta, | Cher Grand-Père: chantait bien! Aussi j'en prenais bien! 4 chrétien. ceuil de treize CO. LTD. . diste de prix. Commandez tôt, les se- 


“Les ‘explications -:qu'il 
donne sont claires, sur: des £ujets où 
les solutions sont se difficiles. à 
trouver. . . 


therine de Sienne. 

De cés lettres se dégagent une 
beauté pathétique, un. accent inimita- 
blé, souvent d’une. grande douceur. 

La plupart de ces lettres cépendant | S 
sont de véritables drames. Et: leur ac-| 


cent est. tantôt pressant tantôt rude. |. MacCosham Sa ‘and 


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her Grand-Père; Il faut que vous. aimiez | beaucour | soin. Mais, un matin, j'ai oublié de 
Nous faisons beaucoup de “prançats: les enfants pour payer. l'imprimerie ; fermer la porte. de sa cage” et il's'est 
es compositions, des dictées, de l’a- de la page des jeunes, et ça prend une | sauvé, Puis quelque temps après, il 
alyse. logique et grammaticale. . bonne tête pour mettré ge si intéres- [est revenu. Alors je vous assure que 
Nous avons une demi-heure de ‘e8- sant. ee jen ai pue ‘soin depuis. c2 : 

échisme. Nous. sommes ‘rendus à la] Done,. cher grand-père; je vous re- “Bérnadette Baxter. 
in du. livre. Hier, nous avons eu .un mercié : beaucoup, ‘et'.je: voudrais “vous : Chauvin (Grade vi 


: Voici un livre qué” ac Hra. el 
grand profit. Il sera ‘extrêmement: u-|s 
tile aux jeunes gens. qui se. préparent | 


foncours sur le sacrement: ‘de: Péniten- demander. de: mettre encore ‘dés chan- | 
e. J'ai eu 84 .pour ‘cent. ‘Aujourd’hui sons françaises”s ‘sur Je page. des. he 5 

Rous .en avons fait: un ‘autre. et:j'ai.eu : 

J'aime bien'à à apprendre 1 le caté- |. 


| Maurice Aubin. 


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{au mariage, aux mères de’ famille et L'accent ‘de Sainte-Catherine est par- 
“aux: : directeurs ‘ de: conscience, aux fois celui du combat. Le 

professeurs, aux religieuses, ‘enfin : à 
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MERCREDI LE 1 MARS 1944. 


NOTRE CITE FRANCAISE 


… La jeunesse de St-Paul 


n 


entreprend une 


campagne en faveur du français 


Notre bon et dévoué Père Routhier, 
pendant son séjour dans notre parois- 
se, nous a mis en garde contre le dan- 
ger de l’anglicisation. Son appel é- 
nergique pour que toutes les forces 
de notre survie: les parents, les en- 
fants, les professeurs et l'inspecteur, 
se. liguent promptement et efficace- 
ment dans un .grand effort de refran- 
cisation, suscita de généreuses réso- 
lutions dans tous les foyers français. 

Nous, les jeunes de l'Ecole. Saint- 


7. Etre de bons  propagandistes du 
mouvement de refrancisation. 

B. des Comités de Régie 
1. Responsabilité du parler. français 
vis-à-vis des élèves de leur grade, à 
l’école, dans la rue. 
2. Se faire aider de leurs camarades 
afin de mieux réussir. 


8. Organiser des jeux français aux|. 


récréations. 
4.Assister aux réunions de Comités. 
Faire à leur classè respective un 


_La Survivance 


| travail accompli et pour encourager | 
Îles efforts de chacun. | 
| 


e Mer 


Mise en garde d 
Engagement de fidélité : A 


Je veux Tester Canadien français. | (Sute de la page 1) 

| Je m'engage à étudier ma langüe | + non le Nasisme. Les catholiques et 
| coniseiencieusement, à la parler cha- |}. démocrates sont naturellement en 
ique fois que je converserai avec Une | ihors de toute délivrance. La liquida- 
personne qui parle ou comprend lel{in est. leur sort, par laquelle ils se- 
français, sur le terrain de l’école, à 18 ront livrés à la miséricorde de leur 
maison et dans la rue. Dieu, le Roi des rois. ‘ 

Je lirai des livres français de pré-| 3. Cette distinction de classe sur le 
FENG AUS iVrerranelas. ichamp de: bataille est depuis long- 
Je. pneral chaque our Pour IA/BUE temps la politique des Soviets. Il faut 
vivance de la langue française au Ca- ge rappeler qu’en 1931 les communis- 
nada, afin que Dieu nous conserve tes jetèrent leur -pouvoir et leur in- 


ou IQRES CAUNORIARS ne FAUNE |fluence derrière les Nazis pour assu- 


fé 


Îtes eurent honte de cette alliance et 


Sheen… < 


velt, le nduvel ambassadeur de Russie 
aux Etats-Unis, ne mentionna pas une 
seule fois que les Soviets combattaient 
les Nazis. Il parla plutôt de “la lutte 
commune contre l'Allemagne: hitléri- 
sée”, des hordes hitlériennes; mais 
aucune fois fit-il allusion à a guerre 
contre les nazis. La. Russie est en 
guerre contre Hitler, mais ‘elle. n’est 
pas en guerre, ni avec les nazis niavec 
le peuple allemand. Plus vite nous réa- 
liserons ce fait, le plus vite nous for- 
mulerons une ‘politique “pour y faire 
face. “Re Press Fe 

Si on enlevait le pouvoir:à Hitler, 


| 


sidore - Nagle -Ur ett 
internationale ne fut pas organisé 
immédiatement, puisque le - dernier 
voulait.savoir ce qu’ 
de commun éntre des unio 
commerce des E.-Unis et 
terre et les unions 
par la Russie ou l'Allemagne. 


L'ancienne internationale est main- 
tenant divisée en sphère d'influence. 
La ville de Mexique ne fut-elle pas 
choisie comme bureau central avec 2 
sous-comités l’un pour l'Amérique du 
Inord et l'autre pour l'Amérique du 


sud? Et cette première réunion ne se |: 


fit-élle pas en cette même ville, le 16 
au ‘19 novembre 1941, malgré les. pro- 
testations de la fédération des Traba- 


| r des Etats-Unis, cette |sadeurs que la Russie nomme main. 
. e tenant sont des gradués de l'OGPV, 


L 


N®, à 


- C'est ainsi que je soutiens que ÿ 


il pourrait y avoir|les alliés n'arrivent à Berlin les 

ns libres de |miers, nous pouvons nous attendre qu 
de l'Angle-|Pilate et Hérode deviennent de x. 
des Etats dominés veau de bons amis sur le corps L 


monde déchiré et saignant,. 
‘ Traduction de LT 


(suite à la semaïne prochaine) 


jadores, sous la présidence de Lombar-| 


: Se © dj -un:traité ; 
Stalin ferait immédiatement un:traité do Toledano? Un représentant du: So- | 


avec les nazis. Et lorsque ce moment 


: : : : : Ë à jet n’a-t-il pas voyagé avec-un passe- 
Paul, soutenus des encouragements et li repudièrent. Mais un d’eux, dépu- | arrivera, il aura en notre pays grèves | viet n’a til p Vag 


des conseils de. nos chers parents, de 
nos dévoués professeurs et de notre 
bienveillant inspecteur, nous avons or- 
-ganisé la CITE FRANCAISE, afin 
de mener à bonne fin cette campagne 
si nécessaire inaugurée par le R. P. 
Routhier lui-même. En effet, dans une 


compte-rendu des décisions. 

5. Exécuter promptement et Joyale- 
ment toutes les directives du Comité 
de Direction. 


“TRAVAIL de chaque semaine 
1. Corriger UNE expression. Les pro- 


fesseurs pourraient aider leurs élè- 


; ‘rer leur élection en Allemagne. Par 

LEG AL re quelques uns dé ces communis- 

: té du Reichstag, Walter Ulbricht ne 
| M. et Mme Georges Meunier, (Cé-|le regretta jamais. Et ceci fut un | 
li 
rents et amis de la naissance d’un fils favoriserait-il en Allemagne: 
le 9 février, baptisé Normand Geor-|communismes qui déploraient le 
ges. M. et Mme Azarie Brisson de support aux nazis, ou ceux qui croy- 
St-Emile ont été parrain et marrai-laient que c'était la seule chose à fai- 


réunion des (Canadiens-français deives en faisant de cette expression le|;<:'Mme Benoit St-Martin a présen-|re? Ce fut ces dernieïs que Stalin 
notre école, après nous avoir exposé | sujet d’un JEU de langage français. 


toute la gravité de la situation, de ses ! 


effets sérieux tant dans le domaine 
relSgeux que national, il nous propo- 
sa de signer l’Engagement de fidélité 
qu’il avait rédigé pour cette importan- 
te circonstance. : 

Le renouveau français que cette 
campagne a créé dans notre milieu 
durera, nous l’espérons. Les Comités 
de Direction et de Régie font du bon 
travaïl, et c’est un plaisir d'entendre} 
parler et chanter en français pendant | 
les récréations. 


2. 5 ou 10 expressions frençaises cor- 
respondant à des anglicismes usités. 
8. Etudier et apprendre par coeur une 
RECITATION française. Veiller à la 
bonne articulation des mots, donner 
aux voyelles leur son pur: oi, ou, a, ë, 
ete. 


[4 Etudier et apprendre une CHAN- 


SON française, 

5. Lecture française — orale et silen- 
cieuse. 

6. Un jeu français. 

7. Un récit de notre histoire nationa- 


té le nouveau neveu au baptême. |préféra, et c’est ainsi que Ulbricht fut 
+ + + entré dans ce trio qui contrôlait le 
A été baptisée le même jour, Marie parti communiste en Allemagne et 
Pauline Laframboise, fille de M. Oli-|plus tard devint un fonctionnaire du 
vier Laframboise et de son épouse Ma- ; “Commintern” 
ria Regimbald. M. et Mme Joseph La- 
framboise d’Edmonton étaient parrain 
et marraine, représentés à la cérémo- 
nie par les grand’parents M. et Mme 
Jos. Laframboïse, de Legal. 
* x + 
Mme Gustave St-Arnaud désire re- 
mercier par La Survivance, toutes les 


Stalin avec les Nazis 
En 1940 ce même Ulbricht vint de 
nouveau à la défense des Nazis en at-! 
taquant vicieusement Rudolf Hilfer- 
ding qui déclarait que la Grande-Bre- 
tagne et la France devaient être dé- 
fendues contre le Nazisme; cœur ceci 


et sabotage, comme il ne s'en ai ja- 
mais vu ailleurs. Alors nous réalise- 


na Brisson) font part à leurs pa-|“test” de la politique de Stalin. Qui ,rons cette pensée de Meridith: “Nous 
ces ! sommes trahis parce qu 


PE 


il y a de faux 


au dedans de nous.” 


La. politique communiste ; 
. 5. Une autre raison pour s'attendre 
à cette nouvelé alliance du nazisme 
et du communisme est que la politi- 
que du communisme travaille encore 
vers ce but. Le communisme interna- 
tional est dissous, nous dit-on. Mais 
le Comintern fut-il rompu comme 
tribut aux démocraties où parce qu’il 
était expédient de le faire? 


Il est maintenant possible de con- 
naître la véritable raison pour cette 
dissolution. Nous l’apprenons de la 
visite de Sir Walter Citrine, de l’An- 
glo-Soviet Trade Union Commitee. 


__ Pour exprimer notre reconnaissance |le, e. g. Champlain, Maisonneuve, 
et notre admiration à notre si dévoué | Jeanne Mance, etc. 
Père Routhier, ainsi que nos voeux de! Deux ou trois fois par mois, la Prin- 
fête à l’occasion de son anniversaire, |cipale ,jou sa déléguée visite les clas- 
nous lui avons offert, le 18 février,ises de français, afin de contrôler le 
l'hommage de la première réunion gé-| 
nérale de notre Cité Française. : 
GUIDE DU 


Soldat-colon 


On a passé à Ottawa une loi agrai- 


Constitutions 
Présidente honoraire: Soeur 
le. 
. Membres: Ceux et celles qui ont si- 
gné l’Engagement de fidélité. 
Administration: 


Principa- 


personnes de Legal, parents ouamis, 
qui ont assisté en si grand nombre 
aux funérailles de son mari à Vimy, et 
offert des sympathies et des messes. 
Durant la semaïne, trois messes. of- 
fertes par les compagnes de Milles 
Germaine et Simonne St-Arnaud, se- 
ront chantées à la chapelle du couvent! 
de Legal. 

Dix messes chantées ont été deman- 
dées par les anciens élèves de l’Ecole 
Supérieure pour l’âme de leur ancien 
compagnon le caporal Brian Fitzge- 


de 
Lu 


était une guerre de liberté et de dé- 


mocratie contre le militarisme. Dans 
sa réponse Ulbricht dit: “Le peuple 
du soviet et le peuple’ de l’Allemagne 
sont contre l’idée d'étendre la guerre. 
La Grande-Bretagne est le grand en- 
nemi”, En plus il demanda qu'on livre 
à la gestapo catholiques et REPAS 


es 
| 


En juillet de cette année Moscou 
organisa “Le comité national d’une 
Allemagne libre” et la première si- 
gnature des 83 était celle de Ulbricht. 
Ce message se lisait: “Ce gouverne- 


1. Conseil de Direction: Président 
Vice-président, Secrétaire, Conseil- 
lers. 

Un représentant .de-chaque classe. 

2. Conseil de Régie: Dans chaque 
classe: 8 garçons et 3 filles. 
Président de droit: Comité de Direc- 
tion: Sr. St-Daniel. 
Comité de Régie: Chaque profeseur. 

À. du Comité de Direction: 

Attributions: 

1. Responsabilité générale du Parler 
français-donc, obligation de rappeler 
au devoir les Canadiens-français qui 
s’oublient à parler en anglais. 

2. Stimuler les Comités de Régie à 

” faire du bon travail. 

8. Découvrir les besoins pressants 
du parler dans notre Cité française, 
e. g. fautes à corriger; anglicismes à 
remplacer par l’expression juste en 
français. 
4. Organiser et présider les réunions 
générales de 1a Cité française. 

5. Organiser les divers comités, tels 
que celui du Journal français, Joutes,' 
etc. 

6. Contrôler et encourager le travail! 
de refrancisation dans les classes. | 


| 
| 
| 


La Caisse 


(suite de la page 1) 


Après l'assemblée une petite bande 
se rendit dans le gymnase de la Cité 
des Jeunes pour se réjouir ensemble 
au son de la musique. ‘ . 
J. V.B. 

Rapport du Comité de Crédit 

Le Comité de Crédit a tenu 45 assem- 
blées durant le cours de l'année 1943. 
326 applications de prêts ont ét exa- 
ininées, dont 122 ont été acceptées au 
montant total de $21,410.55; sur ce no- 
mbre cependant, 7 ont été annulées par 
les membres qui n’en avaient plus be- 
soin; 2 autres ont été annulées avant 
d'avoir été acceptés, et 2 refusées. Nous 
nous permettons d'inviter les membres 
‘qui ont besoin d'argent à faire leur ap- 
plication le plus tôt possible, afin de 
nous donner le temps de considérer leur 
demande. Il n’est pas toujours facile 
“d'avoir une assemblée spéciale, et, l'as- 
semblée régulière du mardi soir devrait 
suffire au besoin des membres. Donc 

prévoyez vos besoïns de crédit et faites 

application au trésorier pour vos prêts 

le plus tôt possible. 6 
Camille Charron, président 


Rapport du Comité de Surveillance 
Le Comité de Surveillance a examiné 
les livres de comptabilité de Ja Caisse, 
durant 1943, et est heureux de pouvoir 
vous assurer que tout a été satisfai- 

sant, les livres étant en bon ordre. : 
Il est agréable de souligner l'aug- 
mentation constante dans le nombre 
de membres, et du capital de la Caisse. 
Le compte des parts, mérite une men- 
tion spéciale, ayant atteint le montent 
de $13,299,53. Si chacun continue à en- 
courager la Caisse, comme nous l'avons 
faits l’année dernière, bientôt nous se- 
rons membre d'une véritable Caisse 
Populaire. Pneu Leds 
FER trésorier droit & nos félicitations 
consciencieux. accompli 
au: service. de notre organisation. ‘. 
Ft Edmond Desmarais. 
” N.B.,Nous publierons la semaine pro- 
‘* chaine le rapport Yinancier ‘en détail 


re, pour le rétablissement du soldat 
sur la terre, c'est une autre forme de 
colonisation,  occupons-nous-en. Le 
principe de la loi est excellent: gar- 
der sur la terre le plus grand nombre 
possible de jeunes militaires, à leur 
retour de leurs exploits pour la patrie. 


À cette fin, on a fait trois classes 
d'agriculture. 


1. L'agriculture de profession, ti- 
rant toute sa vie de la ferme. 

2. L’agriculture secondaire, qui pos- 
sède un métier, mais désire, comme 
occupation secondaire, vivre sur un 
lopin de terre et s’y livrer à une pe- 
tite industrie agricole, telle que jardin 
potager, garde de volailles, d’abeilles, 
etc. 


8. Un deuxième secondaire qui est | 


pêcheur de profession et qui aimerait 
à exercer Son métier, pourrait aussi 
avoir un chez Soi, maison et terrain 
près de sa pêche dont il tire sa sub- 
sistance principale, avec un supplé- 
ment de son petit domaine. 


Voici l’aide promise par la loi. 
e fermier de profession. 

1. On lui avance $4800 pour l’achat 
d'une ferme, et 1200 pour le roulant. 
. 2. Le soldat peut choisir sa terre, 
n'importe où, en Canada, done un sol- 
dat de -Girouxville peut s'acheter une 
terre à Girouxville près de ses parents, 
ce qui est grandement à conseiller, un 


L 


soldat de Québec, préfèrant les terres | 


de l’ouest pourra acheter à la Rivière- 
la-Paix. | 

3. Le nouveau fermier remet 10% 
du prix de sa terre au gouvernement 
s’il a payé $4800,, il remet donc $480. 
ensuite il s'engage à payer les 2/8 
du prix de sa ferme, soit $8200, en 25 
ans à 812% d'intérêt, ce qui fait en- 
virén $190. par année taxes en plus. 

4, S'il rencontre bien ses payements 
durant les 10 premières années, il re- 
çoit un octoi de 52800, c’est à dire qu’il 
est dispensé de payer le der- 
nier tiers de sa ferme, $1600 et le 
prix du roulant $1200. S'il vend sa 
terre avant les 10 ans écoulés, il perd 
cet octroi. . : 


Le fermier secondaire, - 

Un ex-soldat connaissant un métier 
dont il peut vivre, à cependant l'offre 
du gouvernement d’une ferme réduite 
avec maison, dont il tirera une par- 
tie de sa subsistance. Par exemple ün 
menuisier, un forgeron,;-un garagiste, 
un commis etc se choisit un lopin de 
terre à proximité de son travail, mais 
en dehors de la ville ou du village qui 
l'emploi: si c’est un pêcheur, il choisi-. 
ra son emplacement sur le bord de la 
mer, du fleuve ou du lac-où il exercera 
sa profession. . : ; 

On avance à l'un et à l’autre 54800. 
ou moins si on le-désire, pour l’achat 
ou la construction d’une maison, avec 
de un à vingt acres de terrain, on of- 
fre aussi l'argent pour s’outiller se- 
lon:son métier, $250. pour le fermier 


‘villageoïis 1200 pour le’ fermier pê- 


cheur, car on prévoit l'achat d’un ba- 


teau de pêche. Les conditions de re- | 
e celles du fer- 


mise sont les mêmes qu 
mier tout. court, | 

‘Si donc vous avez des: parents: ou 
‘amis ‘dans: l’armée,’ n'oubliez pas de 
leur faire connaître cette offre avan- 


…….{tageuse etde les attirer à la Rivière- 


da-Paix: o 
an ‘Sec: des :Colons, 
Girouxville, Alta. 


rald tué en Italie le lendemain de 
Noël. 


nl 


| 


ment national d'Allemagne doit être 
basé sur des groupes lutteurs unis 

KE SX | pour défaire Hitler. Ce gouvernement 
M. Philippe Leblanc est décédé lun-|arrêterait immédiatement les .opéra- 
di à Pâge de 89 ans et 10 mois. Né à tions militaires, rappelerait les trou-- 
St-Grégoire de Nicolet, il passa 40|pes allemandes ‘aux frontières du 
ans de sa vie au service des chemins | Reich et ouvrira des négotiations de 
de fer et vint demeurer à Legal il y l'paix en renonçant à ses conquêtes”. 
a 14 ans. Après plus de 60 ans de ma-|C’est donc Hitler qui est l'ennemi et 
riage, il laisse son épouse, née Julie|non le Nazisme. Le manifeste conti- 
Bergeron, deux filles Mme Reeve, de | nue: “Hitler a irresponsablement pro- 
Winnipeg, et Mme Blanchard de Flin- | voquer les trois plus grandes puissan- 
Flon, et cinq fils, Oscar, de Ohama; | ces du monde, avec le résultat qu'elles 
Philippe, de Montréal; Hormidas,|se sont unies dans une impitoyable 
d'Edmonton, Arthur, de Flin-Flon et|jutte contre l’Hitlérisme. Hitler s’est 
François de Legal. mis à dos toute l’Europe comme le 
Les funérailles auront lieu vendre- seul ennemi du peuple allemand”. Ce- 


| 


Quand les délégués anglais arrivè- 
rent en Russie, on leur dit qu’une u- 
nion devrait exister entre ces 38 na- 
tions, “de toutes les organisations au 
dedans de ces nations unies qui était 
activement engagées à poursuivre la 
lutte contre Hitler”. Mais comment 
les groupes de travail (labor) pour- 
raient-ils s’unir sans former une au- 
tre internationale? L’internationale 
ancienne était politique; la nouvelle 
doit être économique, en ce sens qu’el- 
le serait dominée par les soviets. Le 
représentant des Soviets en Angleter- 
re, N. Mahvernik, demanda que toutes 
les unions de travail de tous les pays, 
excepté la Russie, devrait par “une 
agitation publique” exercer leur pres- 
sion sur ieur gouvernement. Au crédit 
de Sir W. Citrine d'Angleterre et de I- 


port grec et ‘chiléen pour assister à 


ces ‘réunions et s’adresser aux repré- |" 
sentants du Cuba, Canada, d'Espagne, |: 


de Pologne, de la Hongrie, d’Argen- 
tine, de France, d'Italie et des Etats- 
lUnis? N'est-ce pas ces communistes 
|présents qui disaient que “même si 
[l'agression de l'Allemagne contre la 
| Russie avait fait l’Hitlérisme l’enne- 
mi primordial, qu'on ne devrait pas 
oublier que deux régimes bourgeois et 
capitalistes. existent, l'Angleterre et 
les Etats-Unis, et qui même tout. en 
aidant la Russie à détruire le nazisme, 
doivent à leur tour être détruites par 
une révolution internationale immé- 
diatement après la fin des hostilités?” 


On leur dit de faire une distinction 
entre le nazisme . et le Hitlérisme: 
‘Les activités des nazis dans le monde 
et spécialement dans les Amériques 
doivent être considérées comme acti- 
vité ennemie, en tant qu’elles favori- 
saient les intérêts de Hitler. “Et fina- 


lement, ne leur ont-ils pas dit qu'après: 


la guerre les Nazis et les communis- 
tes doivent coopérer ensemble? “Les 
activités des Nazis pour détruire l’u- 
nité américaine ou du moins de l’af- 
faiblir peut être d’un grand secours 
pour l'idéal communiste après Ja guer- 
re. Par conséquent, ce sera notre de- 
voir de coopérer discrètement ou du 
moihs de rester en communication a- 
vec ces dites activités pour qu'elles 
puissent . ainsi réussir”. Le transfer 
de M. Amansky, ambassadeur rusée, 
de Washington au Mexique, révèle 
ainsi l'importance de ce poste ià dans 
les affaires mondiales. De plus il faut 
noter que tous les nouveaux ambas- 


| 
| 


Demandez 
EDIATEMENT 


“TON PAIN EST = * 
MERVEILLEUX | << 


MA LEVURE EST 
MERVEILLEUSE) 


di matin à 10 heures. 
ne. 


| 
! 


Mussolini demeure en Italie 


Stockholm. — Benito Mussolini de- 
meure dans une modeste maison du 
nord de l'Italie. L'on y voit le buste 
de Frédéric-le-Grand, empereur prus- 


ci est la même distinction qu’on fait 
avec les prisonniers en Russie. 

Puisque ce manifeste est apparu! 
dans Pravda et fut irradié par Mos- 
cou, nous pouvons être absolument 
certain que c’est l'opinion officielle 
du dictateur Stalin. Donc étant don- 
né la chutte de Hitler, Stalin n’em- 
bras$Serait-il pas les nazis comme des 
enfants prodigues? Le fait est que la 


à , 


votre Permis d'essence 
-avec carnet de coupons 
de rations. 


À compter du 31 mars, les: Permis d'essence avec carnet de coupons de 
rations actuels seront périmés. Après cette date, il sera interdit de vendre 


: : [semble oublier que le front de produc- 
‘’{tion-est bien im | 


sien du 18e siècle. 

Le journal Voelkischer Beobachter, 
qui donne la nouvelle, dit que les 
yeux du Duce brûlent toujours du mé- 


LA COREY 


| 


Russie entra librement dans cette al- 
liance, mais fut forcé par les circons- 
tances d'entrer en guerre sur notre 
côté. La voix de la Russie est avec l’A- 
mérique et l’Angleterre, mais la main 


est celle d’Esau tendue aux Nazis. 
Une amitié restaurée est quelquefois 
plus douce qu’une qui ne fut jamais 
brisée. 


4. C'est Stalin lui-même qui a fait 
cette distinction entre l’Hitlérisme et 
les Nazis. Comme autorité sur les af- 
faires étrangères de la Russie David.- 
J. Dallin nous montre que cette politi- 
que fut ouvertement préparée de lon- 
RARE : : ue date. Les Soviets et les Nazis, dé- 
qi s'était accompli depuis la fonda- Mlare-t-il, sesont ‘Lousours cordes 
ion en ma ier. N - à UE 

u. Ts dernier, Nous avons ter Isur la condamnation du traité de Ver- 


miné l’ânnée aveez 53.membres actifs. | : Msn ge 
Le résultat des élections a ravonsel Le : En octobre 1939, Molotov d- 
sait “qu’une allemande forte: était une 


les suivants. Directeurs: L. jeld, | *e Pa 
en Le Land onda dune paix durable” One de 
Ds : pe Es iation t6 i 2 
Rémi, À. Verre, Comité de cé (ynietien munis allemande Ga 20 
en a de la Russie par l'Allemagne, deman- 
E] : , . . s. . n 

Rév. L. Thibaut, A. Limoges et Pier- ne a do 
re Lauzon. Louis Bureau continuera vrier (le 23) 1942. Stalin vrononça 
de servir de secrétaire trésorier. ces paroles: “La presse are 


Par son rapport il nous révéla’ que |; : à AS 
re os avec $673.33 en A ee 
A de Fe Ve ee ue truire le peuple allemand et l’état al- 
23; ce qui nee 31289.38 . liabi. lemand. Ceci est naturellemennt un 
lités. Pendant l'année on prêta la som- Due AUDE ée eu une 
me de $1440.00, Nous avons donc rai, d’identifier la clique de. Hitler avec le 

A Re NS | . ’é É ’histoi 
son d’être satisfait des opérations de A de he 


la caisse ‘et nous avons bien raison |”! Le 

d'espére que Ja nanelle ane ser (nue Se meurent. mas que le peur 

encore meilleure. : - in sie 
novembre. (le 6) 1942, Stalin y revint 

encore: “Ce n’est‘pas notre but de dé- 


M. Pierre Lauzon s'est émbarqué dE : 
; #4 ltruire toute force militaire en Allema- 
gne;.ceci n’est pas prudent au point 


pour Edmonton où. il doit Suivre: Je 
ité sur la coopéra- ne : 
E 7 jde vue du vainqueur”. 


Dimanche après la messe nous as- 
sistions à la première réunion annuel- 
le de la Caisse Populaire. M. E. Bo- 
nin, le président donna son rapport 
sur les différentes activités de la 
Caïsse et il démontra le bon progrès 


n 
cours à l'univers 
tion. 


CEE 

Roger Bienvenu s’est rendu 
greville.en camion où il ramenait 3 
chevaux ‘de travail. | | 

Kite + + 

. Quelques uns de nos jeunes se font 
athaler pour l'armée de nouveau. 
Pourtant avec la moin d’oouvre ani 
est déjà difficile à trouver, s’il fau- 
drait que d’autres nous laissent, la si- 
tuation deviendrait assez grave. On 


5 Finallement, en présentant ses let- 


Un attentat: raté contre 
Je roi Pierre in 


une nouvelle de l'agence de nouvelles 
Tass, et datée du Caire, disant qu’- 
une tentative a- été. faite pour assas- 
siner le roi Pierre de Yougoslavie. - 


portant pour la victoi- 
re... a 4 


CR ee cp 0 


ee ee 2 momens 


à Ve-|tres de créances au Président Roose- |: 


‘ Londres, —Radio-Moscou a diffusé, |. 


1944-1945. 


d 


ans des carnets 
as plus de 60 u 
e 


"des règlements. 


de s'assuret une 


€ la plaque de 


Si le 


perdez o 


pas dans vofre voiture. 


(Es 


aque demandeur de cette 
“Spéciale” ou qu'une 
a aussi le droit de re 
suspendre tout carnet d 


La disecte d’essence est encore grande. 
a = «s na . : A 
dans la catégorie ‘ Spéciale" si vos beoin 


» # ® » 
L'essence pour les véhicules commerciaux sera aussi rationnée. 


tinuer leur commerce, après le 31 mars, 
commerciaux sont priés de remplir émmédiatement et en détail la formule 

requise pour chacun de leurs véhicules. : | | 
À partir du ler avril, les employés des 
as de coupons de carnet de rationnement 


soit doré à l'encre sur Chaque coupon. Chaq 
ns de son automobile un timbre 1 
u carnet présenté au moment de l'achat. 


tudiez et remplissez cette formule en suiv 


: Lorsque vous recevrez voire carnet. de. rationneme 
gardez-lé avec soin. On ne le remplacera peut-êt 
U si vous vous le faites | 


quantité suffisanté d'essen. 


voler par néglige 


de l'essence, excepté sur présentation du carnet de rationnement d'essence 


. Dans son propre intérêt, tout propriétaire d'automobile est prié de de- 
. Mmander s475 délai un nouveau Permis d'essence avec carnet de coupons de 
- fationnement pour chacun de ses véhicules. , Les formules de d 
doivent être remplies. ee 
‘ À partir du ler avril, conformément au mode de rationnem 
1944-1945, lequel sera à peu ‘près le même que celui qui 
en vigueur, tout propriétaire de véhicule non-commercial aura encore 
droit au Permis d'essence avec carnet de cou 
catégorie de base" AA°", contenant 40 unités 
ou 16 unités pour une morocyclette. 
Pareillement, les propriétaires de véhicules ayant droit 
. “Spéciale” et qui peuvent justifier leurs besoins, recevront une ration | 
supplémentaire dérerminée à l'avance pour l'année finissant le 31 mars 
1945. Pour déterminer la ration supplémentaire, 
des besoins individuels, 


pons de rationnement de la 
pour une voiture de tourisme 


laquelle tiendra compte 
la catégorie antérieure ec lé nombre de milles 
‘Parcourus ne seront pas nécessairement un facteur important. 

Les coupons de ration professionnelle supplémentaire seront encore émis 
portant le titre ‘‘Spéciale”" et chaque carnet ne contiendra 
nités. Afin de permettre.une révision constante des besoins 
ette catégorie, on n'émettra qu'un seul carnet 
artie de carnet à la fois. Le-Régisseur des huiles 
ser une demande de catégorie Spéciale’, ou de 
€ rationnement d'essence À la suite d'une violation 


.Ne demandez pas d'être classé 
s ne SOnt pas urgents. 


ce pour leur permettre de con- 
les propriétaires .de véhicules 


na d'essences n’accepreront 
e put essence, À moins que le numéro 
la licence du véhicule pour lequel le carnet est émis ne 
ue auromobiliste doit coller au 
944-1945 indiquant la catégorie 


! le propriétaire d'une automobile vend ou transfert sa voiture ou 
dispose autrement, il doit faire parvenir son 
.… de-Coupons de rations au plus proche bureau 
. Pour obtenir un Perimis d'essence avec carnet de 
Done ‘une: formule de demande à 


ere d'essence avec carnet 
€ la Régie des huiles. | 
Coupons de rationnement, 
votre bureau de poste, puis 
ant bien les instructions. 


ot de 1944-1945 | 
eee de es 
RE DES MUNTIDNS ET APPROVISIONNEMENTS 


ne es L'Honorable CD: HOWE, Ministre ©: | 


emande 


ent établi pour 
est maintenant 


à la catégorie 


Afin 


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